AH !
Club Ninja, un album que SoM n'a pas l'air de trop aimer et que SoR a oublié (tout BÖC en général d'ailleurs) !
Je trouve ça dommage, c'est un bon album (en même temps, y a t'il un mauvais album de BÖC ?). En plein coeur des années 80, (après 3 bons albums en 1980, 1981 et 1983) c'est le seul album sans Allen Lanier remplacé aux claviers par Tommy Zvoncheck. Pourtant, les claviers occupent un place importante dans cet album (c'est les 80's en même temps, développement du FM) et il y a pas mal de musiciens additionnels sur ce disque. Donald Roeser interprète plus de morceaux qu'à l'habitude, puisque il en interprète 4 (autant qu'Eric Bloom) plus une en "duo" avec Joe Bouchard (When The War Comes)
Cet album se compose essentiellement de deux parties :
- celle où Eric Bloom est au micro
- celle où c'est Donald Roeser qui l'est
En effet, la partie Bloom est beaucoup plus ancrée dans le genre du hard rock que ne l'est la partie Roeser, ce qui fait que pour moi, la partie Bloom est largement supérieure à la partie Roeser (juste pour le chant car ce sont tous deux d'excellents guitaristes).
La totalité des morceaux chantés par Bloom sont excellents, soient "
White Flags", "Make Rock Not War", "Beat 'Em up" et "Shadow Warrior". Les refrains sont accrocheurs, chantés avec force et accompagnés de bons jeux de guitares.
La partie Roeser est bien plus mitigée, mais dans tous les cas dans un timbre plus FM, bonne sur "
Dancin' in the Ruins", "Spy in the House of the Night" et "
Madness to the Method", moyenne sur "
Perfect Water" et carrément mauvaise avec le duo Roeser/Bouchard (Joe, Albert étant parti suite à Fire Of Unknow Origin) "When the War Comes".
"
Perfect Water" est trop irrégulière, de bons moments avec des solos de guitares mais un refrain, désolé de le dire, "chiant" et qui revient en boucle. Les solos sont donc écrasés par ce refrain. "When the War Comes" est parlée, lente (pas façon Black Sabbath, je critiquerais pas^^), voilà la tache de cet album qui est très bon malgré les notes de mes "collègues".
Un bon 18/20, dû en grande partie au travail fourni par Eric Bloom !
Cette chouette galette a son petit charme et me fait toujours autant tripper.
Eric Bloom est vraiment un très bon chanteur possédant un timbre de voix bien spécifique.
Roeser est vocalement moins percutant mais apporte son style à l'identité et la patte facilement reconnaissable du groupe.Pour moi Bloom est vraiment "The Voice Of BOC", le duo est néanmoins très talentueux avec un beau jeu de gratte.
Pour revenir à l'album lui même, je me souviens de critiques anciennes et actuelles très négatives, voir plombantes à son égard et que je trouve encore après de nombreuses écoutes du Club des Ninjas, trop excessives et parfois carrément gratuites.
Ce n'est peut-être pas l'album le plus marquant de leur histoire musicale, mais il y a quand même sa place.
Fire Of Unknown Origin et Secret Treaties sont parmi mes ultimes favoris pour ne citer qu'eux, vu que la discographie du BOC est vraiment énorme au moins jusqu'à Imaginos.
J'ai eu plus de mal a rentrer dans Spectres et le dernier sortit en date. A l'occase, je leur donnerais une autre chance.
Certainement pas le meilleur opus du groupe mais un album à ne pas sous-estimer. Il sent bon les eighties et se laisse écouter avec plaisir. Je l'ai découvert il y a quelques mois et les compositions gardent la touche unique de ce groupe phénoménal. Quelques titres meritent même de faire partie de ma liste , en particulier "Perfect water". Les guitares restent somptueuses avec des riffs accrocheurs et des solos particulièrement inspirés. Pour vous en convaincre, écoutez le solo de "Spy in the house of the night" ou encore celui du titre suivant "Beat 'em up" avec ses accroches très FM. Bref, un album intéressant du Cult.
Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire