Muse, l’Opéra Rock, voilà qui résume bien cette nouvelle pépite du trio, à laquelle seuls les true puristes pourront résister …11 titres, dont 2 déjà connus du grand public, et qui laissaient présager une nouvelle orientation du groupe, après cette drôle d’épopée électro-spatiale qu’avait été
Black Holes and Revelations. Non contents de reposer sur leurs lauriers après une contamination mondiale de la fièvre M, Matt&Co vont toujours plus loin dans la création et la folie, créant une véritable œuvre sortant de tous les sentiers battus.
Tout commence avec «
Uprising », transition entre le précédent opus et ce qui va suivre, morceau assurément conçu pour le live tellement il envoie. Un véritable tube rock qui dévoile un Bellamy carrément sensuel, si bien qu’avant les premières poussées aiguës on s’étonne de cette tonalité si grave de la part notre homme. Du très lourd pour ouvrir cet album, en somme, qui plaçait donc la barre haut dès le début. Et la magie de
Muse, c’est que la courbe ne chute jamais, ou alors de très peu. Que dire de «
Resistance », deuxième piste plus douce où le romantisme est souligné par quelques notes de clavier…Rien de bien compliqué finalement, mais ces fines touches sont tellement bien placées qu’elles ne manquent pas leur petit effet. Ceci est remarquable tout au long de
The Resistance, où le piano marque son grand retour dans
Muse, puisque même Chopin et son « Nocturne
Opus 9 » se sont invités sur la partie « Collateral Damage » de « United States of Eurasia ».
Mais pas de doute, cet album se veut bien loin d’être classique, malgré des notes symphoniques glissées subtilement un peu partout…et même sur le surprenant « Undisclosed Desires », moins rock que ce que
Muse a pu nous proposer jusque là , mais avec un petit côté 80’s pas désagréable et facile d’accès ; bref, un titre que l’on aime, ou que l’on quitte. Rétro aussi, « I Belong To You », morceau s’apparentant à « Dark Shines » sur Origin of Symetry, la puissance en moins, l’inclusion de quelques vers de «
Mon Cœur s’ouvre à ta Voix » de Saint-Saëns en plus. Le français de Bellamy, difficilement reconnaissable, est plutôt risible, mais l’idée était là !
Vous devez vous demander où est passé le
Muse, le vrai…tout simplement dans les pistes « Mk Ultra » et « Unnatural Selection », même si des accents à la System Of A Down viennent se greffer sur les transitions de cette dernière, de manière somme toute secondaire. Le groupe semble tiraillé entre un son rock brut et une inclination lyrique qui a fait sa renommée, se détachant d’une pop-électro trop présente sur
Black Holes and Revelations.
The Resistance, contrairement à son prédécesseur, a su retrouver ce côté accrocheur, grâce à des titres bien construits et tous singuliers…Trop peut-être, les albums de
Muse étant généralement plus homogènes, mais qu’importe quand la sauce prend, finalement.
Un petit mot enfin sur ce qui devait être la grande originalité de cet album, soit la partie purement symphonique qu’incarnent les trois titres « Exogenesis ». Un pari réussi pour le trio qui livre là une belle mais trop courte performance, où sensibilité et grandiloquence se mêlent au son de la voix de Mister B. . Ces pistes auraient peut-être pu être complexifiées, notamment au niveau du piano, mais le résultat est là , c'est-à -dire qu’on sort de l’écoute d’ « Exogenesis » chamboulé, au bord de l’explosion émotionnelle, alors que demander de plus ?
Un album donc, accrocheur de bout en bout, qui révèle
Muse dans une dimension encore nouvelle et terriblement séduisante, et se conclue de manière sublime, remplissant de ce fait son contrat avec les fans. Après le trou noir de 2006, le groupe a su se relever pour nous sortir un opus peut-être pas parfait dans son ensemble, mais dont certains titres sont tellement bouleversants qu’on ne peut que devenir addict. So come on !
" 10/20 pas plus pour ma part.
album décevant , ou sont les guitares? y'en a pas.
les arrangements à la queen , ça oui y'en a , c'es pas caché d'ailleurs...
aucune spontanéité dans cet album , c'est d'un mou , ya juste aucun titres rock , je trouve ça nullement accrocheurs , peut être pour les ondes hertziennes qui passeront certains titres à la limite du r'n'be.
c'ets vraiment navrant.
il reste certe squelques belles mélodies de piano c'est indéniable , mais c'est pas suffisant pour fair eun bon album de muse à mon avis."
Ho que je suis d'accord, pour moi, un album de Muse doit avoir des longues paries de piano, or ici, pas tellement présentes.
Le groupe perd de son entité dans cet album décevant. Pour moi, l'évolution n'est pas dans le bon sens.
J'ai trouvé cet album complètement nul. Aucune song n'égale ceux qui se trouvaient sur Origin, BHaR, Showbizz ou encore Absolution.
Quant à Bellamy, ce n'est pas Freddy et il s'est bien planté, parce que ça donne rien du tout son espèce d'opéra-truc.
8/20 (et le 8, c'est parce que j'aime Muse. Cet album est nul.)
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