La sortie de ce Best Of est l’occasion pour les plus jeune d’entre nous de faire connaissance avec l’une des étoiles filantes de ces années 90. Mais qui dit étoiles filantes dit forcement génie et c’est bel et bien le cas ici avec
Jeff Buckley. De son vivant il a subit la rude concurrence de l’émergence de groupe tel que
Oasis et autre groupe rock de cette période. Paradoxalement (et malheureusement trop souvent), c’est suite a sa disparition qu’il accède au rang de culte et ce malgré un seul « vrai » album au compteur. C’est dire le talent du bonhomme.
Car après son décès en
1997, nous avons eu le droit a de nombreuses choses mais jamais vraiment de best of a proprement parlé. Que ce soir les chutes et démos récupérées pour faire
Sketches for My Sweetheart The Drunk ou bien ses nombreux lives officiels, il y avait déjà de la matière mais pas de best of. C’est donc chose faite avec ce
So Real : Songs from Jeff Buckley qui retrace en quelques titres ses influences et nous plonge dans son univers ou
Bob Dylan côtoie
Leonard Cohen ou Edith Piaf côtoie
Led Zeppelin. Pour les non initiés vous allez découvrir une voix, un talent qui n’a pas son pareil dans le monde de la musique et tout cela dans un progression intelligente.
Ce disque puise donc dans les « deux » albums de Jeff buckley mais assez habilement. On y retrouvera donc les gros classiques, ces titres sui malgré les ages resteront atemporels. Quand je parle d’atemporel je pense forcement a « Hallelujah ». Titre de
Leonard Cohen « Hallelujah » restera a jamais comme un titre culte devant l’éternité. La voix si prenante de Jeff fait de ce titre un mythe a lui tout seul. Toujours pour ceux qui ne connaisse pas écoutez «
Grace » (surtout cette version live a Sin-é magnifique), on peut le dire c’est un moment touché par la grâce. Pour ne pas gâcher notre plaisir vous retrouverez en bonus le DVD du concert de
Chicago. Certes il est dans le commerce depuis prêt de 8 ans mais toujours dans cette optique de découverte, vous aurez le droit de voir Jeff en vrai sur scène et ça vaut son pesant de cacahuètes. C’est vrai il prend tout sa mesure sur scène, un bon moment de bonheur.
Mais un nouveau disque doit forcement contenir des petites pépites afin d’attirer le fans hardcore. Ici nous aurons le droit a « deux » inédits. Je met des guillemets car la version acoustique (au demeurant magnifique aussi) n’était disponible que sur un disque promotionnel donc pas forcement accessible a tous. Voilà chose faite. Il ne reste donc plus qu’un seul vrai inédit « I Know It’s Over ». Ce titre des
The Smiths a été enregistré live en 1995 et hormis le chant magnifique de Jeff, les arrangements sont assez proches de l’original. Mais lorsque l’on aime on ne compte pas et au final, ce titre est le bien venu. Lorsque que l’on voit la manière qu’il a eu de galvaniser sa reprise d’Edith Piaf, on se dit qu’il aurait peu faire un poil mieux. Difficile auditeur.
Au final ce disque est aussi bien une découverte pour certains qu’une confirmation pour les autres. Si ce disque vous a donné l’envie d’en savoir plus et surtout d’en entendre plus n’hésitez pas a aller au Hard Rock Café de Paris le 3 juin prochain pour une soirée dédié a Jeff avec la présence de son bassiste et ami Mick Grondhal. Reprise et bonne humeur au programme.
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