Curry & Coco regroupe de nombreux genres musicaux, mais vous décrivez largement votre musique comme étant de la « Pop de danse ». Pouvez-vous expliquez ces termes, dans le cas de votre duo ?
Thomas : Pour nous, « Pop de danse » signifie « chanson pour danser » et l’idée de « pop » rassemble bien cette idée de chanson. Effectivement, il y a des inspirations électro et new wave, des inspirations très rigides et dynamiques, ainsi que du punk et du rock, selon tes mots. Le tout se rejoint.
Sylvain : Le mot « pop » garde cet esprit « populaire » avec des chansons que tout le monde peut chanter. Et on revendique cet aspect : notre but étant de passer de bons moments avec le public, et donc de faire des chansons qui leur tendent la main (rires).
Thomas : Aime-toi toi-même (rires).
Cette Pop de danse regroupe de nombreux genres, qui officient au sein de cette mise en bouche, « Sex is Fashion », EP avant le premier album. Quelles sont les influences qui sont à l’origine de votre musique ?
Sylvain : Je trouve que cette phrase, écrite dans les Inrockuptibles explique bien ce melting pot : « la rencontre sur un parking de Burger King entre Kraftwerk et les Jackson 5 ». Le Burger King étant une valeur ajoutée à la bizarrerie !
Thomas : Curry & Coco, c’est un mélange de new wave, de punk, de disco ; une grosse influence 70 de manière générale. A côté de ça, on est aussi inspirés par d’autres expressions artistiques, aussi bien en littérature qu’en peinture. Ca peut aller de Bukowski à Verdi, en passant par Warol ou Toby Old.
Sylvain : Justement, notre pochette de « Sex is Fashion » est une photo de Toby Old, qui prenait des clichés en boîte de nuit pendant les années 80’, notamment au Palace à Paris ; il a toute une série qui s’appelle « Disco » et ses photos sont incroyables. Chacune peut être utilisée comme pochette d’album !
Et c’est ce qu’on disait tout à l’heure au niveau de nos influences : au début, Thomas était très musique classique, tandis que moi j’étais plutôt pop main stream, genre Jackson 5 ou autre, et finalement, on est très loin du produit fini qui sort de nos têtes… (Thomas mime de ronfler)
Thomas
Thomas : Pour nous, « Pop de danse » signifie « chanson pour danser » et l’idée de « pop » rassemble bien cette idée de chanson. Effectivement, il y a des inspirations électro et new wave, des inspirations très rigides et dynamiques, ainsi que du punk et du rock, selon tes mots. Le tout se rejoint.
Sylvain : Le mot « pop » garde cet esprit « populaire » avec des chansons que tout le monde peut chanter. Et on revendique cet aspect : notre but étant de passer de bons moments avec le public, et donc de faire des chansons qui leur tendent la main (rires).
Thomas : Aime-toi toi-même (rires).
Cette Pop de danse regroupe de nombreux genres, qui officient au sein de cette mise en bouche, « Sex is Fashion », EP avant le premier album. Quelles sont les influences qui sont à l’origine de votre musique ?
Sylvain : Je trouve que cette phrase, écrite dans les Inrockuptibles explique bien ce melting pot : « la rencontre sur un parking de Burger King entre Kraftwerk et les Jackson 5 ». Le Burger King étant une valeur ajoutée à la bizarrerie !
Thomas : Curry & Coco, c’est un mélange de new wave, de punk, de disco ; une grosse influence 70 de manière générale. A côté de ça, on est aussi inspirés par d’autres expressions artistiques, aussi bien en littérature qu’en peinture. Ca peut aller de Bukowski à Verdi, en passant par Warol ou Toby Old.
Sylvain : Justement, notre pochette de « Sex is Fashion » est une photo de Toby Old, qui prenait des clichés en boîte de nuit pendant les années 80’, notamment au Palace à Paris ; il a toute une série qui s’appelle « Disco » et ses photos sont incroyables. Chacune peut être utilisée comme pochette d’album !
Et c’est ce qu’on disait tout à l’heure au niveau de nos influences : au début, Thomas était très musique classique, tandis que moi j’étais plutôt pop main stream, genre Jackson 5 ou autre, et finalement, on est très loin du produit fini qui sort de nos têtes… (Thomas mime de ronfler)
Thomas
: C’était long… Je me suis ennuyé (rires) !
Sur cet EP, deux de vos collègues ont apporté leur eau au moulin avec des remixes de vos titres ; il s’agit de The Emperor Machine et de Fulgeance.
Sylvain : Dans les deux cas, on aimait beaucoup leur univers, que ce soit pour Empire Machine ou Fulgeance, avec un traitement de son et un style propre. L’un comme l’autre a adoré ce qu’on leur a proposé comme son ; pour Fulgeance, cette relecture un peu crade de « Sex is fashion » nous a vraiment parlé, tandis que le remix de Empire Machine, ça nous a juste fait danser comme des dingues. Le voisin est même monté parce qu’on mettait la musique trop forte (rires) !
Thomas : On était comme des fans, ça nous rendait dingues son remix !
Sylvain : Et c’est vraiment ce qu’on recherche, finalement, de se faire remixer par des DJs que l’on admire, plutôt que par certains connus, juste dans le but de passer au Cube... (silence)… Vous connaissez pas le Cube ?
Thomas : Moi non plus je ne connais pas (rires) !
Sylvain : Bon, OK, je suis le seul à aller là-bas (rires) !
Vous avez pu convaincre un autre grand nom pour s’occuper, cette fois, de l’enregistrement de votre album à venir, We Are Beauty. Comment s’est passée la rencontre avec David Kosten ?
Thomas : On cherchait un producteur pour enregistrer notre album et petit à petit, nous nous sommes dirigés vers ce seul nom. On lui a donc envoyé un email, et le lendemain, il était dans le local pour nous écouter. Cinq jours plus tard, on était à Londres. Et je crois qu’on a compris ce qui nous arrivait qu’après l’expérience en elle-même !
Sylvain : On est parti enregistrer un mois plus tôt que prévu, d’ailleurs. La rencontre artistique et humaine a fait avancer les choses, sans que l’on ai besoin de prendre le temps de la réflexion.
Quelque chose de frappant chez Curry & Coco, c’est aussi cette omniprésence du sexe au sein des visuels ou des titres. A une époque où le sexe ne choque plus – et ne fait pas forcément vendre, donc – pourquoi avoir choisi un tel message chez Curry & Coco ?
Sylvain : C’est vrai qu
Sur cet EP, deux de vos collègues ont apporté leur eau au moulin avec des remixes de vos titres ; il s’agit de The Emperor Machine et de Fulgeance.
Sylvain : Dans les deux cas, on aimait beaucoup leur univers, que ce soit pour Empire Machine ou Fulgeance, avec un traitement de son et un style propre. L’un comme l’autre a adoré ce qu’on leur a proposé comme son ; pour Fulgeance, cette relecture un peu crade de « Sex is fashion » nous a vraiment parlé, tandis que le remix de Empire Machine, ça nous a juste fait danser comme des dingues. Le voisin est même monté parce qu’on mettait la musique trop forte (rires) !
Thomas : On était comme des fans, ça nous rendait dingues son remix !
Sylvain : Et c’est vraiment ce qu’on recherche, finalement, de se faire remixer par des DJs que l’on admire, plutôt que par certains connus, juste dans le but de passer au Cube... (silence)… Vous connaissez pas le Cube ?
Thomas : Moi non plus je ne connais pas (rires) !
Sylvain : Bon, OK, je suis le seul à aller là-bas (rires) !
Vous avez pu convaincre un autre grand nom pour s’occuper, cette fois, de l’enregistrement de votre album à venir, We Are Beauty. Comment s’est passée la rencontre avec David Kosten ?
Thomas : On cherchait un producteur pour enregistrer notre album et petit à petit, nous nous sommes dirigés vers ce seul nom. On lui a donc envoyé un email, et le lendemain, il était dans le local pour nous écouter. Cinq jours plus tard, on était à Londres. Et je crois qu’on a compris ce qui nous arrivait qu’après l’expérience en elle-même !
Sylvain : On est parti enregistrer un mois plus tôt que prévu, d’ailleurs. La rencontre artistique et humaine a fait avancer les choses, sans que l’on ai besoin de prendre le temps de la réflexion.
Quelque chose de frappant chez Curry & Coco, c’est aussi cette omniprésence du sexe au sein des visuels ou des titres. A une époque où le sexe ne choque plus – et ne fait pas forcément vendre, donc – pourquoi avoir choisi un tel message chez Curry & Coco ?
Sylvain : C’est vrai qu
e l’on n’a pas franchement pensé à ça : « Sex is Fashion » a été écrit en 2006, ce morceau fait partie de nos débuts et le public a toujours aimé l’entendre…
Thomas (le coupant) : Je pense aussi qu’il faut voir le sexe comme un amusement plus qu’autre chose à ce niveau-là. Je trouve que le côté « fun » manque en ce moment. Et c’est bien d’y revenir. Après, ce n’était pas dans le but de choquer. Encore une fois, la photo est peut-être liée au sexe, mais c’est surtout parce que l’on aimait l’artiste qu’elle a été choisie.
Sylvain : Le but étant aussi de faire quelque chose de beau. C’est une association d’idées, entre le titre, la chanson, et la photo : d’ailleurs, cette photo parle aussi de nous, avec le fait que ce soit des jumelles sur le cliché. En tout cas, ça nous faisait marrer, et c’est aussi un moteur du groupe : faire les choses qui nous font marrer !
Thomas : Tu m’as fait peur avec cette histoire de jumelles ! J’ai cru que j’avais oublié quelque chose dans l’histoire du groupe (rires) ! Cela dit, j’aurais aimé m’en souvenir (rires) !
Une dernière chose loin d’être anecdotique, c’est cette fusion des genres dont on a parlé. Une fusion rock et électro très à la mode, d’une part, mais qui fait surtout mouche – même lorsqu’il s’agit de metal/électro. Comment expliquez-vous que deux genres si différents s’accordent aussi bien ?
Thomas : Je pense que c’est une question d’énergie : la pop et l’électro se rencontrent et fusionnent, en quelque sorte. Et c’est là où il faut chercher aujourd’hui. Dans cette idée de mélange.
Sylvain : On parle d’électro, mais il faut quand même préciser qu’il ne s’agit que de sons électro chez Curry & Coco, car tout ce que l’on entend est joué : on n’utilise pas de machines, pas de bandes, et encore moins d’ordinateur. Par contre, on parle de sons électro parce que nous utilisons des vieux synthés qui ont été utilisés au moment où cette esthétique électro apparaissait dans les années 70’.
Un dernier mot pour la route ?
Thomas : On est très fier de l’album qui va sortir. Vous allez vous amuser, vous verrez !
Thomas (le coupant) : Je pense aussi qu’il faut voir le sexe comme un amusement plus qu’autre chose à ce niveau-là. Je trouve que le côté « fun » manque en ce moment. Et c’est bien d’y revenir. Après, ce n’était pas dans le but de choquer. Encore une fois, la photo est peut-être liée au sexe, mais c’est surtout parce que l’on aimait l’artiste qu’elle a été choisie.
Sylvain : Le but étant aussi de faire quelque chose de beau. C’est une association d’idées, entre le titre, la chanson, et la photo : d’ailleurs, cette photo parle aussi de nous, avec le fait que ce soit des jumelles sur le cliché. En tout cas, ça nous faisait marrer, et c’est aussi un moteur du groupe : faire les choses qui nous font marrer !
Thomas : Tu m’as fait peur avec cette histoire de jumelles ! J’ai cru que j’avais oublié quelque chose dans l’histoire du groupe (rires) ! Cela dit, j’aurais aimé m’en souvenir (rires) !
Une dernière chose loin d’être anecdotique, c’est cette fusion des genres dont on a parlé. Une fusion rock et électro très à la mode, d’une part, mais qui fait surtout mouche – même lorsqu’il s’agit de metal/électro. Comment expliquez-vous que deux genres si différents s’accordent aussi bien ?
Thomas : Je pense que c’est une question d’énergie : la pop et l’électro se rencontrent et fusionnent, en quelque sorte. Et c’est là où il faut chercher aujourd’hui. Dans cette idée de mélange.
Sylvain : On parle d’électro, mais il faut quand même préciser qu’il ne s’agit que de sons électro chez Curry & Coco, car tout ce que l’on entend est joué : on n’utilise pas de machines, pas de bandes, et encore moins d’ordinateur. Par contre, on parle de sons électro parce que nous utilisons des vieux synthés qui ont été utilisés au moment où cette esthétique électro apparaissait dans les années 70’.
Un dernier mot pour la route ?
Thomas : On est très fier de l’album qui va sortir. Vous allez vous amuser, vous verrez !
Interview done by Elisa
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