Soan : Sous les Yeux de Sophie
Las palabras
1. S'IL Y A DU MONDE
Je te le jure nous fûmes enfants
Nous avons ri de peu de chose
Amis des cowboys aux indiens
Sûrs d'avoir le temps, les métempsychoses
Mais il n'en est rien
Il n'y aura fallu qu'un méandre
Une ou deux paires de claques en trop
Pour que le feu donne des cendres
Et qu'on descende voir là-haut
S'il y a du monde
Aux orgues les fantômes
On n'a pas bien vu passer l'ombre
On a maudit chaque seconde
Et les bout de nous qui se tordent
L'existence était blonde, j'avais besoin de toi
Distances à la ronde, dixit un attentat
Que la vie est longue sans ça
Je te le jure nous fûmes grands
Dans les bras du magicien d'Oz
Aux angles sud-américains, citant Maupassant
Sur un lit de roses libre entre tes mains
Il y n'y aura plus rien d'exsangue
A la vindicte de tes mots pas une chance
Qu'on entendre à s'y méprendre les tableaux
De nos rides blondes à nos îles à flot
Aux orgues les fantômes
On n'a pas bien vu passer l'ombre
On a maudit chaque seconde
Et les bouts de nous qui se tordent
L'existence était blonde j'avais besoin besoin de toi
Distances à la ronde, dixit un attentat
Que la vie est longue sans ça.
2. PAS PEUR DU CIEL
A quoi bon résister encore, au final on finira mal
Nous ne sommes là qu'en escale et Jihanne a les cheveux d'or
Puisque le rêve à les dents longues, et qu'elles ont traversé mon âme
Pour une poignée de secondes à l'ombre des yeux de Jihanne
Il en faudra bien des poèmes et de ceux qui font voyager
De ceux qui t'enlèvent et t’emmènent à quelques marches d'escalier
Pour que Jihanne me regarde et que j'ose au moins faire semblant
D'avoir connu plus belle avant de perdre l'aube par mégarde
Je n'ai pas peur du ciel, juste peur de tomber
Quelque-part à côté de ce qui t'ensorcelle
Je n'ai pas les bon mots, l'intension suffit-elle
Pour séduire la belle et la revoir bientôt
Et puis le lendemain matin c'est du sang que j'ai dans les veines
Le courage est sous mes cheveux près de tes yeux qui me reviennent
Je veux me souvenir de rien le silence est assourdissant
J'ai pas la gueule qui convient pour te jouer les "prince charmant"
Je n'ai pas peur du ciel, juste peur de tomber
Quelque-part à côté de la lune de miel
Je n'ai pas les bons mots, l’intention suffit-elle
Pour séduire la belle et la revoir bientôt
Mille fois j'ai piétiné les nuages, et la terre ce bout de cahier
Jihanne un souffle ou un mirage un courant d'air à s'envoler
3. A TIRE D'AILE
C'est bien beau la vie d'ici mais ça pue
Tout mes compagnons perdus
Si c'est beau la vie d'ici , dis le moi donc, de la part de mes compagnons.
Compagnons d'arme ou de déroute
Si tu m'entends pardonne-moi
Pardonne moi j'émets des doutes
Au sujet de la route au-delà
A tire d'aile
A vol d'oiseau
Sous l'étincelle étonne moi
A tire d'aile
A vol de rat
A pas d'oiseau sur l'arc-en-ciel
Et si parmi eux,
Le paradis c'était là
L'au delà pas vu, pas pris
De l'au delà au bas d'ici,
C'est déjà ça,
Déjà ça de plus que l'amnésie
Entends tu ce qui vient dans le doute
Sur la route,il est grand temps
Il est grand temps que dieu nous écoute
La déroute a le vin militant
A tire d'aile
A vol d'oiseau
Sous l'étincelle étonne moi
A tire d'aile
A vol de rat
A pas d'oiseau sur l'arc-en-ciel
A tire d'aile
A vol d'oiseau
Sous l'étincelle étonne moi
A tire d'aile
A vol de rat
A pas d'oiseau sur l'arc-en-ciel
Oui monsieur,les princes de la cuite,
Les seigneurs
Ceux avec qui tu buvais le coup dans le temps et qu'on Toujours fait verre a part
Dis toi bien que tes clients et toi ils vous laissent à vos putasseries,les seigneurs..
Ils sont a cent milles verres de vous
Eux, ils tutoient les anges
A tire d'aile
A vol d'oiseau
Sous l'étincelle étonne moi
A tire d'aile
A vol de rat
A pas d'oiseau sur l'arc-en-ciel
4. PARIS
Que savent-ils du requiem et de la brûlure d'une minute
Qu'ils s'abstiennent eux qui l'ignorent de m'en
Parler reviens moi c'est le but
Et la clé
Qu'ils parfument leurs visages
Et le silence entamé j'y pense
Il restera la rage
Un flacon d'araignées posthumes
Et l'acier
Il y a que je guette le sol
Et le crachat de mon prochain
Et puis le nord
Lune la boule de cristal
Et même la chaleur n'y fait rien
J'y pense encore
Paris la nuit
Un taxi ai-je rêvé
Chacune de tes gouttes de pluie
Paris la nuit
Un taxi ai-je songé
Tes yeux et ton baiser aussi
Demoiselle états limites
Le cri d'une prière qu'elle
Evite et qu'elle endort à pas chassés
Puis elle colle ma route
A ses pieds
Etincelles mouillées naufrage
Ou le chant désintégré, l'errance
Et le bruit de la page tournée
Puisque c'est la coutume
D'après
Il y a que l'on guette la mort
Et même si l'on se fait chaman
On y peut rien
Lune la boule de lumière
Eclaire encore ce qu'il nous reste
De serein
Paris la nuit
Un taxi ai-je rêvé
Chacune de tes gouttes de pluie
Paris la nuit
Un taxi ai-je songé
Tes yeux et ton baiser aussi
5. DROSOPHYLE
Y a c'drôle de drosophyle qui tourne encore autour de ma tête
Ma migraine supplie mais lui subtil lui répète
Tu croyais perdre la mémoire, souviens toi de tout
Moi j'emmène ton espoir et c'est marre ta vie j'm'en fous
Et son vol reprend c'est énervant mais c'est ainsi
Une rime à présent me dévisage et elle me dit
Sans moi le poète n'est rien
Toi t'auras que dalle j'aime pas quand t'as c'te tête
Allez j'remballe à demain peut-être
Quand la poésie ne revient je deviens parisien
Me grisaille et les mains sur moi tu ne sentiras rien
Quand la poésie ne revient je deviens parisien
Me cisaille les dents sur toi j'ai les airs de rien
Le drosophyle repasse ici le temps d'un rictus
De crasse en poupée russe il passe à la page de plus
Aux encres hémophiles de rien, aux envie de villes en feu
Qui dit mieux?
Je reviens, je chante faux
Pourtant des images me viennent et la muse est légère
J'attends les sabots sur la pierre, un pur-sang dans les plaines
Que je croyais monter à cru jusque dans mes vers
Mais l'étalon est fier, il n'est jamais venu
Quand la poésie ne revient je deviens parisien
Me grisaille et les mains sur moi tu ne sentiras rien
Quand la poésie ne revient je deviens parisien
Me cisaille les dents sur toi j'ai des airs de rien
Here I come here I go et si plus rien ne change
J'échangerai la lune pour le bruit de l'eau
Here I come here I go si je ne tiens les anges
Je changerai de muse
6. LES Z'ANGES
Elle vomit les anges
Par deux, par deux et par les yeux
C'est mieux que de jouer à pleurer presque
Presque silencieux
Elle est étrange il pleut
Z'anges de z'yeux
Les anges pleurent des scalpels
Aux z'anges d'elle je suis maigre et pas qu'un peu
J'hésite "adieu", "rondelles", ou "franges" ou "petits tas"
Aux z'anges d'elle je l'ai su, je ne sais pas
J'ai ligoté les deux sorcières
De la maison en psychotropes
Quand je m'en vais tu m'enveloppes
J'ai les deux pieds dans la colle
Je vole mais le sol me suit
J'ai les deux pieds dans la colle
Je vole mais le sol me suit
Scalpelle moi
Elle vomit les anges
Par deux, par deux et c'est tant mieux
Tant que le poignard main leste
Reste prétentieux
Belle est étrange il pleut
Belle me démange un peu
Mais pas tant que le reste
Planqué sous l'accent circonflexe à peine vieux
Belle est orange elle était bleue
J'y étais presque
Appelle-moi mais pour des prunes
J'épelle lune en quatre pas
Belle était toi qui me déplume
J'ai les deux pieds dans la colle
Je vole mais le sol me suit
J'ai les deux pieds dans la colle
Je vole mais le sol me suit
Scalpelle moi
7. 1 HEURE DE PLUS
Pendant que les grand-mères tâtent du fruit au marché
Convoitent au cimetière tous les convives du macchabée
Pendant que la machine accorde une pause à l’ouvrier
Je colle ma trombine une heure de plus sur l’oreiller
Pendant que le temps presse à la terrasse des cafés
Qu’on finit des grand-messes à s’en pardonner sans pécher
Pendant qu’à demi-mots des amoureux s’aiment déjà
J’aurai les yeux mi-clos une heure de plus les ouvrira
J’ai perdu ma montre au fil des pensées
Ces pensées remontent au temps des cahiers
Pendant qu’à s’en mot dire des chiffonniers mentent à ma place
Te flattant la carcasse pour un tergal ou un cachemire
Partant de ce principe rien n’est sérieux ici-bas
Je stope mes adipes au café qui passait par là
Pendant qu’on se déhanche à ce turbin qui se termine
Je sollicite la manche à vot’ bon coeur mesdames-messieurs
Puis quand viendra la nuit j’irai boire et jouer l'audacieux
A vot’ bon coeur mielleux je viens vous emprunter vot’ fille
J’ai perdu ma gêne par ébriété
Mes verres me reviennent quand faut les payer
Ainsi qu’avec tes sous, s’en suit le rêve épicurien
Au moment d’être saoul une demoiselle entre les mains
Je ressors ma guitare à cette nuit bien entamée
Je te baiserai plus tard à présent je veux te chanter
J’ai perdu ma honte dans une chanson
Et tout ceci remonte au premier jupon
J’ai perdu ma honte dans une chanson
Et tout ceci remonte au premier jupon
8. POUR DE BON
L'entends-tu grincer, tout bas,
La mine noire de mon crayon
Vous me copierez, cent fois
On ne grince pas, sans raison
Pauvre de toi! Qu'en savent-ils
Il est de grincements sublimes
Assis sur les ailes de l'avion
Qu'un nuage défile
Et même sur les barques du Nil
Qui partent pour de bon
L'entends-tu rire aux éclats
La mine noire, qui d'aventure
Vous me copierez, mille fois
On ne s'aventure pas
Mais sur mes mains, je te le jure
Mes plumes enrubanées par deux
Se riaient de toi, tant et mieux
Valsant mon écriture
Depuis, je rêve d'aventures
Une plume à la place des yeux
Sous le nez de la névrose
Si j'ose encore voir demain
Même si je ne sens plus rien
Que le parfum, du temps
Je reviendrai comme avant
Alunir une chanson
Juste pour dire de ne pas te
Laisser tourner en rond
En rond
Pour de bon
9. DE MEMOIRE D'ENFANT
Tu préférais croire que je tremble et j'aime autant penser que toi
T'avais les yeux qui te ressemblent et qu'ils étaient posés sur moi
C'était pas la foire aux sans-prénom qui se traînaient le long des rues
Y avait des cabanons d'espoir les plus beaux même qu'on ait vus
De mémoire d'homme je sais pas, de mémoire d'enfant je sais plus
Va t'en pas croire que tu t'en vas tout ça n'est que du temps perdu
Même si nos prières sont des mots de trop
La gueule de traviole et que l'on rafistole
"Hier" dans sa piaule ça ne trompe pas les chimères
Qu'on garde une frivole partie de la boue
Pour nous c'est la vérole
Un jour qui ronge nos genoux
Puis on s'étiole
A petit feu, par petits bouts
J'ai pas dit que j'aimais ça les courses folles et les poursuites
Et j'ai pas dit non plus que je n'en voulais pas
J'ai pas brûlé ma guitare vociférant gloire à Satan
C'était pas moi il faisait noir, au diable le plaignant
Tu préférais croire, il me semble que j'avais perdu la voix
Ne l'attends pas c'est sans espoir jusqu'à l'instant de mon trépas
Imagine un peu les yeux fermés comme on est seul au petit jour
Une fois qu'on s'est trompé d'amour, un peu trop tard et trop marié
De mémoire d'enfant je suis pas né, je n'ai pas vu la Tour Eiffel
Et j'ai pourtant tapé des pieds tant que j'ai pu tenter le ciel
Même si nos prières sont des mots de trop
La gueule de traviole et que l'on rafistole
"Hier" dans sa bio ça ne trompe pas les chimères
Qu'on garde une frivole partie de la boue pour nous c'est la vérole
Un jour qui ronge nos genoux puis on s'étiole
A petit feu, par petits bouts
J'ai pas dit que j'aimais ça les courses folles et les poursuites
Et j'ai pas dit non plus que je n'en voulais pas
J'ai pas brûlé ma guitare vociférant gloire à Satan
C'était pas moi il faisait noir, au diable le plaignant
10. C'EST POUR CA
Toi t'es cap de faire l'amour sur les toits
T'as pas le trac des chats de gouttière
C'est la nuit que l'on enterre mais les lendemains de toi
C'est moins dur de s'y faire qu'à l'habitude
Et l'aube joue la fière mais j'ai pris ton altitude
Ca fait moins mal à la tête d'être moi
On a fumé bien trop de cigarettes
On a fait travailler les vignerons
On a joué des chansons notre sortie fut discrète
On a marché dessus des têtes endormies
Je guette les avions quitte à m'envoler peut-être
Et ça vaut mieux que se cogner dans le plafond mais ouais
C'est pour ça que parfois j'y crois encore
Et j'ai plus jamais peur du noir
C'est pour ça que moi je suis même pas mort
Je gueule encore dans l'entonnoir
Maudites soient ces trois dernières lunes
Car seule la pleine lune a souri
Maudite soit l'enclume qui nous ramène pardi
Parmi les sentinelles hostiles à la musique
Entre les cars de flics y avait nos fantaisies
Et ça parfume les sirènes électriques mais ouais
C'est pour ça que parfois j'y crois encore
Et j'ai plus jamais peur du noir
C'est pour ça que moi je suis même pas mort
Je gueule encore dans l'entonnoir
11. INCH ALLELUIA
En attendant rien seul et sur le pont
J'regarde passer les poissons à la con
Le long des parisiens de brèves de comptoir
En bouteille à la mer,
Je suis tombé par dessus terre
Et je me sens pas bien
Aux heures de bleu, brûlez cheveux d'ange
J'irai nager de toutes mes enclumes,
Et mange la ta plume pour ce qu'on y change toutes les histoires
C'est une histoire elle finit mal et je me sens pas mieux
Inch alleluia l'oeil est sous les ongles et
Si tu veux de moi touche-moi
Qu'on se confonde
Hello malikum, aïe petite sœur
Je te pleus par cœur
Tant que je te tiens quand c'est tu t'en vont
Quand c'est qu'on va dire à la balle au bond
C'est con les magiciens ça vous donne l'espoir
Et nous laisse l'amer
Pourquoi ne pas tomber par terre
Si nous n'irons pas loin
Inch alleluia l'oeil est sous les ongles et
Si tu veux de moi touche-moi
Qu'on se confonde
Hello malikum, aïe petite sœur
Je te pleus par cœur
Dans une heure de trop
Redis-moi ce poème
Et le même sans mots
Le plus joli je t'aime
Redis-moi que c'est beau
Où tu t'emmènes
Jure-moi que c'est même
Encore plus haut
Inch alleluia l'oeil est sous les ongles
Si tu veux de moi touche-moi
qu'on se confonde
Hello malikum, aïe petite sœur
Je te pleus par cœur
12. MAKE ME SOBER
Sing a song to make me sober
Fire lips over the hill
Clap your tongue when this is over
Choice is yours and nothing's real
There's a place somewhere else to go
There's a place where you won't grow much
Dust is just a way back home
And your box is the first
Don't come around
I'm on my knees
Don't come around my story dwells
In the background
Sing a song and paint it older
Fingertips, I'm as fake
As the favortie snake of mothers
So make me sober, not awake
There are grasses I won't know much
Where the final lights will glow
There are curtains that I won't touch
So feel the pain and let me draw
When I'm loosing a verse
Don't come around
I'm on my knees
Don't come around my story dwells
In the background
13. DAM DIDAM
Le son de la fanfaronade
S’est du vent dedans les yeux
Je suis tout petit et pas sérieux avec ta grenade
C’est un pistolet à bouchon
Qui m’enseigna les proportions
D'âmes didam, damdam didam
Malheur à toi les règles en bois
Nos mains sont faites rancunières
C’est à l’école buissonnière qu’on s’aperçoit
Que le bois n’y était pour rien
C’est l’âme tordu du bout d’l'humain
D'âmes didam, damdam didam
C’est dire qu’on en a vu des choses
Et quand c'est que c’est trop puisqu'on s’arrêtera là
T’es belle quand tu me dis ose mais je n’ose pas
C’est le complexe d’ecchymoses
D'âmes didam, damdam didam
Le son du bas de la breloque
Ca débloque on est fatigué
Ca jouait debout de l’élastoc hier à la récré
Demain si Fonfon la débâcle
Petites mains dedans le sac
D'âmes didam, damdam didam
De garde à vue la vue qu’on garde
Regarde pas les alyzés
T’es pas sérieux les barricades on n'est pas né
J’ai 24 heures sans étoile
Pour avaler le code pénal
D'âmes didam, damdam didam
C'est dire qu'on en a vu des choses
Et quand c'est que c'est trop qu'on s'arrêtera là
T'es belle quand tu me dis ose mais je n'ose pas
Te dire qu'on en a vu des choses
Et quand c'est que c'est trop et qu'on n'y verra plus rien
Je me souviens d'une ecchymose mais tout ça est loin
Demain j'ose le magasin
D'âmes didam damdam didam
On en a vu s'enfiler dur
Tout l'alcool du pommier
Se repeinturlurer l'allure
Enlacer l'évêché
Déjà que nous n'y croyait pas
Le bon dieu ne nous sauvera
D'âmes didam damdam didam
Déjà que nous n'y croyait pas
Le bon dieu ne nous sauvera
14. JE RESTE
Dans une heure j’empeste le sang malheureux
Mais dans deux qui dit mieux je reste
C’est l’heure où les comptoirs ont tout compté
J’ai le coeur a tenter le café noir
Dans une heure ma mémoire, les flammes au feu
Du café mon cafard me réclame
Sous la pendule ô je n’dirai plus
Que mon heure est venue
Si tu dors dans mon pull
C’est une fleur elle a cogné
Les quatre pieds de mes mille voiles
L’accordéon de mon quartier
Le bout d’mon nez contre une étoile
Dans un heure j’ai perdu mes clés pis mon adresse
La peau d’mon cul pis ma veste
C’est l’heure où les incollables comptent encore
Leurs colères incolores de cartable
C’est une fleur elle a cogné
Les quatre pieds de mes mille voiles
L’accordéon de mon quartier
Le bout d’mon nez contre une étoile
Dans une larme, une humeur allumette
Dans une trace un quart d’heure
Et un joint on ira voir ailleurs
Si l’on se reste, si l’on se jette
Ou si l’on se retient
Dans une heure j’empeste le sang malheureux
Mais dans deux qui dit mieux je reste
C’est l’heure où les comptoirs ont tout compté
J’ai le coeur à tenter le café noir
C’est une fleur elle a cogné
Les quatre pieds de mes mille voiles
Mais l’a raccommodé mon nez
La vie d’ma mère ça fait moins mal
Je te le jure nous fûmes enfants
Nous avons ri de peu de chose
Amis des cowboys aux indiens
Sûrs d'avoir le temps, les métempsychoses
Mais il n'en est rien
Il n'y aura fallu qu'un méandre
Une ou deux paires de claques en trop
Pour que le feu donne des cendres
Et qu'on descende voir là-haut
S'il y a du monde
Aux orgues les fantômes
On n'a pas bien vu passer l'ombre
On a maudit chaque seconde
Et les bout de nous qui se tordent
L'existence était blonde, j'avais besoin de toi
Distances à la ronde, dixit un attentat
Que la vie est longue sans ça
Je te le jure nous fûmes grands
Dans les bras du magicien d'Oz
Aux angles sud-américains, citant Maupassant
Sur un lit de roses libre entre tes mains
Il y n'y aura plus rien d'exsangue
A la vindicte de tes mots pas une chance
Qu'on entendre à s'y méprendre les tableaux
De nos rides blondes à nos îles à flot
Aux orgues les fantômes
On n'a pas bien vu passer l'ombre
On a maudit chaque seconde
Et les bouts de nous qui se tordent
L'existence était blonde j'avais besoin besoin de toi
Distances à la ronde, dixit un attentat
Que la vie est longue sans ça.
2. PAS PEUR DU CIEL
A quoi bon résister encore, au final on finira mal
Nous ne sommes là qu'en escale et Jihanne a les cheveux d'or
Puisque le rêve à les dents longues, et qu'elles ont traversé mon âme
Pour une poignée de secondes à l'ombre des yeux de Jihanne
Il en faudra bien des poèmes et de ceux qui font voyager
De ceux qui t'enlèvent et t’emmènent à quelques marches d'escalier
Pour que Jihanne me regarde et que j'ose au moins faire semblant
D'avoir connu plus belle avant de perdre l'aube par mégarde
Je n'ai pas peur du ciel, juste peur de tomber
Quelque-part à côté de ce qui t'ensorcelle
Je n'ai pas les bon mots, l'intension suffit-elle
Pour séduire la belle et la revoir bientôt
Et puis le lendemain matin c'est du sang que j'ai dans les veines
Le courage est sous mes cheveux près de tes yeux qui me reviennent
Je veux me souvenir de rien le silence est assourdissant
J'ai pas la gueule qui convient pour te jouer les "prince charmant"
Je n'ai pas peur du ciel, juste peur de tomber
Quelque-part à côté de la lune de miel
Je n'ai pas les bons mots, l’intention suffit-elle
Pour séduire la belle et la revoir bientôt
Mille fois j'ai piétiné les nuages, et la terre ce bout de cahier
Jihanne un souffle ou un mirage un courant d'air à s'envoler
3. A TIRE D'AILE
C'est bien beau la vie d'ici mais ça pue
Tout mes compagnons perdus
Si c'est beau la vie d'ici , dis le moi donc, de la part de mes compagnons.
Compagnons d'arme ou de déroute
Si tu m'entends pardonne-moi
Pardonne moi j'émets des doutes
Au sujet de la route au-delà
A tire d'aile
A vol d'oiseau
Sous l'étincelle étonne moi
A tire d'aile
A vol de rat
A pas d'oiseau sur l'arc-en-ciel
Et si parmi eux,
Le paradis c'était là
L'au delà pas vu, pas pris
De l'au delà au bas d'ici,
C'est déjà ça,
Déjà ça de plus que l'amnésie
Entends tu ce qui vient dans le doute
Sur la route,il est grand temps
Il est grand temps que dieu nous écoute
La déroute a le vin militant
A tire d'aile
A vol d'oiseau
Sous l'étincelle étonne moi
A tire d'aile
A vol de rat
A pas d'oiseau sur l'arc-en-ciel
A tire d'aile
A vol d'oiseau
Sous l'étincelle étonne moi
A tire d'aile
A vol de rat
A pas d'oiseau sur l'arc-en-ciel
Oui monsieur,les princes de la cuite,
Les seigneurs
Ceux avec qui tu buvais le coup dans le temps et qu'on Toujours fait verre a part
Dis toi bien que tes clients et toi ils vous laissent à vos putasseries,les seigneurs..
Ils sont a cent milles verres de vous
Eux, ils tutoient les anges
A tire d'aile
A vol d'oiseau
Sous l'étincelle étonne moi
A tire d'aile
A vol de rat
A pas d'oiseau sur l'arc-en-ciel
4. PARIS
Que savent-ils du requiem et de la brûlure d'une minute
Qu'ils s'abstiennent eux qui l'ignorent de m'en
Parler reviens moi c'est le but
Et la clé
Qu'ils parfument leurs visages
Et le silence entamé j'y pense
Il restera la rage
Un flacon d'araignées posthumes
Et l'acier
Il y a que je guette le sol
Et le crachat de mon prochain
Et puis le nord
Lune la boule de cristal
Et même la chaleur n'y fait rien
J'y pense encore
Paris la nuit
Un taxi ai-je rêvé
Chacune de tes gouttes de pluie
Paris la nuit
Un taxi ai-je songé
Tes yeux et ton baiser aussi
Demoiselle états limites
Le cri d'une prière qu'elle
Evite et qu'elle endort à pas chassés
Puis elle colle ma route
A ses pieds
Etincelles mouillées naufrage
Ou le chant désintégré, l'errance
Et le bruit de la page tournée
Puisque c'est la coutume
D'après
Il y a que l'on guette la mort
Et même si l'on se fait chaman
On y peut rien
Lune la boule de lumière
Eclaire encore ce qu'il nous reste
De serein
Paris la nuit
Un taxi ai-je rêvé
Chacune de tes gouttes de pluie
Paris la nuit
Un taxi ai-je songé
Tes yeux et ton baiser aussi
5. DROSOPHYLE
Y a c'drôle de drosophyle qui tourne encore autour de ma tête
Ma migraine supplie mais lui subtil lui répète
Tu croyais perdre la mémoire, souviens toi de tout
Moi j'emmène ton espoir et c'est marre ta vie j'm'en fous
Et son vol reprend c'est énervant mais c'est ainsi
Une rime à présent me dévisage et elle me dit
Sans moi le poète n'est rien
Toi t'auras que dalle j'aime pas quand t'as c'te tête
Allez j'remballe à demain peut-être
Quand la poésie ne revient je deviens parisien
Me grisaille et les mains sur moi tu ne sentiras rien
Quand la poésie ne revient je deviens parisien
Me cisaille les dents sur toi j'ai les airs de rien
Le drosophyle repasse ici le temps d'un rictus
De crasse en poupée russe il passe à la page de plus
Aux encres hémophiles de rien, aux envie de villes en feu
Qui dit mieux?
Je reviens, je chante faux
Pourtant des images me viennent et la muse est légère
J'attends les sabots sur la pierre, un pur-sang dans les plaines
Que je croyais monter à cru jusque dans mes vers
Mais l'étalon est fier, il n'est jamais venu
Quand la poésie ne revient je deviens parisien
Me grisaille et les mains sur moi tu ne sentiras rien
Quand la poésie ne revient je deviens parisien
Me cisaille les dents sur toi j'ai des airs de rien
Here I come here I go et si plus rien ne change
J'échangerai la lune pour le bruit de l'eau
Here I come here I go si je ne tiens les anges
Je changerai de muse
6. LES Z'ANGES
Elle vomit les anges
Par deux, par deux et par les yeux
C'est mieux que de jouer à pleurer presque
Presque silencieux
Elle est étrange il pleut
Z'anges de z'yeux
Les anges pleurent des scalpels
Aux z'anges d'elle je suis maigre et pas qu'un peu
J'hésite "adieu", "rondelles", ou "franges" ou "petits tas"
Aux z'anges d'elle je l'ai su, je ne sais pas
J'ai ligoté les deux sorcières
De la maison en psychotropes
Quand je m'en vais tu m'enveloppes
J'ai les deux pieds dans la colle
Je vole mais le sol me suit
J'ai les deux pieds dans la colle
Je vole mais le sol me suit
Scalpelle moi
Elle vomit les anges
Par deux, par deux et c'est tant mieux
Tant que le poignard main leste
Reste prétentieux
Belle est étrange il pleut
Belle me démange un peu
Mais pas tant que le reste
Planqué sous l'accent circonflexe à peine vieux
Belle est orange elle était bleue
J'y étais presque
Appelle-moi mais pour des prunes
J'épelle lune en quatre pas
Belle était toi qui me déplume
J'ai les deux pieds dans la colle
Je vole mais le sol me suit
J'ai les deux pieds dans la colle
Je vole mais le sol me suit
Scalpelle moi
7. 1 HEURE DE PLUS
Pendant que les grand-mères tâtent du fruit au marché
Convoitent au cimetière tous les convives du macchabée
Pendant que la machine accorde une pause à l’ouvrier
Je colle ma trombine une heure de plus sur l’oreiller
Pendant que le temps presse à la terrasse des cafés
Qu’on finit des grand-messes à s’en pardonner sans pécher
Pendant qu’à demi-mots des amoureux s’aiment déjà
J’aurai les yeux mi-clos une heure de plus les ouvrira
J’ai perdu ma montre au fil des pensées
Ces pensées remontent au temps des cahiers
Pendant qu’à s’en mot dire des chiffonniers mentent à ma place
Te flattant la carcasse pour un tergal ou un cachemire
Partant de ce principe rien n’est sérieux ici-bas
Je stope mes adipes au café qui passait par là
Pendant qu’on se déhanche à ce turbin qui se termine
Je sollicite la manche à vot’ bon coeur mesdames-messieurs
Puis quand viendra la nuit j’irai boire et jouer l'audacieux
A vot’ bon coeur mielleux je viens vous emprunter vot’ fille
J’ai perdu ma gêne par ébriété
Mes verres me reviennent quand faut les payer
Ainsi qu’avec tes sous, s’en suit le rêve épicurien
Au moment d’être saoul une demoiselle entre les mains
Je ressors ma guitare à cette nuit bien entamée
Je te baiserai plus tard à présent je veux te chanter
J’ai perdu ma honte dans une chanson
Et tout ceci remonte au premier jupon
J’ai perdu ma honte dans une chanson
Et tout ceci remonte au premier jupon
8. POUR DE BON
L'entends-tu grincer, tout bas,
La mine noire de mon crayon
Vous me copierez, cent fois
On ne grince pas, sans raison
Pauvre de toi! Qu'en savent-ils
Il est de grincements sublimes
Assis sur les ailes de l'avion
Qu'un nuage défile
Et même sur les barques du Nil
Qui partent pour de bon
L'entends-tu rire aux éclats
La mine noire, qui d'aventure
Vous me copierez, mille fois
On ne s'aventure pas
Mais sur mes mains, je te le jure
Mes plumes enrubanées par deux
Se riaient de toi, tant et mieux
Valsant mon écriture
Depuis, je rêve d'aventures
Une plume à la place des yeux
Sous le nez de la névrose
Si j'ose encore voir demain
Même si je ne sens plus rien
Que le parfum, du temps
Je reviendrai comme avant
Alunir une chanson
Juste pour dire de ne pas te
Laisser tourner en rond
En rond
Pour de bon
9. DE MEMOIRE D'ENFANT
Tu préférais croire que je tremble et j'aime autant penser que toi
T'avais les yeux qui te ressemblent et qu'ils étaient posés sur moi
C'était pas la foire aux sans-prénom qui se traînaient le long des rues
Y avait des cabanons d'espoir les plus beaux même qu'on ait vus
De mémoire d'homme je sais pas, de mémoire d'enfant je sais plus
Va t'en pas croire que tu t'en vas tout ça n'est que du temps perdu
Même si nos prières sont des mots de trop
La gueule de traviole et que l'on rafistole
"Hier" dans sa piaule ça ne trompe pas les chimères
Qu'on garde une frivole partie de la boue
Pour nous c'est la vérole
Un jour qui ronge nos genoux
Puis on s'étiole
A petit feu, par petits bouts
J'ai pas dit que j'aimais ça les courses folles et les poursuites
Et j'ai pas dit non plus que je n'en voulais pas
J'ai pas brûlé ma guitare vociférant gloire à Satan
C'était pas moi il faisait noir, au diable le plaignant
Tu préférais croire, il me semble que j'avais perdu la voix
Ne l'attends pas c'est sans espoir jusqu'à l'instant de mon trépas
Imagine un peu les yeux fermés comme on est seul au petit jour
Une fois qu'on s'est trompé d'amour, un peu trop tard et trop marié
De mémoire d'enfant je suis pas né, je n'ai pas vu la Tour Eiffel
Et j'ai pourtant tapé des pieds tant que j'ai pu tenter le ciel
Même si nos prières sont des mots de trop
La gueule de traviole et que l'on rafistole
"Hier" dans sa bio ça ne trompe pas les chimères
Qu'on garde une frivole partie de la boue pour nous c'est la vérole
Un jour qui ronge nos genoux puis on s'étiole
A petit feu, par petits bouts
J'ai pas dit que j'aimais ça les courses folles et les poursuites
Et j'ai pas dit non plus que je n'en voulais pas
J'ai pas brûlé ma guitare vociférant gloire à Satan
C'était pas moi il faisait noir, au diable le plaignant
10. C'EST POUR CA
Toi t'es cap de faire l'amour sur les toits
T'as pas le trac des chats de gouttière
C'est la nuit que l'on enterre mais les lendemains de toi
C'est moins dur de s'y faire qu'à l'habitude
Et l'aube joue la fière mais j'ai pris ton altitude
Ca fait moins mal à la tête d'être moi
On a fumé bien trop de cigarettes
On a fait travailler les vignerons
On a joué des chansons notre sortie fut discrète
On a marché dessus des têtes endormies
Je guette les avions quitte à m'envoler peut-être
Et ça vaut mieux que se cogner dans le plafond mais ouais
C'est pour ça que parfois j'y crois encore
Et j'ai plus jamais peur du noir
C'est pour ça que moi je suis même pas mort
Je gueule encore dans l'entonnoir
Maudites soient ces trois dernières lunes
Car seule la pleine lune a souri
Maudite soit l'enclume qui nous ramène pardi
Parmi les sentinelles hostiles à la musique
Entre les cars de flics y avait nos fantaisies
Et ça parfume les sirènes électriques mais ouais
C'est pour ça que parfois j'y crois encore
Et j'ai plus jamais peur du noir
C'est pour ça que moi je suis même pas mort
Je gueule encore dans l'entonnoir
11. INCH ALLELUIA
En attendant rien seul et sur le pont
J'regarde passer les poissons à la con
Le long des parisiens de brèves de comptoir
En bouteille à la mer,
Je suis tombé par dessus terre
Et je me sens pas bien
Aux heures de bleu, brûlez cheveux d'ange
J'irai nager de toutes mes enclumes,
Et mange la ta plume pour ce qu'on y change toutes les histoires
C'est une histoire elle finit mal et je me sens pas mieux
Inch alleluia l'oeil est sous les ongles et
Si tu veux de moi touche-moi
Qu'on se confonde
Hello malikum, aïe petite sœur
Je te pleus par cœur
Tant que je te tiens quand c'est tu t'en vont
Quand c'est qu'on va dire à la balle au bond
C'est con les magiciens ça vous donne l'espoir
Et nous laisse l'amer
Pourquoi ne pas tomber par terre
Si nous n'irons pas loin
Inch alleluia l'oeil est sous les ongles et
Si tu veux de moi touche-moi
Qu'on se confonde
Hello malikum, aïe petite sœur
Je te pleus par cœur
Dans une heure de trop
Redis-moi ce poème
Et le même sans mots
Le plus joli je t'aime
Redis-moi que c'est beau
Où tu t'emmènes
Jure-moi que c'est même
Encore plus haut
Inch alleluia l'oeil est sous les ongles
Si tu veux de moi touche-moi
qu'on se confonde
Hello malikum, aïe petite sœur
Je te pleus par cœur
12. MAKE ME SOBER
Sing a song to make me sober
Fire lips over the hill
Clap your tongue when this is over
Choice is yours and nothing's real
There's a place somewhere else to go
There's a place where you won't grow much
Dust is just a way back home
And your box is the first
Don't come around
I'm on my knees
Don't come around my story dwells
In the background
Sing a song and paint it older
Fingertips, I'm as fake
As the favortie snake of mothers
So make me sober, not awake
There are grasses I won't know much
Where the final lights will glow
There are curtains that I won't touch
So feel the pain and let me draw
When I'm loosing a verse
Don't come around
I'm on my knees
Don't come around my story dwells
In the background
13. DAM DIDAM
Le son de la fanfaronade
S’est du vent dedans les yeux
Je suis tout petit et pas sérieux avec ta grenade
C’est un pistolet à bouchon
Qui m’enseigna les proportions
D'âmes didam, damdam didam
Malheur à toi les règles en bois
Nos mains sont faites rancunières
C’est à l’école buissonnière qu’on s’aperçoit
Que le bois n’y était pour rien
C’est l’âme tordu du bout d’l'humain
D'âmes didam, damdam didam
C’est dire qu’on en a vu des choses
Et quand c'est que c’est trop puisqu'on s’arrêtera là
T’es belle quand tu me dis ose mais je n’ose pas
C’est le complexe d’ecchymoses
D'âmes didam, damdam didam
Le son du bas de la breloque
Ca débloque on est fatigué
Ca jouait debout de l’élastoc hier à la récré
Demain si Fonfon la débâcle
Petites mains dedans le sac
D'âmes didam, damdam didam
De garde à vue la vue qu’on garde
Regarde pas les alyzés
T’es pas sérieux les barricades on n'est pas né
J’ai 24 heures sans étoile
Pour avaler le code pénal
D'âmes didam, damdam didam
C'est dire qu'on en a vu des choses
Et quand c'est que c'est trop qu'on s'arrêtera là
T'es belle quand tu me dis ose mais je n'ose pas
Te dire qu'on en a vu des choses
Et quand c'est que c'est trop et qu'on n'y verra plus rien
Je me souviens d'une ecchymose mais tout ça est loin
Demain j'ose le magasin
D'âmes didam damdam didam
On en a vu s'enfiler dur
Tout l'alcool du pommier
Se repeinturlurer l'allure
Enlacer l'évêché
Déjà que nous n'y croyait pas
Le bon dieu ne nous sauvera
D'âmes didam damdam didam
Déjà que nous n'y croyait pas
Le bon dieu ne nous sauvera
14. JE RESTE
Dans une heure j’empeste le sang malheureux
Mais dans deux qui dit mieux je reste
C’est l’heure où les comptoirs ont tout compté
J’ai le coeur a tenter le café noir
Dans une heure ma mémoire, les flammes au feu
Du café mon cafard me réclame
Sous la pendule ô je n’dirai plus
Que mon heure est venue
Si tu dors dans mon pull
C’est une fleur elle a cogné
Les quatre pieds de mes mille voiles
L’accordéon de mon quartier
Le bout d’mon nez contre une étoile
Dans un heure j’ai perdu mes clés pis mon adresse
La peau d’mon cul pis ma veste
C’est l’heure où les incollables comptent encore
Leurs colères incolores de cartable
C’est une fleur elle a cogné
Les quatre pieds de mes mille voiles
L’accordéon de mon quartier
Le bout d’mon nez contre une étoile
Dans une larme, une humeur allumette
Dans une trace un quart d’heure
Et un joint on ira voir ailleurs
Si l’on se reste, si l’on se jette
Ou si l’on se retient
Dans une heure j’empeste le sang malheureux
Mais dans deux qui dit mieux je reste
C’est l’heure où les comptoirs ont tout compté
J’ai le coeur à tenter le café noir
C’est une fleur elle a cogné
Les quatre pieds de mes mille voiles
Mais l’a raccommodé mon nez
La vie d’ma mère ça fait moins mal
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