punk rock pénible depuis 2000

Depuis 2000, OpeNightmare pollue les yeux et détruit les oreilles du public
rock'n'roll et punk – d'abord sur Toulouse et ses environs, puis dans tout l'Hexagone.
Affreux, bêtes et méchants, ils n'ont rien inventé et n'en ont pas l'intention. La sortie
autoproduite de leur premier album en 2003 (« Sliced by a Turbomachine ») est
passée totalement inaperçue, tout comme sa réédition en 2004 (distro Mosaic
Music), éreintée par la critique unanime. Le deuxième album, encore mal enregistré
à la maison et toujours masterisé par un sourd, confirme si besoin était tout le mal
qu'on pense du groupe (dans les bacs en mai 2006). Heureusement, les textes sont
en anglais, ce qui permet de ne pas en comprendre les paroles. Comble des
combles, touchés par leur proverbiale absence de talent et leur pathétique
persévérance, quelques artistes au grand coeur ont accepté de se commettre à leurs
côtés au gré de concerts très oubliables. C'est ainsi que les
Uncommonmenfrommars, Greedy Guts, Guerilla Poubelle, Tagada Jones, Nevrotic
Explosion, Twisted Minds, Jetsex, Sons Of Buddha, Leptik Ficus, Nerds ou encore
Easyway ont souffert le martyre en partageant l'affiche avec le groupe toulousain. La
tournée de promotion du deuxième album sera évidemment aussi catastrophique
que toutes les tournées d'adieu précédentes. OpeNightmare, c'est des vrais
vainqueurs, on vous dit !
Si vous souhaitez néanmoins les soutenir, les diffuser ou parler d'eux, avant leur
expulsion de France métropolitaine, n'hésitez pas : ce sera bientôt remboursé par la
sécurité sociale.
Le chroniqueur masqué
P.S. : Comme si ça ne suffisait pas, OpeNightmare s'est récemment acoquiné avec
d'autres tâcherons de la ville rose (Charly Fiasco, Beer Goggles, Bogart and The
Addictives, dAHUgAROU, Earplug, Les Asskronotes, Gentleman) pour fonder
l'infâme et informel collectif To Loose Punkers. Mais jusqu'où iront-ils trop loin, ma
pôv' dame ?

Source : http://openightmare.vegasrecords.net/Bio/Pressbook%20OpeNightmare%20+Fiche%20technique.pdf