Racontez-moi un peu lhistorique du groupe.
Adrien : Avec mon frère, on a commencé à jouer ensemble lorsque lon avait 11 ans, on gratouillait dans notre coin. Et, en plus de la musique, on avait une passion pour le skate ; cest comme ça quon a rencontré Vincent. Et pour Géraldine, on était dans le même collège et on lui a proposé de chanter pour nous ; elle était très motivée, ça a donc aidé. A côté de ça, on ne voulait pas nécessairement avoir un cinquième membre dans le groupe, et Géraldine sest donc mise à la basse ; cest comme ça que le groupe est né et quon a commencé à écrire nos première compos.
Tout sest donc passé sur les bancs de lécole.
Adrien : Exactement.
Ce nest pas trop dur dêtre la seule fille dans le groupe ?
Géraldine : Non au contraire, dautant que lon a tous une relation très fraternelle. Ca ne pose aucun souci !
Cest assez rare de pouvoir rencontrer un groupe à laube de sa carrière dautant que votre album nest pas encore sorti. Jaimerais savoir comment se passe ce moment où vous décidez de tout plaquer ou presque pour la musique.
Adrien : Nous trois (les garçons, ndl), on sest arrêtés après le lycée outre les six heures de faculté que lon a fait pour la figuration ! Géraldine, par contre, a fait une première année de médecine, quelle a obtenue. Mais, avec tous les concerts qui se préparaient, il est devenu assez évident quil fallait faire un choix. Dautant que tourner, sortir un album, etc, cest pour nous tous un rêve de gosse. Alors, on sest dit quil fallait saisir notre chance.
Et ça navait pas ce côté effrayant, de tout plaquer ?
Adrien : Du tout. Encore une fois, cétait vraiment un rêve. Et même excitant, beaucoup plus que daller faire une année danglais à la faculté !
Géraldine : Ca sest aussi fait progressivement. On faisait de plus en plus de concerts, on avait pris lhabitude de partir tous les weekends. Ca a été très progressive de remplacer les études par la musique. Cest pour cette raison que ça na pas été si effrayant.
Et au niveau des relations familiales ? Jimagine que votr
Adrien : Avec mon frère, on a commencé à jouer ensemble lorsque lon avait 11 ans, on gratouillait dans notre coin. Et, en plus de la musique, on avait une passion pour le skate ; cest comme ça quon a rencontré Vincent. Et pour Géraldine, on était dans le même collège et on lui a proposé de chanter pour nous ; elle était très motivée, ça a donc aidé. A côté de ça, on ne voulait pas nécessairement avoir un cinquième membre dans le groupe, et Géraldine sest donc mise à la basse ; cest comme ça que le groupe est né et quon a commencé à écrire nos première compos.
Tout sest donc passé sur les bancs de lécole.
Adrien : Exactement.
Ce nest pas trop dur dêtre la seule fille dans le groupe ?
Géraldine : Non au contraire, dautant que lon a tous une relation très fraternelle. Ca ne pose aucun souci !
Cest assez rare de pouvoir rencontrer un groupe à laube de sa carrière dautant que votre album nest pas encore sorti. Jaimerais savoir comment se passe ce moment où vous décidez de tout plaquer ou presque pour la musique.
Adrien : Nous trois (les garçons, ndl), on sest arrêtés après le lycée outre les six heures de faculté que lon a fait pour la figuration ! Géraldine, par contre, a fait une première année de médecine, quelle a obtenue. Mais, avec tous les concerts qui se préparaient, il est devenu assez évident quil fallait faire un choix. Dautant que tourner, sortir un album, etc, cest pour nous tous un rêve de gosse. Alors, on sest dit quil fallait saisir notre chance.
Et ça navait pas ce côté effrayant, de tout plaquer ?
Adrien : Du tout. Encore une fois, cétait vraiment un rêve. Et même excitant, beaucoup plus que daller faire une année danglais à la faculté !
Géraldine : Ca sest aussi fait progressivement. On faisait de plus en plus de concerts, on avait pris lhabitude de partir tous les weekends. Ca a été très progressive de remplacer les études par la musique. Cest pour cette raison que ça na pas été si effrayant.
Et au niveau des relations familiales ? Jimagine que votr
e entourage devait être un peu paniqué au début ?!
Adrien : Au début, cest certain. Dautant que rien nétait sûr, que la sortie de lalbum était continuellement repoussée. Alors, oui, notre entourage était stressé, même sil nous le rabâchait pas à longueur de temps ! Mais, maintenant que lalbum sapprête à sortir, que lon a tourneur qui nous fait beaucoup jouer et que lon gagne notre vie avec notre musique, tout le monde est très content, même si lon sait que tout peut aussi sarrêter très vite.
Comme vous le disiez tout à lheure, vous tourniez déjà alors que vous étiez encore scolarisés. Comment se passait ce dépaysement, entre les weekends sur la route, et les semaines sur les bancs de lécole ?
Tous : Cétait atroce.
Géraldine : Je me souviens de la fois où on a joué avec les Babyshambles, et le lundi matin, retour à luniversité avec contrôle dimmunologie. Cétait horrible ; je me disais « mais quest-ce que je fais là ? ».
Et maintenant que vous avez une bonne tournée de mise en place, vous ne connaissez plus que ça ?
Adrien : Oui, ça fait plus dun an que lon tourne. Et même avant, quand on sauto-manageait, on partait en Angleterre, etc. La différence, maintenant, cest quil y a beaucoup plus de concerts. Et on en est très contents ! Alors, on ne fait plus que ça, même si on compose également beaucoup pour le prochain album ; on a déjà cinq-six chansons de prêtes, que lon joue dailleurs sur scène.
Je vais rebondir sur ce que tu viens de dire, à savoir, Londres : le groupe a été très bien promu outre-manche. Comment ça sest déroulé ?
Adrien : Un jour, on sest dit, « tiens, si on allait jouer à Londres ». On a passé plein de coups de fil et on faisait des paquets de trois dates. Jusquà ce que lon y retourne pour une semaine de concerts tous les soirs, alors que notre single était sorti en Angleterre. Ca sest vraiment très bien passé et il nous tarde dy revenir.
Votre album sort très prochainement (le 26 octobre, ndl). Comment vous sentez-vous à laube de sa venue ?!
Adrien : On est très excités. On rêve de sa voir dans les rayons de la Fnac (rires).
Vous nêtes même plus googlisés, mai
Adrien : Au début, cest certain. Dautant que rien nétait sûr, que la sortie de lalbum était continuellement repoussée. Alors, oui, notre entourage était stressé, même sil nous le rabâchait pas à longueur de temps ! Mais, maintenant que lalbum sapprête à sortir, que lon a tourneur qui nous fait beaucoup jouer et que lon gagne notre vie avec notre musique, tout le monde est très content, même si lon sait que tout peut aussi sarrêter très vite.
Comme vous le disiez tout à lheure, vous tourniez déjà alors que vous étiez encore scolarisés. Comment se passait ce dépaysement, entre les weekends sur la route, et les semaines sur les bancs de lécole ?
Tous : Cétait atroce.
Géraldine : Je me souviens de la fois où on a joué avec les Babyshambles, et le lundi matin, retour à luniversité avec contrôle dimmunologie. Cétait horrible ; je me disais « mais quest-ce que je fais là ? ».
Et maintenant que vous avez une bonne tournée de mise en place, vous ne connaissez plus que ça ?
Adrien : Oui, ça fait plus dun an que lon tourne. Et même avant, quand on sauto-manageait, on partait en Angleterre, etc. La différence, maintenant, cest quil y a beaucoup plus de concerts. Et on en est très contents ! Alors, on ne fait plus que ça, même si on compose également beaucoup pour le prochain album ; on a déjà cinq-six chansons de prêtes, que lon joue dailleurs sur scène.
Je vais rebondir sur ce que tu viens de dire, à savoir, Londres : le groupe a été très bien promu outre-manche. Comment ça sest déroulé ?
Adrien : Un jour, on sest dit, « tiens, si on allait jouer à Londres ». On a passé plein de coups de fil et on faisait des paquets de trois dates. Jusquà ce que lon y retourne pour une semaine de concerts tous les soirs, alors que notre single était sorti en Angleterre. Ca sest vraiment très bien passé et il nous tarde dy revenir.
Votre album sort très prochainement (le 26 octobre, ndl). Comment vous sentez-vous à laube de sa venue ?!
Adrien : On est très excités. On rêve de sa voir dans les rayons de la Fnac (rires).
Vous nêtes même plus googlisés, mai
s fnacisés ! Adrien, tu disais tout à lheure que vous aviez déjà des nouvelles chansons. Est-ce que le rythme était aussi rapide pour le premier album ?
Adrien : Non, ça a été beaucoup plus long. Là, cest vrai quon passe notre temps à composer. Mais pour lalbum éponyme, la période denregistrement sest faite en plusieurs temps. On a enregistré 14 morceaux en deux semaines et demi, mais on ne trouvait pas de distributeur, ce qui était un peu contraignant ! Puis, en janvier, alors que lon navait toujours aucune distribution, on a voulu condenser les six nouveaux morceaux que lon avait, avec les meilleurs des anciens. Un album étalé sur le temps, donc. Au final, cest une sorte de mix vieux/nouveau. Ce qui est dailleurs assez commun pour un premier album, contrairement au second qui se fait généralement dune traite.
Et toutes ces chansons étaient déjà jouées en live.
Adrien et Géraldine : Tout à fait !
Adrien : Lalbum, cest une sorte dofficialisation. On fonctionne un peu à lenvers. En ce moment, on joue les chansons du prochain album, comme on jouait les chansons du premier avant quil ne sorte.
Géraldine : Cest une façon de rôder les chansons. On les joue en live, on les fait évoluer et cest le meilleur qui arrive sur lalbum.
On peut vous qualifier de « nouveau groupe », donc. Et, au niveau de vos inspirations, vous allez chercher dans la nouvelle scène, dans le old school, ou sans doute dans les deux ?!
Adrien : Je pense quon a tout écouté le plus possible entre les années soixante et aujourdhui. On dévalise constamment la Fnac dès quil y a des offres spéciales
Un jour, vous aussi vous serez en offre spéciale (rires) !
Adrien : Mais on se concentre aussi sur ce qui tourne en matière de nouveautés : que ce soit Interpol, les Strokes, etc. Nos inspirations, au final, sont un mix des deux : du très ancien, comme du très neuf.
Un bon ensemble pour cet album éponyme ! Vous souhaitez rajouter quelque chose ?
Adrien : On est juste très heureux de sortir cet album et de tourner tous ensemble. Dautant plus que nous sommes des amis denfance de notre ingénieur du son. On a vraiment limpression dêtre en famille. On espère vraiment que ça pourra durer 50 ans ! Et on ne risque pas de se lasser !
Adrien : Non, ça a été beaucoup plus long. Là, cest vrai quon passe notre temps à composer. Mais pour lalbum éponyme, la période denregistrement sest faite en plusieurs temps. On a enregistré 14 morceaux en deux semaines et demi, mais on ne trouvait pas de distributeur, ce qui était un peu contraignant ! Puis, en janvier, alors que lon navait toujours aucune distribution, on a voulu condenser les six nouveaux morceaux que lon avait, avec les meilleurs des anciens. Un album étalé sur le temps, donc. Au final, cest une sorte de mix vieux/nouveau. Ce qui est dailleurs assez commun pour un premier album, contrairement au second qui se fait généralement dune traite.
Et toutes ces chansons étaient déjà jouées en live.
Adrien et Géraldine : Tout à fait !
Adrien : Lalbum, cest une sorte dofficialisation. On fonctionne un peu à lenvers. En ce moment, on joue les chansons du prochain album, comme on jouait les chansons du premier avant quil ne sorte.
Géraldine : Cest une façon de rôder les chansons. On les joue en live, on les fait évoluer et cest le meilleur qui arrive sur lalbum.
On peut vous qualifier de « nouveau groupe », donc. Et, au niveau de vos inspirations, vous allez chercher dans la nouvelle scène, dans le old school, ou sans doute dans les deux ?!
Adrien : Je pense quon a tout écouté le plus possible entre les années soixante et aujourdhui. On dévalise constamment la Fnac dès quil y a des offres spéciales
Un jour, vous aussi vous serez en offre spéciale (rires) !
Adrien : Mais on se concentre aussi sur ce qui tourne en matière de nouveautés : que ce soit Interpol, les Strokes, etc. Nos inspirations, au final, sont un mix des deux : du très ancien, comme du très neuf.
Un bon ensemble pour cet album éponyme ! Vous souhaitez rajouter quelque chose ?
Adrien : On est juste très heureux de sortir cet album et de tourner tous ensemble. Dautant plus que nous sommes des amis denfance de notre ingénieur du son. On a vraiment limpression dêtre en famille. On espère vraiment que ça pourra durer 50 ans ! Et on ne risque pas de se lasser !
Interview done by Elisa
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