Goodbye Yellow Brick Road

Liste des groupes Pop Rock Elton John Goodbye Yellow Brick Road
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17/20
Nom du groupe Elton John
Nom de l'album Goodbye Yellow Brick Road
Type Album
Date de parution 05 Octobre 1973
Labels MCA Records
Style MusicalPop Rock
Membres possèdant cet album28

Tracklist

40th anniversary re-issue on 24/03/2014 by Mercury Records with a bonus disc.
DISC 1 - GOODBYE YELLOW BRICK ROAD
1. Funeral for a Friend (Love Lies Bleeding) 11:08
2. Candle in the Wind 03:41
3. Bennie and the Jets 05:23
4. Goodbye Yellow Brick Road 03:14
5. This Song Has No Title 02:23
6. Grey Seal 03:58
7. Jamaica Jerk-Off 03:39
8. I've Seen That Movie Too 05:59
9. Sweet Painted Lady 03:52
10. The Ballad of Danny Bailey (1909-34) 04:24
11. Dirty Little Girl 05:01
12. All the Girls Love Alice 05:08
13. Your Sister Can't Twist (but She Can Rock 'n Roll) 02:42
14. Saturday Night's Alright for Fighting 04:54
15. Roy Rogers 04:08
16. Social Disease 03:44
17. Harmony 02:45
Total playing time 1:16:20
DISC 2 - GOODBYE YELLOW BRICK ROAD REVISITED... AND BEYOND (Re-Issue 2014)
1. Candle in the Wind (Cover by Ed Sheeran)
2. Bennie and the Jets (Cover by Miguel)
3. Goodbye Yellow Brick Road (Cover by Hunter Hayes)
4. Grey Seal (Cover by The Band Perry)
5. Sweet Painted Lady (Cover by John Grant)
6. All the Girls Love Alice (Cover by Emili Sande)
7. Your Sister Can’t Twist (but She Can Rock And Roll) (Cover by Imelda May)
8. Saturday Night’s Alright for Fighting (Cover by Fall Out Boy)
9. Harmony (Cover by Zac Brown Band)
10. Candle in the Wind (Live at the Hammersmith Odeon)
11. Goodbye Yellow Brick Road (Live at the Hammersmith Odeon)
12. Rocket Man (Live at the Hammersmith Odeon)
13. All the Girls Love Alice (Live at the Hammersmith Odeon)
14. Bennie and the Jets (Live at the Hammersmith Odeon)
15. Daniel (Live at the Hammersmith Odeon)
16. Honky Cat (Live at the Hammersmith Odeon)
17. Crocodile Rock (Live at the Hammersmith Odeon)
18. Your Song (Live at the Hammersmith Odeon)

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Elton John


Chronique @ Rellum

28 Avril 2014

La route pavée d'or et de succès d'Elton John

« Goodbye Yellow Brick Road » est le 8 ème album d’Elton John (7ème en studio). Il paraît en mai 1973, faisant suite à “Don’t Shoot Me I’m Only the Piano Player”, contenant notamment les hits “Crocodile Rock” et la ballade « Daniel », sorti lui aussi en 1973.

A l’origine, la Jamaïque est pressentie pour devenir le lieu d’enregistrement de « Goodbye Yellow Brick Road », mais une fois sur place, les tensions politiques, l’ambiance malsaine de la rue (où les rixes sont fréquentes suite au combat de boxe à Kingston entre Joe Frazier et George Foreman !), la mauvaise qualité du studio et des instruments incitent l’équipe à changer ses plans et à se replier de nouveau sur le studio d’enregistrement des deux précédents opus : le Château d’Hérouville, dans l’Oise (France).
A noter que l’atmosphère jamaïquaine transpire néanmoins sur ce LP via le morceau « Jamaïca Jerk-Off » où la touche reggae est clairement discernable.

Goodbye Yellow Brick Road” est le premier double LP d’Elton John, il rassemble 17 chansons limpides, lumineuses, tantôt aériennes, tantôt rocks, le tout baignant dans une sauce glam du meilleur aloi. Le glam triomphant est d’ailleurs un style particulièrement apprécié par Elton John qui y voit un mouvement susceptible de modifier la perception populaire envers les homosexuels.

« Goodbye Yellow Brick Road » contient plusieurs succès d’Elton John. Le titre d’ouverture, qui lui, n’est pas devenu un hit, est sublime ; il s’agit d’un collage de deux chansons dont la première (Funeral for a Friend) est une instrumentale de style progressif de niveau stratosphérique, soutenu par des claviers éblouissants. Elle nous présente la musique qu’Elton John souhaiterait pour son propre enterrement. Ce morceau de tonalité assez sombre, presque pathétique et terriblement solennel, est enchaîné sans coupure, par une partie rock endiablée (Love Lies Bleeding) qui annonce le style général du reste de l’album. Ensuite, vient le titre « Candle in the Wind », un hommage appuyé à Marylin Monroe. Cette somptueuse ballade, sortie en single à l’époque ne connaîtra pas le succès escompté, mais son adaptation de 1997 en l’honneur de la Princesse Diana rencontrera par contre un succès phénoménal dans les hits du monde entier. « Bennie and the Jets », 3ème titre du LP est un petit peu le pendant du « Ziggy and the Spiders from Mars » de David Bowie qu’admirait spécialement Elton John. C’est probablement dans ce titre que le glam-rock est le plus valorisé, mais il est tout de suite tempéré par le titre suivant qui est la plage éponyme du LP. C’est en effet une ballade agréable à l’écoute, mélodique, rythmée par les touches de velours du pianiste (Elton himself bien sûr). Dans cette chanson, Bernie Taupin invite Elton John à réfléchir sur le sens de sa vie hallucinée actuelle et l’incite à quitter celle-ci pour rejoindre un chemin de vie plus simple, plus paisible (d’où le visuel de la pochette). Les paroles de Bernie Taupin seraient inspirées par le film « Le magicien d’Oz », dans lequel il est question de contourner un mur de briques jaunes afin de pouvoir rejoindre le magicien.


Nous voici donc seulement au titre n°4 (en Cd = le premier de la face B du LP1) et déjà autant de raisons qui nous pressent d’acquérir cet album !
Je ne vais pas passer tous les titres en revue, mais sachez que le reste de l’album est dans la même lignée de rocks typiques d’Elton John, avec un piano omniprésent, et des ballades savamment travaillées et portées par le même piano.

A mettre en exergue tout de même le titre « Saturday’s Night Alright for Fighting » qui est un rock à la Who. Bernie Taupin nous narre les folles nuits de sa jeunesse dans lesquelles la baston était monnaie courante. Le titre « Sweet Painted Lady » nous emmène dans un schéma musical fleurant bon les 50’s pour nous guider sur les pas des filles de joie des ports anglais. « All the Girls Love Alice » est une ode pathétique à une jeune fille lesbienne qui se meurt dans le Métro. Même la country est présente sur l’album avec le titre « Roy Rogers ». Mon petit coup de cœur va pourtant vers le titre « Your Sister Can’t Twist (but She Can Rock’n’roll) » qui nous replonge dans l’ambiance musicale désuète des années 60 ; c’est un agréable petit moment de fraîcheur juvénile. L’album se clôture par le titre « Harmony » qui, à l’instar du titre d’ouverture, est une mini symphonie où le piano offre un rythme aérien et apaisant.

Le succès de « Goodbye Yellow Brick Road » est époustouflant, il reste 84 semaines dans les charts U.K. et pratiquement deux ans dans le billboard américain ; il s’en vendra plus ou moins 30 millions de copies à travers le monde. Mais, en fin de compte, Elton a-t-il finalement quitté sa route dorée comme le lui suggérait son fidèle Bernie Taupin ? L’avenir nous apprendra que non ; Elton est bien resté tel qu’il était à cette époque, exubérant, haut en couleur, déjanté, parfois désenchanté, mais toujours aussi créatif et brillant.

2 Commentaires

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lovemedo - 30 Avril 2014: La Musique d'Elton John est tout simplemnt Belle, souvent inspirée, et son jeu de piano ... Bref. Je suis assez fan ! Et cet album est brillant. Merci pour cette belle chronique.
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