Diving With Andy
Le quintet Diving With Andy et le quatuor Revolver étaient au Médiator à Perpignan le jeudi 22 avril dernier. Le point commun entre ces deux groupes - hormis le fait qu’ils étaient trois au départ - est qu’ils sont nés tous deux grâce à leur admiration pour les Beatles.Diving with Andy étaient prévus en première partie de Revolver. 21h15 passés, le groupe fait son entrée timide, deux musiciens d’abord, puis la chanteuse Juliette, vêtue d’une robe bleue courte et cintrée, parfaite pour la scène. Ce trio, c’est le combo original, formé de Julien à la guitare, Rémy aux claviers et notre charmante Juliette. Ils chantent un titre, puis c’est deux musiciens supplémentaires qui les rejoignent, Bertrand à la batterie et Vincent à la guitare. D’ailleurs, c’est l’occasion pour Julien d’échanger sa guitare contre la basse. Plus tard, il utilisera une mandoline. La guitare est vraiment présente sur scène, elle enveloppe les chansons de manière à la fois harmonieuse et tellement efficace. Les morceaux sont plus musclés que sur leur second opus Sugar Sugar. Juliette n’hésite pas à monter la voix, cette voix si délicate et sucrée, qui, il faut bien l‘avouer, s’adapte aussi bien aux morceaux tranquilles qu’à ceux plus pêchus. Résolument proche du public, elle le fait même participer en divisant la salle en deux ; à gauche, ils fredonneront des « Ououou », tandis qu’à droite, ils entonneront «chalala »…Hésitants au départ, les perpignanais se prennent vite au jeu. Après leur septième morceau, « Sugar sugar », les deux musiciens additionnels s’éclipsent pour laisser place au trio initial. Juliette annonce que c’est un titre inédit, jamais enregistré. Bien dommage ! Bertrand et Vincent les rejoignent pour deux derniers morceaux, « You don’t have to cry » et un titre lent au départ, qui montera en puissance pour finir en beauté et terminer leur prestation. Le public, qui s’est laissé emporter, en voudrait plus, mais il est temps de laisser place à la tête d’affiche de la soirée.
22h45, c’est donc au tour du groupe parisien Revolver, normalement constitué du trio Ambroise, Christophe et Jérémie. Mais ce soir, ils sont quatre, puisqu’un batteur les a rejoint pour les besoins de la scène. Premier titre, “Luke, Mike and John”, avec une touche d’humour d’Ambroise, soulignant que le texte aurait été moins sympa en français s’il s’était agi de Lucien, Michel et Jean ! S’en suivent « Leave me Alone », « Bululalow » et une dizaine d’autres. En fermant les yeux, on pourrait presque croire que les Arctic Monkeys ou quelques autres groupes anglais sont sur la scène perpignanaise. Il est vrai que Revolver sonnent résolument British. Les musiciens sont posés, chacun joue son rôle, tout est carré. Christophe et Ambroise restent presque immobiles, debout, tandis que Jérémie est assis, le violoncelle dans les mains. Le seul moment où il se lèvera sera sur l’avant dernière chanson: marre sûrement d’être assis, il s’agite et danse sur scène, sans quitter son vieil ami le violoncelle. Pour le rappel, ils rejoueront « Get around town », rejoints sur scène par une horde de fans – féminines je précise, qui d’ailleurs n’ont pas l’air de les déranger plus que ça, car, le sourire aux lèvres, ils entonnent consciencieusement leur dernier titre.
ROCKINGIRL
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