Merci à ma chère Lucie pour avoir rédigé ces questions avec moi, tu aurais mérité de les rencontrer. Ce sera pour une prochaine fois j'espère !
Chaque année votre tournée va plus loin, dure plus longtemps, comment le vivez-vous ?
Jamie : En fait c'est un peu un piège en tant que groupe, on doit rester le plus actif possible, faire le plus de concerts possibles, donc on essaye d'être le plus actif que l'on peut. Être en permanence sur la route, on doit jouer le nouvel album ensemble. Du coup on doit être tout le temps en tournée, pas le temps de rester à la maison. En fait on a juste à jouer et être actif un maximum.
Voyez-vous entre les pays où vous tournez des publics vraiment différents ?
Torsten : Oui vraiment, chaque pays est différent, il y a vraiment des ambiances différentes selon les pays. Par exemple au Brésil ils sont un peu là comme à une fête, c'est vraiment pour le spectacle. Alors qu'en Allemagne ils ont plus envie de regarder, ils apprécient d'une manière complètement différente. En Russie ils n'y vont pas du tout comme à une fête, c'est vraiment différent en Russie … En Autriche ils sont un peu plus comme en Allemagne.
Jamie : En Espagne ils sont fous ! (rires)
Torsten : Oui c'est ça en Espagne ! Au Danemark ce sont vraiment des spectateurs qui regardent … C'est un peu comme si plus on va vers le Nord, plus le public préfère admirer le spectacle plutôt que de faire la fête.
Vous êtes donc quasiment tout le temps en tournée, du coup comment faîtes-vous pour composer ? Vous écrivez des morceaux en tournée ou qu'une fois rentré chez vous ?
Jamie : En fait on peut plus ou moins enregistrer quand on est en tournée, comme une démo avec un dictaphone, et une fois retourné au studio on peut le ré-enregistrer et répéter avec. Il y a un des morceaux sur le nouvel album qui est une partie de piano, et on l'a enregistrée avec l'Iphone de Torsten. Mais on peut toujours repenser à nos idées lorsqu'on est en tournée, puisqu'on passe toujours des heures ensemble sur la route. Mais c'est vrai que c'est bien qu'à peine rentré on aille directement au studio pour y poser nos nouvelles idées, sinon on est bien trop fatigués (rires).
Torsten : La majeure partie de l'écriture se passe à la maison, c'est ce qu'on essaye de faire, mais comme on passe énormément de temps à conduire on a plein de temps pour avoir de nouvelles idées, pour les améliorer, faire des nouvelles lignes de guitare, on a plein de trucs qui viennent à l'esprit.
Pouvez-vous nous présenter votre dernier album en date, Origins ?
Jamie : Euh … En fait nous avons déjà tourné spécifiquement pour cet album l'an dernier, donc là on ne pense pas que ce soit encore la présentation du nouvel album Origins, nous ne sommes plus vraiment dans la tournée Origins. Sinon on peut dire qu'il y a beaucoup de chansons issues d'Origins que les gens apprécient beaucoup, et nous en sommes bien évidemment très fiers. Je pense que c'est une bonne réponse (rires).
Quels retours avez-vous eu à propos de cet album, et plus particulièrement de l'addition de sonorités électroniques ?
Torsten : D'abord je voudrais revenir sur quelque chose, il y a un petit malentendu à propos de ces sonorités électroniques, parce que ce n'est pas un album de musique électronique. Il sonne parfois électronique, mais c'est parce que c'est un album expérimental. C'est le premier album que nous avons écrit qui sonne parfois électronique mais qui n'a pas d'enveloppe électronique. Je pense que maintenant nous avons atteint avec ce disque un niveau supérieur, avec les expérimentations. Nous sommes très heureux avec ça depuis le début, et nous le sommes toujours. Une fois sorti nous nous sommes concentrés sur les concerts pour présenter l'album, nous avons fait des dates à guichet fermé, des festivals comme ArcTangent …
Vous avez avez inclus des voix pour la première fois sur une chanson de Far from Refuge. Pourquoi en avoir remis plus de deux albums plus tard ?
Torsten : … Je ne suis pas sûr, ça devait être des chœurs.
Lloyd : Peut-être sur Tempus Horizon.
Torsten : Oui, c'est ça, mais c'était des chœurs en fait, pas vraiment du chant (ndlr : ce sont bien des chœurs, mais c'est la première fois qu'ils sont autant mis en avant).
Donc c'est une innovation d'Origins ?
Torsten : C'est différent en fait. Le but était de mettre le chant beaucoup plus au-devant ; ce n'est pas la même chose que ce que nous faisions dans le passé, on peut considérer oui que c'est une expérimentation. Nous ne voulons pas être considérés cependant comme un groupe avec du chant, nous voulons toujours être un groupe instrumental. En fait le chant était plus ou moins là depuis le début.
Lloyd : Il y avait du chant aussi sur Fragile par exemple. Le chant était là dès le premier jour.
Torsten : Depuis le début sur tous les morceaux il y avait un peu de chant, sur Origins ce qui est nouveau c'est de le pousser beaucoup plus haut. C'était un peu différent, je vais dire que pour la première fois il y avait de vrais paroles. Avant ce n'étaient que des mots mais sans phrases, comme sur Forever Lost. Mais c'est vrai que c'est la première fois que nous écrivions des paroles.
Avec l'expérience, que pensez-vous de votre premier album, The End of the Beginning ?
Torsten : C'est un disque que nous aimons. Nous l'aimons comme tout ce que nous avons fait, je ne peux pas répondre que je préfère les plus récents, j'aime tout les albums que nous avons fait depuis le début, je n'ai de regrets sur aucun de nos albums. J'aime chacun d'eux, j'adore Far from Refuge, j'adore Age of the Fifth Sun … Honnêtement il n'y a pas de disques que nous n'aimons pas. Je pense que c'est la mentalité à adopter en tant que groupe, parce que si vous faîtes de la musique pour quelqu'un d'autre, ils se peut qu'ils n'aiment pas ça et c'est fini. Nous avons fait des albums continuellement depuis 2002, et il y a tellement de bons souvenirs … Je me souviens de Lloyd regardant le DVD de Pink Floyd Live at Pompeii, ça nous a inspiré pour faire Far from Refuge. Je me souviens pour le premier album , au début c'était juste Niels et moi, dans une toute petite pièce à enregistrer ce disque. Toutes ces chansons me donnent l'impression de vivre un autre jour, il y a tellement de souvenirs qui vont avec … Je me souviens de Lloyd, venant pour la première fois, pour l'enregistrement d'All Is Violent, disant "les gars j'ai vraiment envie de contribuer au groupe, d'en faire partie", et pour nous nous répétions pour la première fois avec une vraie batterie. Tous les morceaux du premier album avait une batterie programmée et Lloyd les a réinterprété, et ça a vraiment créé ce qu'est God Is An Astronaut aujourd'hui. All Is Violent était du coup vraiment bon grâce à la nouvelle batterie, et finalement ça sonne beaucoup comme ce que nous faisons maintenant. Ensuite nous avons enregistré A Moment of Stillness, je l'aime beaucoup celui-ci, puis Far from Refuge, puis l'album éponyme qui est un de mes préférés, un album plus rock en fait mais j'aime beaucoup le rock aussi. Age of the Fifth Sun était plus dans un style rock progressif, c'est un disque que j'aime énormément aussi même si nous n'allons pas le jouer beaucoup ce soir. Et Origins est définitivement un album plus expérimental, c'était juste … quelque chose de vraiment différent par rapport à avant. Et je pense que pour le prochain album sur lequel nous travaillons actuellement est plutôt synthétique de tout ce que nous avons fait jusqu'à présent, mais en un peu plus lourd, plus sombre, peut-être aussi plus conventionnel que le dernier en date. C'est la première fois que Jamie et moi avons vraiment écrit et composé ensemble. Jamie a une très bonne voix, c'est un bon chanteur, et il veut travailler avec ça, mais sans réelles parties vocales.
Jamie : Il y a beaucoup d'harmonies aussi, mais ça reste assez sombre. Ça sonne très bon !
Torsten : Ce ne sera pas comme sur Origins où nous avons poussé le chant vraiment en avant jusqu'à la limite. Je pense qu'Origins est un bel album, c'est un album que
Jamie : En fait c'est un peu un piège en tant que groupe, on doit rester le plus actif possible, faire le plus de concerts possibles, donc on essaye d'être le plus actif que l'on peut. Être en permanence sur la route, on doit jouer le nouvel album ensemble. Du coup on doit être tout le temps en tournée, pas le temps de rester à la maison. En fait on a juste à jouer et être actif un maximum.
Voyez-vous entre les pays où vous tournez des publics vraiment différents ?
Torsten : Oui vraiment, chaque pays est différent, il y a vraiment des ambiances différentes selon les pays. Par exemple au Brésil ils sont un peu là comme à une fête, c'est vraiment pour le spectacle. Alors qu'en Allemagne ils ont plus envie de regarder, ils apprécient d'une manière complètement différente. En Russie ils n'y vont pas du tout comme à une fête, c'est vraiment différent en Russie … En Autriche ils sont un peu plus comme en Allemagne.
Jamie : En Espagne ils sont fous ! (rires)
Torsten : Oui c'est ça en Espagne ! Au Danemark ce sont vraiment des spectateurs qui regardent … C'est un peu comme si plus on va vers le Nord, plus le public préfère admirer le spectacle plutôt que de faire la fête.
Vous êtes donc quasiment tout le temps en tournée, du coup comment faîtes-vous pour composer ? Vous écrivez des morceaux en tournée ou qu'une fois rentré chez vous ?
Jamie : En fait on peut plus ou moins enregistrer quand on est en tournée, comme une démo avec un dictaphone, et une fois retourné au studio on peut le ré-enregistrer et répéter avec. Il y a un des morceaux sur le nouvel album qui est une partie de piano, et on l'a enregistrée avec l'Iphone de Torsten. Mais on peut toujours repenser à nos idées lorsqu'on est en tournée, puisqu'on passe toujours des heures ensemble sur la route. Mais c'est vrai que c'est bien qu'à peine rentré on aille directement au studio pour y poser nos nouvelles idées, sinon on est bien trop fatigués (rires).
Torsten : La majeure partie de l'écriture se passe à la maison, c'est ce qu'on essaye de faire, mais comme on passe énormément de temps à conduire on a plein de temps pour avoir de nouvelles idées, pour les améliorer, faire des nouvelles lignes de guitare, on a plein de trucs qui viennent à l'esprit.
Pouvez-vous nous présenter votre dernier album en date, Origins ?
Jamie : Euh … En fait nous avons déjà tourné spécifiquement pour cet album l'an dernier, donc là on ne pense pas que ce soit encore la présentation du nouvel album Origins, nous ne sommes plus vraiment dans la tournée Origins. Sinon on peut dire qu'il y a beaucoup de chansons issues d'Origins que les gens apprécient beaucoup, et nous en sommes bien évidemment très fiers. Je pense que c'est une bonne réponse (rires).
Quels retours avez-vous eu à propos de cet album, et plus particulièrement de l'addition de sonorités électroniques ?
Torsten : D'abord je voudrais revenir sur quelque chose, il y a un petit malentendu à propos de ces sonorités électroniques, parce que ce n'est pas un album de musique électronique. Il sonne parfois électronique, mais c'est parce que c'est un album expérimental. C'est le premier album que nous avons écrit qui sonne parfois électronique mais qui n'a pas d'enveloppe électronique. Je pense que maintenant nous avons atteint avec ce disque un niveau supérieur, avec les expérimentations. Nous sommes très heureux avec ça depuis le début, et nous le sommes toujours. Une fois sorti nous nous sommes concentrés sur les concerts pour présenter l'album, nous avons fait des dates à guichet fermé, des festivals comme ArcTangent …
Vous avez avez inclus des voix pour la première fois sur une chanson de Far from Refuge. Pourquoi en avoir remis plus de deux albums plus tard ?
Torsten : … Je ne suis pas sûr, ça devait être des chœurs.
Lloyd : Peut-être sur Tempus Horizon.
Torsten : Oui, c'est ça, mais c'était des chœurs en fait, pas vraiment du chant (ndlr : ce sont bien des chœurs, mais c'est la première fois qu'ils sont autant mis en avant).
Donc c'est une innovation d'Origins ?
Torsten : C'est différent en fait. Le but était de mettre le chant beaucoup plus au-devant ; ce n'est pas la même chose que ce que nous faisions dans le passé, on peut considérer oui que c'est une expérimentation. Nous ne voulons pas être considérés cependant comme un groupe avec du chant, nous voulons toujours être un groupe instrumental. En fait le chant était plus ou moins là depuis le début.
Lloyd : Il y avait du chant aussi sur Fragile par exemple. Le chant était là dès le premier jour.
Torsten : Depuis le début sur tous les morceaux il y avait un peu de chant, sur Origins ce qui est nouveau c'est de le pousser beaucoup plus haut. C'était un peu différent, je vais dire que pour la première fois il y avait de vrais paroles. Avant ce n'étaient que des mots mais sans phrases, comme sur Forever Lost. Mais c'est vrai que c'est la première fois que nous écrivions des paroles.
Avec l'expérience, que pensez-vous de votre premier album, The End of the Beginning ?
Torsten : C'est un disque que nous aimons. Nous l'aimons comme tout ce que nous avons fait, je ne peux pas répondre que je préfère les plus récents, j'aime tout les albums que nous avons fait depuis le début, je n'ai de regrets sur aucun de nos albums. J'aime chacun d'eux, j'adore Far from Refuge, j'adore Age of the Fifth Sun … Honnêtement il n'y a pas de disques que nous n'aimons pas. Je pense que c'est la mentalité à adopter en tant que groupe, parce que si vous faîtes de la musique pour quelqu'un d'autre, ils se peut qu'ils n'aiment pas ça et c'est fini. Nous avons fait des albums continuellement depuis 2002, et il y a tellement de bons souvenirs … Je me souviens de Lloyd regardant le DVD de Pink Floyd Live at Pompeii, ça nous a inspiré pour faire Far from Refuge. Je me souviens pour le premier album , au début c'était juste Niels et moi, dans une toute petite pièce à enregistrer ce disque. Toutes ces chansons me donnent l'impression de vivre un autre jour, il y a tellement de souvenirs qui vont avec … Je me souviens de Lloyd, venant pour la première fois, pour l'enregistrement d'All Is Violent, disant "les gars j'ai vraiment envie de contribuer au groupe, d'en faire partie", et pour nous nous répétions pour la première fois avec une vraie batterie. Tous les morceaux du premier album avait une batterie programmée et Lloyd les a réinterprété, et ça a vraiment créé ce qu'est God Is An Astronaut aujourd'hui. All Is Violent était du coup vraiment bon grâce à la nouvelle batterie, et finalement ça sonne beaucoup comme ce que nous faisons maintenant. Ensuite nous avons enregistré A Moment of Stillness, je l'aime beaucoup celui-ci, puis Far from Refuge, puis l'album éponyme qui est un de mes préférés, un album plus rock en fait mais j'aime beaucoup le rock aussi. Age of the Fifth Sun était plus dans un style rock progressif, c'est un disque que j'aime énormément aussi même si nous n'allons pas le jouer beaucoup ce soir. Et Origins est définitivement un album plus expérimental, c'était juste … quelque chose de vraiment différent par rapport à avant. Et je pense que pour le prochain album sur lequel nous travaillons actuellement est plutôt synthétique de tout ce que nous avons fait jusqu'à présent, mais en un peu plus lourd, plus sombre, peut-être aussi plus conventionnel que le dernier en date. C'est la première fois que Jamie et moi avons vraiment écrit et composé ensemble. Jamie a une très bonne voix, c'est un bon chanteur, et il veut travailler avec ça, mais sans réelles parties vocales.
Jamie : Il y a beaucoup d'harmonies aussi, mais ça reste assez sombre. Ça sonne très bon !
Torsten : Ce ne sera pas comme sur Origins où nous avons poussé le chant vraiment en avant jusqu'à la limite. Je pense qu'Origins est un bel album, c'est un album que
nous devions faire à ce moment précis. En réalité si nous avions sorti ce disque en premier, les gens auraient dit "Oh vous ne pouvez pas changer un peu, vous ne voulez pas faire quelque chose un peu différent ?". Je pense que nous avons poussé ça si loin avec Origins, que les gens maintenant pensent "ok cette fois vous pouvez faire quelque chose d'un peu différent". J'aime toujours beaucoup Origins, mais je ne pense pas qu'on recommence un jour à pousser le chant à ce point-là sur les prochains albums.
Jamie : Un de mes morceaux favoris est Strange Steps d'ailleurs, je l'aime beaucoup celui-là.
Torsten : C'était vraiment dans un genre rock progressif, avec la manière dont sonnent les frappes de la batterie, comme une horloge.
Jamie : À la base ce n'était pas prévu pour être un titre de l'album, mais finalement comme il nous disait à tous quelque chose de bien on l'a mis.
Torsten : Il y a aussi quelques titres que nous avions plus l'habitude de jouer en concert, comme Red Moon Lagoon.
Jamie: D'ailleurs je trouve qu'avec celui-ci on a plutôt bien enregistré l'énergie du groupe de concert.
Lloyd : Je me demande si sur l'album à la base ce n'était pas une batterie programmée.
Torsten : Oui c'était une batterie programmée, c'était un peu voulu, mais maintenant on la joue avec Lloyd. Je trouve que la version avec Lloyd est moins étrange, mais peut-être un peu plus funky. C'est probablement l'un des meilleurs morceaux pour le show du nouvel album. C'est comique parce que pour Dark Passenger nous avons travaillé dessus, mais encore jamais en concert avec Lloyd logiquement. Donc c'est la première fois que nous allons la jouer en concert avec Lloyd.
Lloyd : Je ne l'ai écoutée que deux fois durant la semaine (rires) !
Torsten : On verra bien ce que ça donnera !
Quand God Is An Astronaut a débuté en 2002 vous étiez trois, ou même deux, et …
Torsten : Oui en fait nous étions deux au commencement, c'était juste Niels et moi, comme un simple projet, avec des batteries programmées, nous n'étions finalement pas vraiment ensemble à ce moment-là. L'album était bon mais pour moi le vrai début était quand God Is An Astronaut a commencé à faire des spectacles, avant c'était juste comme un projet studio. Nous avons fait peut-être trois ou quatre concerts avant que Lloyd n'intègre le groupe. Le vrai premier concert avec Lloyd était en 2004 en fait. Il y avait déjà à la base les mélodies, le fond, les vibrations, et ça a continué en ce sens.
Est-ce que la manière de composer a changé entre 2002 et maintenant ?
Torsten : Pas avec le nouvel album, mais avec Origins oui. Il s'agissait plus de jouer des sons, d'expérimenter, de créer des petites parties indépendantes plutôt que de composer directement avec la guitare. Les nouvelles chansons sont plus comme … c'est un peu comme si elles avaient été écrites il y a cinq ou six ans, parce que sur Origins c'était vraiment quelque chose de nouveau pour nous, essayer des bruits étranges, les accorder, les assembler. Ce n'était pas simplement moi et Jamie avec les guitares, et Lloyd frappant sa batterie. Nous sommes un peu en train de revenir à ce qu'on faisait avant Origins.
Vous aviez sorti les albums précédents sous votre propre label, Revive Records, et Origins avec Rocket Girl. Pourquoi ce changement ?
Torsten : On était de plus en plus occupé, avec les tournées, et on s'est dit que ce serait peut-être mieux finalement. Et puis on est passé à quelque chose de plus expérimental, on avait besoin d'un coup de pouce pour la promotion. Cette fois pour le prochain album ce sera juste jouer la musique que l'on apprécie, on ferme les portes, on se fiche un peu de tout ça.
Jamie : On est pas vraiment intéressés par tout ça de toute façon, on veut juste jouer la musique qui nous fait plaisir. On ne propose pas de vidéos, pas de clips, il y a juste nos albums et les concerts.
Certains pensent que vous êtes un groupe de metal, d'autres de post-rock, et vous, qu'en pensez-vous ?
Torsten : On est un peu tout ça, notre musique comprend des éléments post-rock, et l'influence du metal évidente, c'est un mélange des deux. Ça change aussi selon les albums, selon les expérimentations, notre musique a plusieurs aspects différents. Par exemple là on part vraiment sur quelque chose de plus lourd. Je pense que les fans de metal apprécient la puissance de notre musique, et les fans de post-rock apprécient les mélodies.
Jamie : Et puis vous pouvez nous mettre dans la catégorie que vous voulez, post-rock, post-metal, ce qui compte c'est que c'est un groupe qui joue avec son cœur. On s'est toujours dit que les étiquettes ce n'était pas important pour nous, ce qui importe c'est que les gens s'y retrouvent, qu'ils apprécient les albums et les concerts.
Torsten : En plus on ne peut pas vraiment rentrer dans une catégorie précise. Si on dit post-rock c'est trop vague, et ça ne nous représente pas vraiment. Il y a des groupes qui jouent du post-rock, comme Mogwai bien sûr, et pourtant leur musique ne ressemble pas à la nôtre.
Jamie : Du coup si on nous met dans la même catégorie c'est confus.
Torsten : Et comme on ajoute des éléments de musique électronique, d'ambient, de trance … Il n'y a pas de metal dans sa forme pure, mais les influences metal sont clairement là. Et je pense que les groupes de metal n'ont pas les mêmes caractéristiques que nous, un groupe de metal n'ajoute pas d'éléments électroniques de la même manière que nous le faisons. Nous on essaye un peu de marier les différentes façon de faire. Et puis on donne plus d'importance à la trance.
Jamie : On s'est concentré là-dessus aussi sur le prochain album, sur les lignes de basse particulièrement, ce qui va donner un rendu plus lourd. C'est vraiment ce qu'on a essayé de capturer, une essence plus lourde.
Torsten : Ça a un petit côté dubstep en fait.
Est-ce qu'il y a des groupes auxquels vous aimeriez être comparés ?
Torsten : Non, non pas vraiment. Il y a des groupes que l'on a mentionné, ce sont des groupes que l'on aime bien, mais je ne pense pas que nos musiques soient comparables.
Jamie : Et si on écrit avec notre cœur je ne vois pas comment on pourrait nous comparer avec un autre groupe, c'est quelque chose de vraiment unique.
Torsten : Je pense que dans le monde du post-rock, personne n'a jamais réussi à nous copier. Je ne pense pas de toute façon que ce soit possible de nous copier, ce qu'on écrit et qu'on joue est très personnel, qui d'autre pourrait reproduire ça ? Nos émotions vont de pair avec notre musique, ça convient parfaitement, il n'y a que nous pour jouer cette musique, personne d'autre.
On change de sujet ; comment est-ce que vous vous organisez pour le mix, le mastering, la production ?
Torsten : C'est moi qui m'occupe du mix et de l'enregistrement. Pour le prochain album Jamie commence à s'y impliquer un peu, Niels aussi. Le mastering c'est un gars qui s'appelle Tim Young, de Metropolis, qui s'en charge. Au début je pensais que le mastering c'était juste une question de mettre l'enregistrement plus lourd, plus fort, c'était un peu comme ça que je le voyais au début. Mais maintenant je comprends bien qu'il y a un vrai travail de finesse derrière, le but c'est que où que l'on soit l'album sonne bien, c'est ça le mastering. Mettre le son au-devant c'est juste un aspect, ce qui compte c'est que l'album sonne bien avec un casque, dans la voiture, à la radio, dans les studios …
Lloyd est votre batteur studio, et Stephen est votre batteur live, pourquoi cette configuration ?
Torsten : À une époque on a vraiment commencé à faire de plus en plus de concerts, et puis il y avait d'un autre côté les périodes d'enregistrement au studio. Et puis ça s'est un peu fait naturellement, c'est comme ça que ça devais se faire et pas autrement. Pour Jamie, Niels et moi ça ne posait aucun problème de partir très
Jamie : Un de mes morceaux favoris est Strange Steps d'ailleurs, je l'aime beaucoup celui-là.
Torsten : C'était vraiment dans un genre rock progressif, avec la manière dont sonnent les frappes de la batterie, comme une horloge.
Jamie : À la base ce n'était pas prévu pour être un titre de l'album, mais finalement comme il nous disait à tous quelque chose de bien on l'a mis.
Torsten : Il y a aussi quelques titres que nous avions plus l'habitude de jouer en concert, comme Red Moon Lagoon.
Jamie: D'ailleurs je trouve qu'avec celui-ci on a plutôt bien enregistré l'énergie du groupe de concert.
Lloyd : Je me demande si sur l'album à la base ce n'était pas une batterie programmée.
Torsten : Oui c'était une batterie programmée, c'était un peu voulu, mais maintenant on la joue avec Lloyd. Je trouve que la version avec Lloyd est moins étrange, mais peut-être un peu plus funky. C'est probablement l'un des meilleurs morceaux pour le show du nouvel album. C'est comique parce que pour Dark Passenger nous avons travaillé dessus, mais encore jamais en concert avec Lloyd logiquement. Donc c'est la première fois que nous allons la jouer en concert avec Lloyd.
Lloyd : Je ne l'ai écoutée que deux fois durant la semaine (rires) !
Torsten : On verra bien ce que ça donnera !
Quand God Is An Astronaut a débuté en 2002 vous étiez trois, ou même deux, et …
Torsten : Oui en fait nous étions deux au commencement, c'était juste Niels et moi, comme un simple projet, avec des batteries programmées, nous n'étions finalement pas vraiment ensemble à ce moment-là. L'album était bon mais pour moi le vrai début était quand God Is An Astronaut a commencé à faire des spectacles, avant c'était juste comme un projet studio. Nous avons fait peut-être trois ou quatre concerts avant que Lloyd n'intègre le groupe. Le vrai premier concert avec Lloyd était en 2004 en fait. Il y avait déjà à la base les mélodies, le fond, les vibrations, et ça a continué en ce sens.
Est-ce que la manière de composer a changé entre 2002 et maintenant ?
Torsten : Pas avec le nouvel album, mais avec Origins oui. Il s'agissait plus de jouer des sons, d'expérimenter, de créer des petites parties indépendantes plutôt que de composer directement avec la guitare. Les nouvelles chansons sont plus comme … c'est un peu comme si elles avaient été écrites il y a cinq ou six ans, parce que sur Origins c'était vraiment quelque chose de nouveau pour nous, essayer des bruits étranges, les accorder, les assembler. Ce n'était pas simplement moi et Jamie avec les guitares, et Lloyd frappant sa batterie. Nous sommes un peu en train de revenir à ce qu'on faisait avant Origins.
Vous aviez sorti les albums précédents sous votre propre label, Revive Records, et Origins avec Rocket Girl. Pourquoi ce changement ?
Torsten : On était de plus en plus occupé, avec les tournées, et on s'est dit que ce serait peut-être mieux finalement. Et puis on est passé à quelque chose de plus expérimental, on avait besoin d'un coup de pouce pour la promotion. Cette fois pour le prochain album ce sera juste jouer la musique que l'on apprécie, on ferme les portes, on se fiche un peu de tout ça.
Jamie : On est pas vraiment intéressés par tout ça de toute façon, on veut juste jouer la musique qui nous fait plaisir. On ne propose pas de vidéos, pas de clips, il y a juste nos albums et les concerts.
Certains pensent que vous êtes un groupe de metal, d'autres de post-rock, et vous, qu'en pensez-vous ?
Torsten : On est un peu tout ça, notre musique comprend des éléments post-rock, et l'influence du metal évidente, c'est un mélange des deux. Ça change aussi selon les albums, selon les expérimentations, notre musique a plusieurs aspects différents. Par exemple là on part vraiment sur quelque chose de plus lourd. Je pense que les fans de metal apprécient la puissance de notre musique, et les fans de post-rock apprécient les mélodies.
Jamie : Et puis vous pouvez nous mettre dans la catégorie que vous voulez, post-rock, post-metal, ce qui compte c'est que c'est un groupe qui joue avec son cœur. On s'est toujours dit que les étiquettes ce n'était pas important pour nous, ce qui importe c'est que les gens s'y retrouvent, qu'ils apprécient les albums et les concerts.
Torsten : En plus on ne peut pas vraiment rentrer dans une catégorie précise. Si on dit post-rock c'est trop vague, et ça ne nous représente pas vraiment. Il y a des groupes qui jouent du post-rock, comme Mogwai bien sûr, et pourtant leur musique ne ressemble pas à la nôtre.
Jamie : Du coup si on nous met dans la même catégorie c'est confus.
Torsten : Et comme on ajoute des éléments de musique électronique, d'ambient, de trance … Il n'y a pas de metal dans sa forme pure, mais les influences metal sont clairement là. Et je pense que les groupes de metal n'ont pas les mêmes caractéristiques que nous, un groupe de metal n'ajoute pas d'éléments électroniques de la même manière que nous le faisons. Nous on essaye un peu de marier les différentes façon de faire. Et puis on donne plus d'importance à la trance.
Jamie : On s'est concentré là-dessus aussi sur le prochain album, sur les lignes de basse particulièrement, ce qui va donner un rendu plus lourd. C'est vraiment ce qu'on a essayé de capturer, une essence plus lourde.
Torsten : Ça a un petit côté dubstep en fait.
Est-ce qu'il y a des groupes auxquels vous aimeriez être comparés ?
Torsten : Non, non pas vraiment. Il y a des groupes que l'on a mentionné, ce sont des groupes que l'on aime bien, mais je ne pense pas que nos musiques soient comparables.
Jamie : Et si on écrit avec notre cœur je ne vois pas comment on pourrait nous comparer avec un autre groupe, c'est quelque chose de vraiment unique.
Torsten : Je pense que dans le monde du post-rock, personne n'a jamais réussi à nous copier. Je ne pense pas de toute façon que ce soit possible de nous copier, ce qu'on écrit et qu'on joue est très personnel, qui d'autre pourrait reproduire ça ? Nos émotions vont de pair avec notre musique, ça convient parfaitement, il n'y a que nous pour jouer cette musique, personne d'autre.
On change de sujet ; comment est-ce que vous vous organisez pour le mix, le mastering, la production ?
Torsten : C'est moi qui m'occupe du mix et de l'enregistrement. Pour le prochain album Jamie commence à s'y impliquer un peu, Niels aussi. Le mastering c'est un gars qui s'appelle Tim Young, de Metropolis, qui s'en charge. Au début je pensais que le mastering c'était juste une question de mettre l'enregistrement plus lourd, plus fort, c'était un peu comme ça que je le voyais au début. Mais maintenant je comprends bien qu'il y a un vrai travail de finesse derrière, le but c'est que où que l'on soit l'album sonne bien, c'est ça le mastering. Mettre le son au-devant c'est juste un aspect, ce qui compte c'est que l'album sonne bien avec un casque, dans la voiture, à la radio, dans les studios …
Lloyd est votre batteur studio, et Stephen est votre batteur live, pourquoi cette configuration ?
Torsten : À une époque on a vraiment commencé à faire de plus en plus de concerts, et puis il y avait d'un autre côté les périodes d'enregistrement au studio. Et puis ça s'est un peu fait naturellement, c'est comme ça que ça devais se faire et pas autrement. Pour Jamie, Niels et moi ça ne posait aucun problème de partir très
longtemps en tournée, nous n'avons pas de travail à côté. Lloyd avait un bon travail, qu'il a toujours, il a une famille dont il doit s'occuper …
Lloyd : Oui je dois obligatoirement rester auprès de ma famille, une tournée aussi longue que ce que fait God Is An Astronaut actuellement n'est pas possible pour moi. J'apprécie toujours autant d'être en studio avec le groupe, je suis fier de ce que je fais avec eux.
Jamie : Comme toujours c'est Lloyd qui joue sur le nouvel album, et ça sonne incroyablement bien, c'est une des forces du groupe.
Torsten : Ce n'est pas pareil que pour Stephen. Stephen a un jeu très bon aussi, nous apprécions beaucoup faire les concerts avec lui, mais on remarque que Lloyd a une part importante dans l'identité du groupe, sans lui ça aurait été complètement différent. Lloyd a un jeu très riche, ce n'est vraiment pas la même chose que Stephen.
Les deux concerts précédents en France ont été annulé, Stephen a eu quelques problèmes, que s'est-il passé ?
Jamie : Il s'est fait piqué par des insectes de lit le jour du concert.
Torsten : On ne sait toujours pas ce que c'est, on pense qu'il a choppé ça à l'hôtel.
Jamie : Et quand on l'a remarqué la bactérie était déjà partout dans sa jambe, et ça très vite gonflé, sa jambe faisait trois fois sa taille normale. Il ne pouvait plus du tout jouer. On fait le concert en Suisse, et juste après il n'en pouvait plus, il ne pouvait presque plus bouger du tout.
Torsten : Il est quand même incroyable d'avoir tenu tout le show. En même temps ça n'avait pas l'air très douloureux, juste gourd. Du coup on a prit un jour de pause, il a été à l'hôpital et le docteur lui a interdit de continuer à jouer pour les jours suivants.
Jamie : C'est très sérieux.
Torsten : C'était son anniversaire en plus. On a vite appelé Lloyd, je savais qu'il ne travaillait pas à ce moment-là, on a eu de la chance. Il a prit très rapidement un avion pour l'amener à Paris pour qu'on puisse reprendre la tournée avec lui. On a eu quatre cinq jours de vide complet, avec rien à faire, on perdait de l'argent tous les jours, ça ne pouvait pas durer longtemps pour nous. Pour Stephen c'est un peu compliqué, parce que c'est comme s'il perdait son travail temporairement, on s'est mis d'accord et il ne reprendra que quand il s'en sentira entièrement capable. On va essayer de refaire les concerts annulés en France début décembre, à la fin de la tournée normale, on va voir ce qu'on peut faire pour ça.
Jamie : Il nous a dit qu'il allait mieux, on pense que dans deux semaines se sera bon.
Torsten : C'est un peu étrange, parce que ça va vraiment être un show différent ce soir, et les soirs d'après. On a plus l'habitude de jouer avec Lloyd en concert, mais on va y prendre beaucoup de plaisir, ça nous rend vraiment très heureux de rejouer sur scène avec Lloyd.
Comme de la nostalgie ?
Torsten : Oui, c'est de la nostalgie pour moi.
Jamie : C'est très dangereux pour moi d'être sur la même scène que Lloyd, parce que je suis tellement impressionné par son jeu que j'oublie ce que je fais ! (rires)
Torsten : Encore une fois ça va être bizarre, parce que Jamie est un peu le frontman, c'est le frontman en fait, et il y a une très forte connexion entre lui et le batteur.
Lloyd : Je n'arrive pas à jouer quand il me regarde, il faut qu'il arrête ça ! (rires)
Torsten : Durant tout le concert tout le monde sur scène ne va pas arrêter de se regarder, ça va être très étrange (rires).
Jamie : Tu vois, on a eu des graves problèmes récemment, mais maintenant qu'on sait que Stephen va mieux on peut s'amuser, ça montre qu'on s'entend toujours très bien avec Lloyd, ce qui compte c'est que ce soir ça va probablement être l'un de nos meilleurs concerts (ndlr : je confirme) et ça restera dans nos mémoires. On est vraiment conscient que c'est une date particulière pour nous, donc on va marquer le coup.
Torsten : L'alchimie d'autrefois est toujours présente, on va avoir une très bonne section rythmique ce soir (ndlr : là encore je confirme). Il y a des chose qu'on ne faisait plus qu'on va refaire ce soir, on va bouger différemment. C'est un peu comme un nouveau départ, les gens se souviendront bien de ce concert à Paris, et puis ils auront l'opportunité de voir ce à quoi ressemblait le line-up original sur scène. Je suis très excité à l'idée de jouer ce concert spécial, ça va être mémorable !
Vous n'êtes pas nerveux ? Ni anxieux ?
Torsten : Non, pas du tout. Je suis rarement nerveux avant un concert, et là pas du tout, nous sommes très détendus comme tu as pu le remarquer !
Jamie : Nous sommes très positifs.
Torsten : Je ne peux pas être anxieux, ça va être la première fois de l'année qu'on joue avec Lloyd, on ne peux pas avoir de stress. Je ne m'attendais pas à rejouer avec lui de sitôt, c'est très triste pour Stephen, mais ça reste malgré tout l'opportunité d'un super moment pour nous. Finalement nous pouvons nous estimer très heureux d'avoir à la fois Stephen et Lloyd, nous avons deux batteurs compétents avec qui on peux passer des très bons moments, que ce soit en studio ou sur la scène. Un autre groupe aurait été très embêté à notre place, mais nous on peut continuer, et en plus on va prendre du plaisir à continuer avec Lloyd.
Et en même temps vous êtes en train de travailler sur un nouvel album, vous en avez déjà dit quelques mots, que pouvez-vous dire de plus là-dessus ?
Jamie : Oui nous travaillons en ce moment sur notre prochain album, et ce qu'on va essayer de faire c'est rapprocher les deux mondes différents que sont le monde du studio et le monde du concert. Assez sombre, assez lourd, assez énergique, tout en gardant ce qui fait le son de God Is An Astronaut. Un peu comme Torsten l'a dit c'est un peu un retour à ce qu'on faisait sur les albums précédents, du fait de ne pas continuer dans la lignée d'Origins.
Torsten : On trouvait très intéressante la différence entre notre son studio et notre son en concert, c'est pour ça qu'on veut mélanger les deux. On va plus travailler avec la basse cette fois. Ah voilà Niels !
Niels : Salut, moi c'est Niels, je suis le bassiste !
Salut ! Je suis désolé, l'interview arrivait à sa fin, donc si tu veux dire quelque chose, n'importe quoi, vas-y !
Torsten : Pas de chance (rires). Eh, parle-lui de ton projet parallèle !
Niels : Et bien c'est un projet à base de Doom Metal, Black Metal, avec Jamie. Ça s'appelle Architects of Doom et ça sortira l'an prochain.
Jamie : Ça nous permet d'essayer d'autres choses, notamment au niveau du chant, on s'amuse à crier et quand on regarde les cadrans qui mesurent la puissance du chant ça part dans le rouge ! (rires)
Niels : Ce projet est un peu comme des vacances pour nous, on voulais faire quelque chose d'autre pour changer.
J'ai une question qui me vient à l'esprit que maintenant : vous avez sorti un EP, A Moment of Stillness, en 2006 entre deux full-lenghts, pourquoi ?
Torsten : C'était prévu à la base pour être un album complet, juste après All Is Violent, All Is Bright, encore plus atmosphérique, mais finalement on en a fait un EP avec entre autres de B-Sides de Far From Refuge. Il y a des morceaux composés juste pour cet album aussi, l'éponyme, Frozen Twilight, que j'aime énormément.
Niels : Oui, il y en avait une reprise de All Is Violent, mais deux étaient toutes neuves, ça fait un mini-album pour elles seules.
Torsten : C'était juste après All Is Violent, vraiment juste après, c'est pour ça qu'il y a la même ambiance, très proche.
Niels : Et puis la tracklist dépend des éditions, aux Japon ils ont plus de titre qu'en Europe je crois.
Et bien merci beaucoup à vous tous !
Merci à toi, c'était un plaisir de te rencontrer ! À la prochaine fois !
Lloyd : Oui je dois obligatoirement rester auprès de ma famille, une tournée aussi longue que ce que fait God Is An Astronaut actuellement n'est pas possible pour moi. J'apprécie toujours autant d'être en studio avec le groupe, je suis fier de ce que je fais avec eux.
Jamie : Comme toujours c'est Lloyd qui joue sur le nouvel album, et ça sonne incroyablement bien, c'est une des forces du groupe.
Torsten : Ce n'est pas pareil que pour Stephen. Stephen a un jeu très bon aussi, nous apprécions beaucoup faire les concerts avec lui, mais on remarque que Lloyd a une part importante dans l'identité du groupe, sans lui ça aurait été complètement différent. Lloyd a un jeu très riche, ce n'est vraiment pas la même chose que Stephen.
Les deux concerts précédents en France ont été annulé, Stephen a eu quelques problèmes, que s'est-il passé ?
Jamie : Il s'est fait piqué par des insectes de lit le jour du concert.
Torsten : On ne sait toujours pas ce que c'est, on pense qu'il a choppé ça à l'hôtel.
Jamie : Et quand on l'a remarqué la bactérie était déjà partout dans sa jambe, et ça très vite gonflé, sa jambe faisait trois fois sa taille normale. Il ne pouvait plus du tout jouer. On fait le concert en Suisse, et juste après il n'en pouvait plus, il ne pouvait presque plus bouger du tout.
Torsten : Il est quand même incroyable d'avoir tenu tout le show. En même temps ça n'avait pas l'air très douloureux, juste gourd. Du coup on a prit un jour de pause, il a été à l'hôpital et le docteur lui a interdit de continuer à jouer pour les jours suivants.
Jamie : C'est très sérieux.
Torsten : C'était son anniversaire en plus. On a vite appelé Lloyd, je savais qu'il ne travaillait pas à ce moment-là, on a eu de la chance. Il a prit très rapidement un avion pour l'amener à Paris pour qu'on puisse reprendre la tournée avec lui. On a eu quatre cinq jours de vide complet, avec rien à faire, on perdait de l'argent tous les jours, ça ne pouvait pas durer longtemps pour nous. Pour Stephen c'est un peu compliqué, parce que c'est comme s'il perdait son travail temporairement, on s'est mis d'accord et il ne reprendra que quand il s'en sentira entièrement capable. On va essayer de refaire les concerts annulés en France début décembre, à la fin de la tournée normale, on va voir ce qu'on peut faire pour ça.
Jamie : Il nous a dit qu'il allait mieux, on pense que dans deux semaines se sera bon.
Torsten : C'est un peu étrange, parce que ça va vraiment être un show différent ce soir, et les soirs d'après. On a plus l'habitude de jouer avec Lloyd en concert, mais on va y prendre beaucoup de plaisir, ça nous rend vraiment très heureux de rejouer sur scène avec Lloyd.
Comme de la nostalgie ?
Torsten : Oui, c'est de la nostalgie pour moi.
Jamie : C'est très dangereux pour moi d'être sur la même scène que Lloyd, parce que je suis tellement impressionné par son jeu que j'oublie ce que je fais ! (rires)
Torsten : Encore une fois ça va être bizarre, parce que Jamie est un peu le frontman, c'est le frontman en fait, et il y a une très forte connexion entre lui et le batteur.
Lloyd : Je n'arrive pas à jouer quand il me regarde, il faut qu'il arrête ça ! (rires)
Torsten : Durant tout le concert tout le monde sur scène ne va pas arrêter de se regarder, ça va être très étrange (rires).
Jamie : Tu vois, on a eu des graves problèmes récemment, mais maintenant qu'on sait que Stephen va mieux on peut s'amuser, ça montre qu'on s'entend toujours très bien avec Lloyd, ce qui compte c'est que ce soir ça va probablement être l'un de nos meilleurs concerts (ndlr : je confirme) et ça restera dans nos mémoires. On est vraiment conscient que c'est une date particulière pour nous, donc on va marquer le coup.
Torsten : L'alchimie d'autrefois est toujours présente, on va avoir une très bonne section rythmique ce soir (ndlr : là encore je confirme). Il y a des chose qu'on ne faisait plus qu'on va refaire ce soir, on va bouger différemment. C'est un peu comme un nouveau départ, les gens se souviendront bien de ce concert à Paris, et puis ils auront l'opportunité de voir ce à quoi ressemblait le line-up original sur scène. Je suis très excité à l'idée de jouer ce concert spécial, ça va être mémorable !
Vous n'êtes pas nerveux ? Ni anxieux ?
Torsten : Non, pas du tout. Je suis rarement nerveux avant un concert, et là pas du tout, nous sommes très détendus comme tu as pu le remarquer !
Jamie : Nous sommes très positifs.
Torsten : Je ne peux pas être anxieux, ça va être la première fois de l'année qu'on joue avec Lloyd, on ne peux pas avoir de stress. Je ne m'attendais pas à rejouer avec lui de sitôt, c'est très triste pour Stephen, mais ça reste malgré tout l'opportunité d'un super moment pour nous. Finalement nous pouvons nous estimer très heureux d'avoir à la fois Stephen et Lloyd, nous avons deux batteurs compétents avec qui on peux passer des très bons moments, que ce soit en studio ou sur la scène. Un autre groupe aurait été très embêté à notre place, mais nous on peut continuer, et en plus on va prendre du plaisir à continuer avec Lloyd.
Et en même temps vous êtes en train de travailler sur un nouvel album, vous en avez déjà dit quelques mots, que pouvez-vous dire de plus là-dessus ?
Jamie : Oui nous travaillons en ce moment sur notre prochain album, et ce qu'on va essayer de faire c'est rapprocher les deux mondes différents que sont le monde du studio et le monde du concert. Assez sombre, assez lourd, assez énergique, tout en gardant ce qui fait le son de God Is An Astronaut. Un peu comme Torsten l'a dit c'est un peu un retour à ce qu'on faisait sur les albums précédents, du fait de ne pas continuer dans la lignée d'Origins.
Torsten : On trouvait très intéressante la différence entre notre son studio et notre son en concert, c'est pour ça qu'on veut mélanger les deux. On va plus travailler avec la basse cette fois. Ah voilà Niels !
Niels : Salut, moi c'est Niels, je suis le bassiste !
Salut ! Je suis désolé, l'interview arrivait à sa fin, donc si tu veux dire quelque chose, n'importe quoi, vas-y !
Torsten : Pas de chance (rires). Eh, parle-lui de ton projet parallèle !
Niels : Et bien c'est un projet à base de Doom Metal, Black Metal, avec Jamie. Ça s'appelle Architects of Doom et ça sortira l'an prochain.
Jamie : Ça nous permet d'essayer d'autres choses, notamment au niveau du chant, on s'amuse à crier et quand on regarde les cadrans qui mesurent la puissance du chant ça part dans le rouge ! (rires)
Niels : Ce projet est un peu comme des vacances pour nous, on voulais faire quelque chose d'autre pour changer.
J'ai une question qui me vient à l'esprit que maintenant : vous avez sorti un EP, A Moment of Stillness, en 2006 entre deux full-lenghts, pourquoi ?
Torsten : C'était prévu à la base pour être un album complet, juste après All Is Violent, All Is Bright, encore plus atmosphérique, mais finalement on en a fait un EP avec entre autres de B-Sides de Far From Refuge. Il y a des morceaux composés juste pour cet album aussi, l'éponyme, Frozen Twilight, que j'aime énormément.
Niels : Oui, il y en avait une reprise de All Is Violent, mais deux étaient toutes neuves, ça fait un mini-album pour elles seules.
Torsten : C'était juste après All Is Violent, vraiment juste après, c'est pour ça qu'il y a la même ambiance, très proche.
Niels : Et puis la tracklist dépend des éditions, aux Japon ils ont plus de titre qu'en Europe je crois.
Et bien merci beaucoup à vous tous !
Merci à toi, c'était un plaisir de te rencontrer ! À la prochaine fois !
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interview réalisée par LeLoupArctique
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