Laetitia Sheriff a commencé presque par hasard, en présentant quelques chansons comme cadeau au vernissage d’une amie. L’essentiel est déjà là, une voix qui ne retient rien et des mélodies qu’on retient.

Devant l’enthousiasme des amis lillois qui la portent, elle décide de creuser le sillon, et chante des textes de Yeats avec pour seul accompagnement sa basse, sa guitare ou son mélodéon. C’est donc seule qu’elle enchaîne des dizaines de concerts où le public tombe sous sa candeur, pressentant qu’il s’agit là de quelque chose d’important. Et les comparaisons faciles avec PJ Harvey ou Catpower, dont on affuble rapidement la première demoiselle à guitare, fondent au bout de quelques mesures.

Durant cette période, elle affine son univers où elle introduit de plus en plus ses propres textes, de petits tableaux avec pour sujet principal : les rapports humains.

C’est lors d’une date commune avec Dominique A, qu’elle rencontre le guitariste Olivier Mellano qui la rejoint en invité sur certaines dates. Lorsque l’idée d’un album se précise, Olivier convie Gaël Desbois, avec qui il travaille depuis 16 ans, pour tenir la batterie.

Le trio enregistre en 2004 le premier album de Laetitia, Codification, dont tous les textes sont en anglais. Ils partent ensuite pour une tournée qui les amène notamment au Printemps de Bourges et aux Vieilles Charrues.

En 2007, elle accompagne la compagnie de danse Hervé Koubi. Elle compose la musique du documentaire La communauté 28 d'Hélène Desplanques. Elle joue également comme bassiste dans le groupe Trunks.

Toujours avec Olivier Mellano et Gaël Desbois, un deuxième album est enregistré lors d'une résidence à l'Antipode en septembre 2007. L'album sort en mai 2008 sous le titre Games over chez Fargo Records où elle a signé avec son groupe.

En 2009, elle accompagne à la basse le chanteur et guitariste Piers Faccini, avec lequel elle part en tournée.






Source : Naive Records, Wikipedia