Hockey dans les starting-blocksLe premier album de ces Américains n’est pas encore dans les bacs mais avec deux singles accrocheurs plus un été bien chargé en festivals et en promo,
Hockey commence à faire son petit bout de chemin. Comparé aux Strokes, aux Killers, ou même à LCD Soundsystem (certains poussent même le vice à citer MGMT), l’Angleterre s’est d’ores et déjà emparée du phénomène et le groupe y a reçu un accueil pour le moins enthousiaste.
C’est à l’université en Californie que Ben (chant) et Jerm (basse) ont débuté leurs expérimentations musicales puis au cours de soirées entre amis, avant de s’adjoindre le service d’une deuxième moitié, Brian (guitare) et Anthony (batterie), à Spokane dans l’Etat de Washington histoire de passer à la vitesse supérieure. Une fois installés à Portland dans l’Oregon, voici nos quatre musiciens bien motivés à se faire remarquer, et à enregistrer eux-mêmes leur album, un concentré détonant qui n’a pas tardé à attirer plusieurs labels avec son mélange efficace de pop, rock, dance, new wave, hip-hop et soul.
En effet, force est de constater que les influences se télescopent sur cet album, à l’exemple du très bon « 3 AM Spanish » qui embarque sur de la dance avant de glisser vers des terrains hip-hop et finit en sonnant comme les Libertines. Ou encore, « Preacher » : la foi semble posséder Ben tant on se croirait au beau milieu d’une messe à l’américaine jusqu’à l’intervention d’un solo très rock’n’roll. Du hip-hop funky (« Curse This City »), l’ennuyeuse « Song Away » ou comment faire du Strokes aux synthés sauce années 80 et le cliché country-folk « Four Holy Photos », quelque part entre Dylan et Bowie : la sauce ne prend pas forcément à tous les coups mais les idées ne manquent pas. Bien que de fortes doses de funk soient omniprésentes sur l’ensemble de la galette, la palme revient sans conteste au deuxième single, « Learn To Lose » suivi de près par le premier « Too Fake ». On retiendra également « Wanna Be Black » et « Put the Game Down », un titre qui ne manque pas de rappeler Les Libertines encore une fois.
Au final, ces quatre gars de Portland délivrent un album éclectique, un cocktail cosmopolite aux influences digérées. Une des sensations de la rentrée à n’en pas douter, les charmes du premier album de ces pédaleurs végétariens ne devraient pas vous laisser indifférents. Beaucoup leur reprocheront de surfer sur la vague dance-rock du moment mais comme le scande Ben sur « Wanna Be Black », « Everyone’s making dance music now true, but we started in 2002 » ! Sortie le 15 septembre
de Mind Chaos : vous êtes prévenu !
Plus d'infos par ici : http://hockeyband.over-blog.com/
Très bon mélange de Rock, de dance, de funk voir un brin disco parfois .. ils ont vraiment réussis à varier les genres pour donner naissance à ce petit cocktail festif, joyeux et j'espère que le prochain album sera de la même veine.
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