The Who Sell Out (Deluxe Edition 2009)

Liste des groupes Rock The Who The Who Sell Out (Deluxe Edition 2009)
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16/20
Nom du groupe The Who
Nom de l'album The Who Sell Out (Deluxe Edition 2009)
Type Album
Date de parution 15 Décembre 1967
Produit par Kit Lambert
Enregistré à IBC Recording Studios
Style MusicalRock
Membres possèdant cet album46

Tracklist

Disc One - The Original Stereo Album
1.
 Armenia City in the Sky
 03:51
2.
 Heinz Baked Beans
 01:00
3.
 Mary Anne with the Shaky Hand
 02:34
4.
 Odorono
 02:35
5.
 Tattoo
 02:54
6.
 Our Love Was
 03:25
7.
 I Can See for Miles
 04:09
8.
 I Can't Reach You
 03:31
9.
 Medac
 00:57
10.
 Relax
 02:41
11.
 Silas Stingy
 03:08
12.
 Sunrise
 03:06
13.
 Rael 1 & 2
 05:41

Bonus
14.
 Rael Naïve
 00:59
15.
 Someone's Coming
 02:36
16.
 Early Morning Cold Taxi
 02:59
17.
 Jaguar
 02:58
18.
 Coke after Coke
 01:05
19.
 Glittering Girl
 03:00
20.
 Summertime Blues
 02:35
21.
 John Mason's Cars
 00:39
22.
 Girl's Eyes
 02:52
23.
 Sodding About
 02:47
24.
 Premier Drums (Full Version)
 00:43
25.
 Odorono (Final Chorus)
 00:24
26.
 Mary Anne with the Shaky Hand (US Mirasound Version)
 03:22
27.
 Things Go Better with Coke
 00:30
28.
 In the Hall of the Mountain King
 04:23
29.
 Top Gear
 00:52
30.
 Rael 1 & 2 (Remake Version)
 06:37

Durée totale : 01:18:53



Disc Two - The Original Mono Album
1.
 Armenia City in the Sky
 03:57
2.
 Heinz Baked Beans
 00:58
3.
 Mary Anne with the Shaky Hand
 02:34
4.
 Odorono
 02:30
5.
 Tattoo
 02:48
6.
 Our Love Was
 03:23
7.
 Tattoo
 04:06
8.
 I Can't Reach You
 03:27
9.
 Medac
 00:57
10.
 Relax
 02:38
11.
 Silas Stingy
 03:03
12.
 Sunrise
 03:04
13.
 Rael 1 & 2
 05:54

Bonus
14.
 Mary Anne with the Shaky Hand (US Single Mono Mix)
 03:19
15.
 Someone's Coming (UK Single Mono Mix)
 02:32
16.
 Relax (Early Demo - Stereo)
 03:23
17.
 Jaguar (Original Mono Mix)
 02:51
18.
 Glittering Girl (Unreleased Stereo Version)
 03:18
19.
 Tattoo (Early Mono Mix)
 02:48
20.
 Our Love Was (Take 12 - Unusued Mono Mix)
 03:17
21.
 Rotosound Strings (with Final Note - Stereo)
 00:12
22.
 I Can See for Miles (Early Mono Mix)
 04:02
23.
 Rael (Early Mono Mix)
 10:49

Durée totale : 01:15:50

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The Who


Chronique @ =XGV=

08 Août 2009
Les Who, un des plus grands groupes de Rock de l'histoire et ayant détenus pendant longtemps le record du concert le plus bruyant du monde ne sont plus à présenter. Leur deux premiers albums avaient planté le décors : un Rock nouveau, plein de potentiel qui ne demandait qu'à aller toujours plus loin, ce qui est arrivé par la suite, comme on allait le voir. L'album qui nous intéresse était donc attendu au tournant.

D'entrée, avec un petit jingle, on est lancé dans le concept original de l'album qui se veut être une imitation d'une émission de radio, ce qui introduit donc de nombreux jingles et publicités entre les chansons. On aurait pu s'attendre à ce que ce concept devienne un alourdissement superflus, mais cela s'avère pourtant être une idée pas désagréable, voir amusante ( "Heinz Baked Beans", par son côté caricatural et ses cuivres joyeux ont tout pour faire sourire, quand ils sont placés entre deux chansons. ) Du début à la fin, on a cette ambiance qui revient encore et encore. Mais ce concept n'est pas un maquillage pour resservir du réchauffé après seulement deux albums.

La musique n'est pas la même que dans les albums précédents. On reconnaît le style qui a fait leur succès jusqu'ici, mais on n'a d'impression de déjà entendu à aucun moment. L'inspiration ne s'était pas éteinte, ce qui confirmait bel et bien le talent du groupe. De nombreuses chansons restent longtemps dans la tête après qu'on les ait écoutées tels que "I Can See for Miles", avec son refrain aux paroles simplement répétées, mais tellement bien mises en musique, notamment avec le jeu de batterie, qu'il en devient un moment particulièrement jouissif. De même que la première chanson, "Armenia City in the Sky" et ses paroles curieuses ( psychédélique, je dirais même ), chantées sur un ton étrangement heureux et naïf ne laisse pas de marbre et est un excellent morceau d'ouverture.

Il est également intéressant de noter pour ceux qui connaissent les Who par leurs albums plus récents, que celui-ci n'a pas grand chose à voir avec ces offrandes plus tardives. La voix de Roger Daltrey n'explorait pas encore les contrées très énergiques auquelles il s'est plus tard accoutumé et se contentait ici d'être mélodique. Cela ne veut pas pour autant dire que sa performance laissait à désirer, bien au contraire car sa voix est ici chaleureuse, très agréable à écouter.
On peut en dire autant de la musique : moins énergique, mais très bonne. Il suffit d'écouter "Tattoo" ou "Silas Stingy" pour s'en rendre compte. On est loin de "Who Are You" ou "Love Reign O'er Me", mais quelles mélodies, quelle imagination, quelle inspiration sans faille, le tout dans un son très 60s, qui a un peu vieilli depuis, il est vrai, mais c'est comme le vin : plus c'est vieux, mieux c'est, d'autant plus qu'ici, le millésime est très bon.

La troisième galette des Who marque donc une nouvelle évolution de leur musique, sans pour autant être un véritable tournant. Une chose est sûre : l'album a confirmé leur talent et est une des pierres d'un édifice ajourd'hui adulé dans le monde entier : les Who.

5 Commentaires

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Doncha - 01 Novembre 2009: Bonsoir.
A ce jour, en quête de découvrir le fabuleux monde musical des sixties, je possède Tommy & Who's Next de ce groupe, et jusque là... J'ai jamais accroché, à vrai dire, j'écoute jamais.
Mais j'ai entendu dire que leur 3 premier disques (dont celui-ci donc) étaient sensiblement différents de la suite, y a t-il une chance que celui arrive (enfin) à me toucher?
ça me desespère de ne pas leur deux monument, et ceux du groupe considéré comme le 3e plus grand des 60's (enfin ce n'est qu'un classement mais c'est pas pour rien).
merci merci.
 
GLADIATOR - 01 Novembre 2009: Pour ma part , j'ai commencé avec le "live at Leeds"...En effet , les Who étaient un groupe de scène fabuleux dans les années 70 .
Tu peux aussi essayer le "Live at the isle of wight 1970" , qui est un bon condensé de ce que savait faire le groupe au début des seventies...Je pense que tu seras surpris par la puissance du quatuor , et aussi par la spontaneîté et la folie de ces quatre musiciens .
Voilà . Je suis heureux de reparler un peu des Who , du coup..

Glad.
=XGV= - 01 Novembre 2009: Cet album n'a rien à voir avec la suite de leur discographie, je te conseille de l'écouter avant un éventuel achat. C'est un très bon album qui mérite une grande attention.
Doncha - 01 Novembre 2009: Merci pour vos réponses.
J'ai pas envie de le télécharger, si jamais y a des décalages ou les spots publicitaires introuvables...
Je pense sinon attendre d'avoir un peu plus d'argent, et me l'acheter :b
Merci encore ^^
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Chronique @ zvlorg

22 Août 2010
1967, l’année psychédélique, toute la génération rock ‘n’ roll s’y met, à commencer par les Beatles avec Revolver et Sgt. Pepper. Les Who n’y coupent pas, après un Quick One qui laissait clairement entrevoir cette direction, voici qu’arrive The Who Sell Out, une gigantesque parodie conceptuelle d’une émission de radio avec pubs et génériques tout aussi délirants que la pochette, montrant les membres du groupe faisant des pubs pour des produits imaginaires. Le décor est remarquablement bien planté, et la musique est à la hauteur, baignant dans la pop psychédélique en vogue, avec cette signature Who audible dans le jeu de bass notamment.

Introduisant l’album, Armenia City In The Sky symbolise le rock psyché, avec ses bruitages avant-gardistes, son chant aigu rêveur et son rythme décousu, vraiment digne de Sgt. Pepper ou Tomorrow Never Knows des Beatles. D’ailleurs le titre suivant évoque aussi le Fab Four avec ses cuivres fanfaresques et sa festivité délurée. Par la suite, le groupe déroule une série de titres plus carrés jouant dans une pop british plaisante et accrocheuse, à l’image des très bons Odorono, Tattoo ou Mary Anne With The Shaky Hands qui n’est pas sans rappelé un autre groupe anglais de l’époque (The Kinks). On replonge dans le psyché décoloré avec I Can See for Miles, plus pop qu’Armenia City In The Sky et qui deviendra vite le tube de l’album grace à son potentiel accrocheur irrésistible. On retourne dans la pop avec I Can’t Reach You et Silas Stingy, mais l’un des attraits de cette fin d’album est sans aucun doute Relax, bien plus bluesy que les autres titres, et doté d’un feeling surprenant et très efficace. Rael conclut l’album avec les premières notes de ce qui composera l’un des thèmes de l’album suivant Tommy, histoire de montrer que la cohésion structurelle dépasse même le cadre de cet album.

Sans vraiment se prendre au sérieux avec son concept parodique, les Who se sont quand même donné du mal pour travailler leur pop psychédélique et la rendre aussi attrayante que celle des Beatles. Si Sgt. Pepper reste au dessus, ce Sell Out place tout de même la barre très haut et montre que le petit groupe de rock ‘n’ roll puissant et basique a vite su évoluer et expérimenter des sons nouveaux, une démarche que le groupe continuera d’adopter par la suite et qui lui donnera une grande créativité.

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