Venez écouter feuler le chat noir… :
On a dernièrement parlé des groupes américains tels que Sweethead, The Dead Weather, ou Them Crooked Vultures qui sont presque uniquement composés d’artistes eux-mêmes tout droit sortis d’autres rock bands. C’est à croire que tout le monde s’y met, puisque s’est récemment créé un groupe français, Die On Monday, composé de quatre musiciens déjà connus de la scène rock/metal française. En effet, en voici la composition : c’est Benjamin Rubin, l’ex-guitariste du groupe Aqme qui a monté ce projet. Puis l’ont rejoint Guillaume Brouzes, ex-batteur de Comity, Toni Rizzotti, frontman chez Enhancer et Vincent Mercier, bassiste de
Vegastar. Pas besoin de faire un dessin pour comprendre que ces quatre musicos ont les qualifications nécessaires pour satisfaire des oreilles assoiffées de son nouveau…
Deux ans après la création du groupe, les concerts en France, en Belgique et quelques démos, Die On Monday décide d’enregistrer un album au studio parisien Artsonor, tout comme La
Mano Negra, Apocalyptica et
Olivia Ruiz l’ont fait avant eux. "Femme Fatale", leur premier single, est en écoute sur leur Myspace. Enregistré par Guyom Pavesi, mixé par Fred Duquesne et masterisé par Steve Rooke aux studios mythiques d’Abbey Road,
Black Cat a mis toutes les chances de son côté pour réussir !
Die On Monday, c’est un rock au style old school, avec des riffs percutants, un son vif et des mélodies grunge. Leur sonorité pourrait s’approcher de
Foo Fighters (« Never getting old »), Queens of the Stone Age ou même parfois
Soundgarden. Toujours est-il qu’ils s’apparentent plus à un combo américain en quête de Buds qu’à un groupe français. Même leurs paroles sont en anglais, excepté le titre du single, lui-même utilisé chez nos amis anglophones.
L’album commence avec une intro au piano plutôt intrigante, on se demande si le rythme va changer ou pas… puis un rif incisif accompagné d’une efficace batterie nous fait bien comprendre que Die on Monday ne sont pas là pour rigoler. Pile au centre de l’opus, parmi ce bouillonnement électrique, un morceau plus lent que les autres, « A Man Like The Others » permet à l’auditeur de reprendre une bouffée d’air avant la seconde partie du road trip. Le dernier morceau, « These hands » termine l’album en beauté. Avec une intro Californienne à la Red Hot, le morceau le plus long de l’album doit s’écouter jusqu’à la fin, car c’est là que Die on Monday donne toute leur énergie en crescendo jusqu’à la dernière goutte de sueur, jusqu’au dernier souffle. Tout est dans le cri bestial de Toni, le rythme effréné, la distorsion, les back vocals, et le tout joué avec une guitare acoustique en rythmique.
Venez découvrir ce nouveau souffle musical de la scène rock française en live. Leurs prochaines dates de concert sont le 13 mars au Florida à Agen, et le 10 avril au Café Charbon à Nevers. Ils joueront avec le groupe Headcharger. Pour connaitre les dates suivantes, reportez-vous à leur site myspace : www.myspace.com/dieonmonday
Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire