1976 :
Deep Purple se sépare.
1979 : Ozzy Osbourne renvoyé de Black Sabbath.
19 février 1980 : Mort de Bon Scott due à une consommation abusive d'alcool.
25 septembre 1980 : Décès de John Bonham et séparation de
Led Zeppelin.
[…]
Début 1981, le Hard Rock a changé. Finie la folie du début des 70’s mené par
Led Zeppelin,
Deep Purple et Black Sabbath. Le géant londonien a perdu de manière tragique son batteur conduisant malheureusement à la séparation du groupe, renvoi du Madman de Black Sabbath suite à son comportement et des diverses drogues le transformant en véritable loque, dissolution de
Deep Purple et départ de Blackmore pour former Raibow qui fera connaître Dio, et enfin la triste mort de Bon Scott, peut-être l’un des chanteurs le plus charismatique au monde… Bref, on est maintenant loin, mais très loin des débuts du genre ! Et pourtant, un groupe va parvenir à renouveler ce style, le rendant plus accessible sans pour autant tout public, lui donner un visage plus hargneux sans en oublier la tendresse. Fondateur du mouvement Hair Metal/Glam Metal, le groupe californien va renouveler le Hard Rock de manière radicale, et ainsi être le père de toute une génération de groupes américains…
Mötley Crüe c’est d’abord une symbiose parfaite de 4 « bad boys » qui n’ont quasi aucune expérience musicale (hormis Tommy Lee) et carburant à la drogue, au
Sexe et au Rock N’ Roll. Le leader (et compositeur principal) se nomme Nikki Six : délinquant, voleur, drogué,… Bref, rien ni personne n’aurait pu prédire son avenir. Le bassiste, après avoir fait la rencontre de Tommy Lee, fonda à l’aide de celui-ci le groupe dont il est question :
Mötley Crüe. Ensuite s’ajouteront Mick Mars et Vince Neil, ce dernier étant ami de lycée du batteur.
Et pour commencer, il y a cette pochette, vraiment emblématique du Crüe, qui donne déjà le ton de la galette, du Hard Rock comme on en avait encore jamais vu. Sortit sur leur propre label (Leathür Records) nouvellement crée pour l’occasion (ensuite remastérisé par Elektra Records un an plus tard),
Too Fast for Love se veut comme dit plus haut, une cassure dans le Hard Rock, une manière inédite de composer. Car
Mötley Crüe ne possède ni la qualité vocale d’un
Robert Plant, ni la complexité d’un
Deep Purple et encore moins un niveau technique égalant Van Halen ! Non, le succès du groupe est dû à cette sincérité dans leur musique et de son charisme phénoménal (ainsi qu’à tous leurs déboires), car même si les solos sont limite merdiques, ou la voix presque fausse, ce premier opus est empreint d’une magie indéfinissable qui fait que l’on pardonne toutes ces maladresses.
Et pourtant le tube qu’est "Live
Wire" n’a en soit sur le papier rien d’extraordinaire : un riff simpliste, un solo potable et une voix qui n’a rien d’incroyable. Et pourtant quelle fougue ! Quelle énergie ! Les’ricains nous montrent là que l’on n’a pas besoin de solos sans fins et d’une complexité rare pour nous éblouir, ou même d’une voix digne de Ian Gillan. Non, juste de la sincérité et de l’énergie, voici la recette miracle du groupe. Et si certains pensent que je suis trop sévère à propos de leur niveau technique, écoutez la chanson suivante qui est l’exemple parfait. "Come on and Dance" possède sûrement l’un des solos les plus horribles de toute l’histoire du Rock, sans parler de Vince qui peine à poser un chant correct sur les couplets. Et pourtant c’est toujours aussi bon…
Et des hits, il y en a des tonnes : de la chanson éponyme à "Take Me to the Top" en passant par le génial "Starry Eye"s. Et pourtant, leur côté « sauvage » est quelques fois rangé au placard, histoire de nous sortir des ballades des plus délicieuses tel que "On with the Show". Vince se fait touchant et d’une douceur agréable, pour nous entrainer dans un refrain incroyable parfaitement destiné aux concerts visant à faire reprendre tout cela en chœur par un publique hypnotisé par une telle démonstration de tendresse.
Impressionnant, voilà comment on peut résumer l’album, des défauts techniques évidents mais passant au second plan lors de l’écoute de l’opus. D’une magie envoûtante,
Too Fast for Love se veut comme l’un des premiers albums de Glam/Hair Metal, et influencera des groupes par dizaines. La machine se met en marche, car tout cela n’est que le début d’une grande aventure…
Un album rock n roll des postures rock n roll Motley a été l'un des groupes phares des années 80 .Le ressenti après ta chronique est bien le même qu’après écoute, des musicos moyens,des chansons moyenne mais quelle fougue quelle hargne et oui ils remplissaient les pages de magazine "enfer mag " hard rock mag " " kerrang" et Zegut nous en redonnait au camping des flots bleu du bonheur cet album
Merci
Mais j'accroche bien à tes chros. Continue !
Et pour Mötley Crüe, leur coté "too much" ne me dérange absolument car c'est leur mode de vie comme ça l'a toujours été, contrairement à la vague Revival qui ne semble que plagier leurs ainés, les rendant assez pitoyable en somme car on n'y croit pas.
Par contre, le coté parodique d'un Steel Panther ne me dérange pas, c'est vraiment subjectif en fait. ;-)
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