Le onzième album de The Pineapple Thief sortira en août, comment est-ce que tu le présenterai ?
Bruce a sorti son premier album solo il y a un an, et je pense que le fait de séparer ce projet du groupe The Pineapple Thief, fait que ce nouvel album est celui qu'on a le plus créé comme un vrai groupe. Les membres du groupe ont beaucoup plus participé, du coup c'est un album très orienté comme un groupe, à l'opposé du projet solo de Bruce et des albums précédents.
Qu'est-ce qui le rend différent des albums précédents ?
Sur cet album il y a aussi Gavin Harrison qui joue de la batterie, ça nous a donné plus de focus sur la rythmique, alors que sur les albums précédents la batterie était plus fonctionnelle. Je pense aussi qu'il est plus progressif en terme de son, alors que l'album précédent tendait plus vers le mainstream. On ne s'est pas du tout mis de restrictions dans la musique qu'on voulait écrire.
Personnellement je le trouve plus intimiste et plus atmosphérique, est-ce que tu es d'accord avec cette description ?
Oui tout à fait ! Cet album a été écrit comme un voyage, et comme une suite cohérente de chansons individuelles. Il y a des hauts et des bas, mais l'humeur globale est plutôt sereine, et comme tu dis plus atmosphérique.
L'album s'appellera ''Your Wilderness'', quelle est l'idée derrière ce titre ?
Le concept tourne autour d'un enfant, qui grandit, devient parent, et perd le contact avec les enfants, et l'enfant qu'il était. C'est un peu sur le fait d'être parfois perdu dans la vie, de ne pas savoir où on est, et c'est un peu la clé qui nous guide à travers tout l'album.
Je suppose que c'est lié à la pochette, où on voit une voiture, une mère et son fils au milieu de nulle part …
Oui ! C'est Carl Glover qui a pris toutes les photos. On lui a parlé du concept de l'album, et il nous a proposé ces images juste pour nous. C'est une mère et un enfant qui regardent l'étendue sauvage (the wilderness). Ça prend le concept au pied de la lettre.
L'image ressemble beaucoup à celle de Wild Opera du groupe No-Man (ndlr : l'édition remasterisée), est-ce que c'est voulu, comme un hommage, ou est-ce un hasard ?
Non, ce n'était pas voulu du tout, on ne s'en est pas rendu compte sur le moment. Je pense que ce sont des photos qui représentent très bien le style de Carl Glover, on sait que c'est de lui en les voyant. Comme c'est un style très personnel elles délivrent quelque chose de similaire. Mais ce n'était pas un choix du tout (rires).
Est-ce que le fait d'avoir crée un album plus personnel et intimiste est une réaction au précédent album, Magnolia ?
On ne s'est pas mis de restrictions quand on a crée cet album. Bruce était d'humeur très ''relax'', c'était agréable à faire, on ne s'est pas forcé. C'est un album que nous avions envie d'écrire, et surtout que nous avions envie d'écouter. Plutôt que d'essayer de faire un album dans un style particulier.
Le précédent album Magnolia était composé de formats plus courts, avec une teinte plus mainstream, est-ce que Bruce était fatigué des longs morceaux progressifs ?
Nous ne voulions pas vraiment créer un album mainstream, c'est juste ce qui nous plaisait à ce moment-là. Et ça a divisé certaines personnes. Les fans de progressif étaient un peu perdus avec cet album. Avec le nouvel album, nous allons rassurer les fans de progressif, mais nos fans plus récents l'apprécierons aussi. Mais Your Wilderness est certainement plus progressif.
Peut-on parler de retour aux sources ?
Je pense que oui. C'est un album qu'on pourrait qualifier de naturel. Qui montre ce que le groupe est vraiment.
L'album est plus court que Magnolia, et aussi bien plus que les précédents, d'où vient ce choix ?
Nous ne voulions pas faire un album trop long, et nous pensions qu'avec les huit morceaux nous avions dit tout ce qu'il fallait dire. C'est mieux aussi de rester concis pour ne pas risquer de s'ennuyer. Mais si les f
Bruce a sorti son premier album solo il y a un an, et je pense que le fait de séparer ce projet du groupe The Pineapple Thief, fait que ce nouvel album est celui qu'on a le plus créé comme un vrai groupe. Les membres du groupe ont beaucoup plus participé, du coup c'est un album très orienté comme un groupe, à l'opposé du projet solo de Bruce et des albums précédents.
Qu'est-ce qui le rend différent des albums précédents ?
Sur cet album il y a aussi Gavin Harrison qui joue de la batterie, ça nous a donné plus de focus sur la rythmique, alors que sur les albums précédents la batterie était plus fonctionnelle. Je pense aussi qu'il est plus progressif en terme de son, alors que l'album précédent tendait plus vers le mainstream. On ne s'est pas du tout mis de restrictions dans la musique qu'on voulait écrire.
Personnellement je le trouve plus intimiste et plus atmosphérique, est-ce que tu es d'accord avec cette description ?
Oui tout à fait ! Cet album a été écrit comme un voyage, et comme une suite cohérente de chansons individuelles. Il y a des hauts et des bas, mais l'humeur globale est plutôt sereine, et comme tu dis plus atmosphérique.
L'album s'appellera ''Your Wilderness'', quelle est l'idée derrière ce titre ?
Le concept tourne autour d'un enfant, qui grandit, devient parent, et perd le contact avec les enfants, et l'enfant qu'il était. C'est un peu sur le fait d'être parfois perdu dans la vie, de ne pas savoir où on est, et c'est un peu la clé qui nous guide à travers tout l'album.
Je suppose que c'est lié à la pochette, où on voit une voiture, une mère et son fils au milieu de nulle part …
Oui ! C'est Carl Glover qui a pris toutes les photos. On lui a parlé du concept de l'album, et il nous a proposé ces images juste pour nous. C'est une mère et un enfant qui regardent l'étendue sauvage (the wilderness). Ça prend le concept au pied de la lettre.
L'image ressemble beaucoup à celle de Wild Opera du groupe No-Man (ndlr : l'édition remasterisée), est-ce que c'est voulu, comme un hommage, ou est-ce un hasard ?
Non, ce n'était pas voulu du tout, on ne s'en est pas rendu compte sur le moment. Je pense que ce sont des photos qui représentent très bien le style de Carl Glover, on sait que c'est de lui en les voyant. Comme c'est un style très personnel elles délivrent quelque chose de similaire. Mais ce n'était pas un choix du tout (rires).
Est-ce que le fait d'avoir crée un album plus personnel et intimiste est une réaction au précédent album, Magnolia ?
On ne s'est pas mis de restrictions quand on a crée cet album. Bruce était d'humeur très ''relax'', c'était agréable à faire, on ne s'est pas forcé. C'est un album que nous avions envie d'écrire, et surtout que nous avions envie d'écouter. Plutôt que d'essayer de faire un album dans un style particulier.
Le précédent album Magnolia était composé de formats plus courts, avec une teinte plus mainstream, est-ce que Bruce était fatigué des longs morceaux progressifs ?
Nous ne voulions pas vraiment créer un album mainstream, c'est juste ce qui nous plaisait à ce moment-là. Et ça a divisé certaines personnes. Les fans de progressif étaient un peu perdus avec cet album. Avec le nouvel album, nous allons rassurer les fans de progressif, mais nos fans plus récents l'apprécierons aussi. Mais Your Wilderness est certainement plus progressif.
Peut-on parler de retour aux sources ?
Je pense que oui. C'est un album qu'on pourrait qualifier de naturel. Qui montre ce que le groupe est vraiment.
L'album est plus court que Magnolia, et aussi bien plus que les précédents, d'où vient ce choix ?
Nous ne voulions pas faire un album trop long, et nous pensions qu'avec les huit morceaux nous avions dit tout ce qu'il fallait dire. C'est mieux aussi de rester concis pour ne pas risquer de s'ennuyer. Mais si les f
ans trouvent ça trop court, ils peuvent toujours l'écouter en boucle (rires).
Les titres sont globalement assez courts, est-ce qu'on peut tout de même parler de progressif ?
Je pense que Bruce est très bon pour dire tout ce qu'il a à dire dans un temps court. Il n'y a pas d'intérêt à faire des morceaux longs juste pour la longueur. Ne n'avions pas prévu de faire des morceaux courts, c'est juste que ça s'est fait comme ça. Nous avons pourtant un titre plus long (The Final Thing on My Mind), qui a été voulu, parce que nous voulions la liberté de développer plus de choses. On pourrait dire que c'est un morceau en trois mouvements. En réalité, The Pineapple Thief a toujours été comme un groupe de rock alternatif/progressif, et pas comme un du pur progressif dans les années 70. Nous sommes plus typés rock, intensif, parfois pop, en mettant l'accent sur les mélodies, c'est pour ça que nos morceaux sont souvent un peu plus courts que la moyenne en rock progressif, même si ce n'est jamais intentionnel de créer des morceaux particulièrement courts.
Quelle est ta part personnellement dans le processus de composition ?
D'habitude c'est Bruce qui écrit lui-même toutes les chansons. Pourtant sur cet album j'ai créé la base d'une piste, que Bruce a développée ensuite. Il a commencé par le squelette, puis il a extrait la batterie pour laisser Gavin l'interpréter, pareil avec moi pour les claviers, et John avec la basse. Nous travaillons chacun dans nos studios respectifs, on met en commun ensuite, et on espère qu'à la fin ça va joliment ensemble !
Comme tu l'as dit, vous jouez sur cet album avec Gavin Harrison et d'autres invités, comme ce sont faîtes ces collaborations ?
Nous étions sans batteur, puisque notre précédent batteur a dû quitter le groupe pour des questions d'enploi du temps. Nous sommes toujours amis, mais ce n'était plus possible pour lui de faire un nouvel album avec nous. C'est le label qui nous a proposé Gavin – il a d'ailleurs sorti son projet solo chez Kscope. Au début on était un peu inquiets, à cause de tout son travail avec notamment Porcupine Tree et King Crimson, mais finalement il a pu s'arranger, et il a enregistré sept des huit morceaux de l'album. Du coup c'est un peu plus qu'un invité.
Est-ce qu'on peut le considérer comme un nouveau membre du groupe ?
Non pas du tout. Le groupe c'est toujours nous trois, mais on compte Gavin avec nous, comme un ''membre de l'album''. Puis il y a aussi John Helliwell de Supertramp qui joue des instruments à vent, sur un seul morceau. Bruce a toujours été fan de Supertramp, donc je suppose que c'est un peu comme réaliser un rêve pour lui d'avoir John sur cet album. Le but n'était pas d'avoir des invités juste pour le plaisir, mais ça reste agréable à faire.
Est-ce que c'est une expérience que vous comptez réitérer ?
C'est la première fois que cela arrive dans l'histoire de The Pineapple Thief, mais ce n'est pas prévu pour l'instant de recommencer sur le nouvel album. On ne sait pas qui figurera dessus, en plus du groupe actuel.
Est-ce que le jeu très caractéristique de Gavin Harrison a une influence sur le reste de l'album ?
Oui absolument. Les chansons étaient écrites, mais sans la batterie. On les a envoyées à Gavin, en lui disant de faire ce qu'il voulait. On n'allait pas lui dire comment jouer de la batterie. Quand il est revenu vers nous, toutes ses parties étaient brillantes, ça nous a beaucoup influencés chacun, donc il a eu un impact majeur. Le simple fait de jouer avec lui est très inspirant. Par exemple, il y a un passage sur l'un des morceaux où il a demandé à Bruce s'il pouvait mélanger un peu, il a changé les temps de 3/4 à 4/4, ce qui donne quelque chose de beaucoup plus intéressant. Il a un style de jeu vraiment unique, et même pour un bassiste c'est très intéressant de jouer avec lui.
L'album solo de Bruce est sorti il y a six mois, Magnolia il y a un an et demi, et vous avez composé un album entre temps, ce sont des délais très courts …
C'est vrai que tout le monde nous dit que c'est des cycles très rapide, mais po
Les titres sont globalement assez courts, est-ce qu'on peut tout de même parler de progressif ?
Je pense que Bruce est très bon pour dire tout ce qu'il a à dire dans un temps court. Il n'y a pas d'intérêt à faire des morceaux longs juste pour la longueur. Ne n'avions pas prévu de faire des morceaux courts, c'est juste que ça s'est fait comme ça. Nous avons pourtant un titre plus long (The Final Thing on My Mind), qui a été voulu, parce que nous voulions la liberté de développer plus de choses. On pourrait dire que c'est un morceau en trois mouvements. En réalité, The Pineapple Thief a toujours été comme un groupe de rock alternatif/progressif, et pas comme un du pur progressif dans les années 70. Nous sommes plus typés rock, intensif, parfois pop, en mettant l'accent sur les mélodies, c'est pour ça que nos morceaux sont souvent un peu plus courts que la moyenne en rock progressif, même si ce n'est jamais intentionnel de créer des morceaux particulièrement courts.
Quelle est ta part personnellement dans le processus de composition ?
D'habitude c'est Bruce qui écrit lui-même toutes les chansons. Pourtant sur cet album j'ai créé la base d'une piste, que Bruce a développée ensuite. Il a commencé par le squelette, puis il a extrait la batterie pour laisser Gavin l'interpréter, pareil avec moi pour les claviers, et John avec la basse. Nous travaillons chacun dans nos studios respectifs, on met en commun ensuite, et on espère qu'à la fin ça va joliment ensemble !
Comme tu l'as dit, vous jouez sur cet album avec Gavin Harrison et d'autres invités, comme ce sont faîtes ces collaborations ?
Nous étions sans batteur, puisque notre précédent batteur a dû quitter le groupe pour des questions d'enploi du temps. Nous sommes toujours amis, mais ce n'était plus possible pour lui de faire un nouvel album avec nous. C'est le label qui nous a proposé Gavin – il a d'ailleurs sorti son projet solo chez Kscope. Au début on était un peu inquiets, à cause de tout son travail avec notamment Porcupine Tree et King Crimson, mais finalement il a pu s'arranger, et il a enregistré sept des huit morceaux de l'album. Du coup c'est un peu plus qu'un invité.
Est-ce qu'on peut le considérer comme un nouveau membre du groupe ?
Non pas du tout. Le groupe c'est toujours nous trois, mais on compte Gavin avec nous, comme un ''membre de l'album''. Puis il y a aussi John Helliwell de Supertramp qui joue des instruments à vent, sur un seul morceau. Bruce a toujours été fan de Supertramp, donc je suppose que c'est un peu comme réaliser un rêve pour lui d'avoir John sur cet album. Le but n'était pas d'avoir des invités juste pour le plaisir, mais ça reste agréable à faire.
Est-ce que c'est une expérience que vous comptez réitérer ?
C'est la première fois que cela arrive dans l'histoire de The Pineapple Thief, mais ce n'est pas prévu pour l'instant de recommencer sur le nouvel album. On ne sait pas qui figurera dessus, en plus du groupe actuel.
Est-ce que le jeu très caractéristique de Gavin Harrison a une influence sur le reste de l'album ?
Oui absolument. Les chansons étaient écrites, mais sans la batterie. On les a envoyées à Gavin, en lui disant de faire ce qu'il voulait. On n'allait pas lui dire comment jouer de la batterie. Quand il est revenu vers nous, toutes ses parties étaient brillantes, ça nous a beaucoup influencés chacun, donc il a eu un impact majeur. Le simple fait de jouer avec lui est très inspirant. Par exemple, il y a un passage sur l'un des morceaux où il a demandé à Bruce s'il pouvait mélanger un peu, il a changé les temps de 3/4 à 4/4, ce qui donne quelque chose de beaucoup plus intéressant. Il a un style de jeu vraiment unique, et même pour un bassiste c'est très intéressant de jouer avec lui.
L'album solo de Bruce est sorti il y a six mois, Magnolia il y a un an et demi, et vous avez composé un album entre temps, ce sont des délais très courts …
C'est vrai que tout le monde nous dit que c'est des cycles très rapide, mais po
ur nous ça nous semble naturel. Passer six mois à écrire, puis tourner pendant six mois, prendre une pause de six mois, et recommencer ! On aime faire ça, alors pourquoi changer ? Mais on n'est pas stressés, si on sent qu'on a besoin de plus de temps, on le prend. Notre label Kscope nous a proposé une sortie en août, et ça nous semblait bien. Ça nous semble normal, mais c'est vrai qu'on peut penser que c'est un rythme intense. Je ne sais pas ce que serait un rythme normal. Trois ans ou quatre ans, peut-être … Peut-être que nous prendrons plus de temps la prochaine fois. Mais nous aimons vraiment faire ça comme nous le faisons actuellement. Il n'y a pas d'urgence. On ne sort rien tant qu'on ne se sent pas prêts, on ne se met pas de pression, et on choisit quand le travail est fini.
C'est le cinquième album que vous sortez avec Kscope, comment se passe la collaboration avec le label ?
Très bien ! On était avant chez Cyclops Records, un petit label dirigé par une seule personne. Et on est passés de ça à un vrai label avec plusieurs membres de staff, une bonne distribution et une équipe qui travaille dur. Je pense qu'ils ont une position assez unique dans le marché, ils ont développés comme une scène autour d'eux.
Bruce : Il n'y a pas beaucoup de labels comme eux. Peut-être InsideOut. Nous sommes assez chanceux d'être avec eux.
Comment ça se passe quand vous leur proposez des nouvelles musiques ?
Bruce : On n'est plus dans les années 70 ! Où les labels venaient en studio, donnaient des ordres … On a des très bonnes relations avec eux, particulièrement avec le gars du marketing, Johnny Wilks. Il nous assisté depuis la conception de l'album, en disant toujours ''ah j'aime bien ce passage'', ''c'est bien cette nouvelle direction''. C'est très agréable de savoir que pour eux ce n'est pas qu'un business, mais qu'ils sont vraiment passionnés.
Steve : C'est une bonne chose qu'ils soient passionnés, ça veut dire qu'ils travailleront plus dur pour que ça marche bien.
J'ai appris que vous prépariez une tournée en Europe et en Amérique du Nord dans les prochains mois, est-ce qu'on peut en savoir plus ?
Bruce : C'est une grande question … Ça dépend surtout de Gavin Harrison. Ce qu'il joue fait tellement partie intégrante de l'album, alors il faudrait le retranscrire sur scène. On prendra très certainement la route, mais ce sera plutôt vers janvier/février 2017. On va d'abord sortir l'album et voir ensuite ce que l'on pourra faire. Mais on viendra très probablement à Paris, comme on l'avait fait il y a deux ans. C'était au Divan du Monde …
C'est juste à deux cent mètres d'ici !
Bruce : Oh vraiment (rires) ? Je me disais que le quartier m'étais familier ! Par quelle rue on y va ?
En sortant tu tournes à droite, puis tu remontes vers le Sacré-Cœur, c'est sur le chemin !
Bruce : On est tellement pressés en tournée pour faire du tourisme, et aujourd'hui on n'a pas fait attention à là où on était (rires) !
Pour en revenir à la tournée, est-ce que ce serait possible que Gavin en fasse partie ?
Bruce : C'est pas hors de question. Il est très occupé, alors on sait pas si dans son emploi du temps avec King Crimson ou Porcupine Tree il peut avoir du temps pour ça. Il ne faut jamais dire jamais, ce serait génial de tourner avec Gavin, mais on ne peut pas encore savoir, puis il faut voir comment marche l'album. On croise les doigts !
C'est la fin de cette interview, est-ce que vous avez quelque chose à déclarer pour les lecteurs de Spirit of Rock ?
Bruce : Ça me fait très plaisir de voir des gens passionnés par la musique. Quand j'ai grandi, et là où je suis maintenant, j'ai toujours connu des gens qui n'étaient pas intéressés par des nouvelles musiques. Alors les fans, les gens comme toi, les gens qui viennent sur ton site, c'est ce qui garde la scène musicale vivante, et particulièrement un groupe comme nous. Qui que l'on soit et où que l'on soit on a toujours besoin de soutien, et les webzines qui soutiennent les groupes ça compte pour beaucoup. Merci en tout cas !
C'est le cinquième album que vous sortez avec Kscope, comment se passe la collaboration avec le label ?
Très bien ! On était avant chez Cyclops Records, un petit label dirigé par une seule personne. Et on est passés de ça à un vrai label avec plusieurs membres de staff, une bonne distribution et une équipe qui travaille dur. Je pense qu'ils ont une position assez unique dans le marché, ils ont développés comme une scène autour d'eux.
Bruce : Il n'y a pas beaucoup de labels comme eux. Peut-être InsideOut. Nous sommes assez chanceux d'être avec eux.
Comment ça se passe quand vous leur proposez des nouvelles musiques ?
Bruce : On n'est plus dans les années 70 ! Où les labels venaient en studio, donnaient des ordres … On a des très bonnes relations avec eux, particulièrement avec le gars du marketing, Johnny Wilks. Il nous assisté depuis la conception de l'album, en disant toujours ''ah j'aime bien ce passage'', ''c'est bien cette nouvelle direction''. C'est très agréable de savoir que pour eux ce n'est pas qu'un business, mais qu'ils sont vraiment passionnés.
Steve : C'est une bonne chose qu'ils soient passionnés, ça veut dire qu'ils travailleront plus dur pour que ça marche bien.
J'ai appris que vous prépariez une tournée en Europe et en Amérique du Nord dans les prochains mois, est-ce qu'on peut en savoir plus ?
Bruce : C'est une grande question … Ça dépend surtout de Gavin Harrison. Ce qu'il joue fait tellement partie intégrante de l'album, alors il faudrait le retranscrire sur scène. On prendra très certainement la route, mais ce sera plutôt vers janvier/février 2017. On va d'abord sortir l'album et voir ensuite ce que l'on pourra faire. Mais on viendra très probablement à Paris, comme on l'avait fait il y a deux ans. C'était au Divan du Monde …
C'est juste à deux cent mètres d'ici !
Bruce : Oh vraiment (rires) ? Je me disais que le quartier m'étais familier ! Par quelle rue on y va ?
En sortant tu tournes à droite, puis tu remontes vers le Sacré-Cœur, c'est sur le chemin !
Bruce : On est tellement pressés en tournée pour faire du tourisme, et aujourd'hui on n'a pas fait attention à là où on était (rires) !
Pour en revenir à la tournée, est-ce que ce serait possible que Gavin en fasse partie ?
Bruce : C'est pas hors de question. Il est très occupé, alors on sait pas si dans son emploi du temps avec King Crimson ou Porcupine Tree il peut avoir du temps pour ça. Il ne faut jamais dire jamais, ce serait génial de tourner avec Gavin, mais on ne peut pas encore savoir, puis il faut voir comment marche l'album. On croise les doigts !
C'est la fin de cette interview, est-ce que vous avez quelque chose à déclarer pour les lecteurs de Spirit of Rock ?
Bruce : Ça me fait très plaisir de voir des gens passionnés par la musique. Quand j'ai grandi, et là où je suis maintenant, j'ai toujours connu des gens qui n'étaient pas intéressés par des nouvelles musiques. Alors les fans, les gens comme toi, les gens qui viennent sur ton site, c'est ce qui garde la scène musicale vivante, et particulièrement un groupe comme nous. Qui que l'on soit et où que l'on soit on a toujours besoin de soutien, et les webzines qui soutiennent les groupes ça compte pour beaucoup. Merci en tout cas !
interview réalisée par LeLoupArctique
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