90125

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
16/20
Nom du groupe Yes
Nom de l'album 90125
Type Album
Date de parution 07 Novembre 1983
Produit par Trevor Horn
Enregistré à Air Studios
Membres possèdant cet album125

Tracklist

Original Version
1.
 Owner of a Lonely Heart
 04:27
2.
 Hold on
 05:18
3.
 It Can Happen
 05:25
4.
 Changes
 06:16
5.
 Cinema
 02:07
6.
 Leave It
 04:10
7.
 Our Song
 04:13
8.
 City of Love
 04:46
9.
 Hearts
 07:36

Durée totale : 44:18



Re-Issue in 2004 by Elektra/Rhino with 5 bonustracks
1.
 Owner of a Lonely Heart
 04:27
2.
 Hold on
 05:18
3.
 It Can Happen
 05:25
4.
 Changes
 06:16
5.
 Cinema
 02:07
6.
 Leave It
 04:10
7.
 Our Song
 04:13
8.
 City of Love
 04:46
9.
 Hearts
 07:36

Bonus
10.
 Leave It [Single Remix]
 03:56
11.
 Make It Easy
 06:12
12.
 It Can Happen [Cinema Version]
 06:05
13.
 It's Over
 05:41
14.
 Owner of a Lonely Heart [Extended Remix]
 07:05
15.
 Leave It [A Capella Version]
 03:18

Durée totale : 01:16:35

Acheter cet album

 $4.44  6,99 €  6,31 €  £4.99  $10.24  9,90 €  7,99 €
Spirit of Rock est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Yes


Chronique @ zvlorg

24 Juin 2010
Après une nouvelle séparation, Yes est de retour avec un nouveau guitariste, Trevor Rabin, et s’apprête à vivre un renouveau comme personne ne l’attendait. En effet, en 1983 l’album 90125 va faire un carton et même dépasser tout ce que le groupe a pu connaitre jusque là. Ce succès est grandement dû à un effort d’adaptation aux années 80 ainsi qu’à une judicieuse utilisation du clip video. En fait, parmi les nombreux nouveaux fans, peu peuvent vraiment citer un titre des années 70, et d’ailleurs pas mal de fans de la première heure sont quelque peu révulsés par cet ostensible virage pop. Alors 90125 n’est-il qu’un honteux album pop comme il y en a 1000 où marque-t-il un vrai retour au sommet?

Si les premières notes laissent clairement entrevoir les prétentions pop commerciales, il n’empêche qu’il est bien difficile de résister au charme et à l’efficacité d’un Owner of a Lonely Heart. Devenu le tube incontournable du groupe, ce titre mêle une new-wave très Simple Minds à un groove rock imparable qui en fait sans aucun doute le sommet de l’album. Néanmoins, si par la suite le groupe peine à atteindre l’efficacité de son hit, c’est avec une agréable surprise que l’on découvre un Leave It dont les mélodies rappellent fortement Depeche Mode, et où le refrain échoue de peu à être aussi prenant que celui de Owner of a Lonely Heart, surtout que les assemblages de voix y sont très originaux. Ailleurs la dose pop est un peu plus forte et frise l’indigestion, si ça passe bien dans Our Song, grâce à un riff très thin lizzien (l’overdose de synthé n’est pas loin quand même), on ne peut pas en dire autant de It Can Happen, où l’attrait de la cithare laisse vite place à un refrain assez banal et surtout trop rabâché. Quelques titres surprennent par la puissance de leurs riffs, frôlant le hard rock FM de l’époque, avec notamment le bien sympathique Hold on, le puissant City of Love, qui n’évitent quand même pas quelques surplus de synthé, ou encore Changes qui fait penser à Scorpions, en plus synthétique. Le rock progressif refait surface dans la magnifique instrumentale Cinema, qui aurait mérité plus de temps, et Hearts, qui malgré un matériel on ne peut plus daté 83, renoue avec les refrains épiques et les choeurs de Close To The Edge, un moment passéiste qui fait du bien aux oreilles.

Si l’impression générale est finalement plutôt positive, la durée de vie de l’album est en revanche assez limitée, la lassitude guette et pas mal de titres trop pop finissent par passer à la trappe, c’est le principal point faible de ce 90125. 10 ans auparavant jamais on n’aurait cru reprocher à un album de Yes d’être trop simple, trop direct, à croire que le groupe ne connait pas la demi-mesure (comme c’est dit dans Leave It d’ailleurs, « I can feel no sense of measure »). Si on ajoute les quelques passages vraiment honteux (pas si nombreux heureusement), on obtient un album à l’image de son époque, bien sympathique et même rapidement séduisant, mais c’est avec hâte que l’on ferme la parenthèse et que l’on se replonge dans les albums plus vieux, qui malgré quelques lourdeurs demeurent bien au dessus.

4 Commentaires

3 J'aime

Partager
ZazPanzer - 08 Décembre 2010: Je te trouve bien dur avec et album quand même bien sympathique. Normal, tu es un puriste progressif :-)
Moi qui ait divorcé avec le prog il y a déjà quelques années, j'ai encore grand plaisir à réécouter cet album, alors que j'ai du mal maintenant à aller au bout de Close To The Edge.
Entre les deux, j'adore The Ladder qui concilie le côté accessible avec des structures plus alambiquées que sur 90125.
 
zvlorg - 09 Décembre 2010: héhé oui je t'avoue que 90125 et Big Generator ne sont pas très bien passés, mes préférés resteront Yes Album, Fragile, Close To The Edge, Relayer, Drama et le méconnu The Ladder avec sa sublime chanson Homeworld, content que tu l'ais écouté peu s'y sont intéressés, au bout de 30 ans de discographie la plupart ont laché ;)
ZazPanzer - 09 Décembre 2010: Va voir mon profil et tu verras que Homeworld est en bonne place dans les chansons que j'écoute bien souvent.
Sinon j'ai été voir Steve Howe avec Asia il y a qq mois, pffff c'est la maison de retraite. Bon en même temps c'est normal mais bêtement je m'attendais à mieux.
Constantine - 22 Octobre 2011: Ahhhh "Owner of a Lonely Heart "...... !!! Un album sympathique mais evidement qui s'ecarte du prog .....
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire