Malcolm Middleton
Dans le cadre du festival des Inrocks Indie Club, lui-même intégré aux divers festivals des Inrockuptibles, qui donnent lieu à tout un tas de concerts à travers la France, et réunit de nombreux groupes sur une même scène, c’est The Reverend & The Makers et Malcolm Middleton qui investissaient la Maroquinerie ce soir-là.Pour cause de journée de travail, ce n’est que la fin du set de The Reverend & The Makers qui parviendra jusqu’à nos oreilles et ce, de très belle façon. A en juger par les derniers morceaux, le groupe s’amuse dans un répertoire rock légèrement teinté de garage, qui fait bon d’entendre les soirs venteux comme celui-ci. Dommage, on n’en verra pas plus. Mais, voilà une bonne raison de se pencher un peu plus sur la discographie du groupe.
Rien à voir avec Malcolm Middleton, dont on a envie de dire, passé la première chanson : « Ce type, j’en mets ma main à couper, est Irlandais ». A vérifier vite en sortant de la salle. Faisant dans la folk/rock lancinant, on reste surpris par le set. Surpris, dans le sens, perplexe. Précisons.
Au-delà de ça, grosse impression d'être à un concert de Craig Walker – sans doute la couleur des cheveux – qui aurait décidé de faire de la folk, sans totalement pouvoir renoncer au rock et à l’ambient, et qui aurait autorisé la batterie à faire quelques apparitions, de temps à autres, histoire de donner du rythme au concert.
Loin de dire que le concert fut mauvais (attention !), mais, clairement, on ne s’attendait pas à ça. Les compositions présentées ce soir donnent follement envie d’être aimées, mais, sans doute dans un autre contexte : au coin du feu, l’hiver, un livre à la main, avec la neige qui tombe derrière les carreaux ? Adopté ! Mais, à La Maroquinerie, après The Reverend & The Makers, ça surprend.
Quelques passages que l’on pourra dire lyriques sont toutefois très agréables et prennent facilement le public, transporté. D’autres, plus lents, ennuient un peu.
En bref, un artiste à mieux découvrir (l’hiver approche), avec son dernier opus Waxing Gibbous, avant de se prononcer. Et, peut-être qu’en connaissant mieux sa discographie, l’on se laissera conquérir volontiers la prochaine fois.
Postscriptum : Il est Écossais. Pas loin.
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