Soan : Celui qui aboie
Letras
Ces lumières
Même si j'aime à soulager
L'ivrognerie par la luxure,
À corps ou à torts partagés,
Serai-je encore ce que tu crois?
Au moment d'un dernier été,
À l'aube d'un dernier éclat,
Seras-tu là, pour me veiller?
Est-ce que ta beauté est à vendre?
Est-ce que je peux me l'acheter?
Pour une chanson, le long des lignes
D'un cahier qui se demande :
Si nous ne sommes que poussières,
Les tiennes, ainsi disposées,
Sont-elles rimes au cimetière?
Je ne chante qu'à ces îles
Qu'on ne connaît pas,
Sous les néons fragiles
De nos amours en bois
Ce ne sont pas des manières
Aux yeux de l'Hacienda.
Même si ça m'indiffère,
J'ai froid...
Même si j'aime tes baisers,
Que je tremble de tout mon corps
Et que mon âme à beau chercher,
Qu'elle n'y voit l'ombre d'un remord.
Est-ce que la Mort saura me dire
Si d'autres, plus belles que toi,
Auraient su me faire frémir?
Est-ce qu'il n'y a plus rien à prendre
Lorsqu'on se dit : "C'est fini!"?
Est-il possible qu'on attende
Amour pour rien toute sa vie?
Si Gabriel était à table
Quand passera ma moitié,
S'en ira-t-elle sans aimer?
Je ne chante qu'à ces villes
Encore illuminées,
Sous les néons fragiles
De nos amours tentées,
Ce ne sont pas des manières
Aux yeux du délaissé...
Les autres s'indiffèrent :
Ils préfèrent s'aimer...
Et même si je mords
Encore à ces lumières,
Et même si je m'enterre,
Comment sait-on le bord?
Et même si je t'aime
À m'en vider les sangs,
Comment sait-on la reine?
Comment tuer l'amant?
J'ai la mémoire à vendre
À mes amours d'un soir
Et mes passions qu'attendent
Des yeux pour te voir!
Et même si je mens
Quand j'entends tes prières,
Et même si je tends
Mes mains dans l'univers,
Et même si ton ombre
Prétend que je la ruine,
Je maudirai le nombre
Des amants d'Amandine!
Même si j'aime à soulager
L'ivrognerie par la luxure,
À corps ou à torts partagés,
Serai-je encore ce que tu crois?
Au moment d'un dernier été,
À l'aube d'un dernier éclat,
Seras-tu là, pour me veiller?
Est-ce que ta beauté est à vendre?
Est-ce que je peux me l'acheter?
Pour une chanson, le long des lignes
D'un cahier qui se demande :
Si nous ne sommes que poussières,
Les tiennes, ainsi disposées,
Sont-elles rimes au cimetière?
Je ne chante qu'à ces îles
Qu'on ne connaît pas,
Sous les néons fragiles
De nos amours en bois
Ce ne sont pas des manières
Aux yeux de l'Hacienda.
Même si ça m'indiffère,
J'ai froid...
Même si j'aime tes baisers,
Que je tremble de tout mon corps
Et que mon âme à beau chercher,
Qu'elle n'y voit l'ombre d'un remord.
Est-ce que la Mort saura me dire
Si d'autres, plus belles que toi,
Auraient su me faire frémir?
Est-ce qu'il n'y a plus rien à prendre
Lorsqu'on se dit : "C'est fini!"?
Est-il possible qu'on attende
Amour pour rien toute sa vie?
Si Gabriel était à table
Quand passera ma moitié,
S'en ira-t-elle sans aimer?
Je ne chante qu'à ces villes
Encore illuminées,
Sous les néons fragiles
De nos amours tentées,
Ce ne sont pas des manières
Aux yeux du délaissé...
Les autres s'indiffèrent :
Ils préfèrent s'aimer...
Et même si je mords
Encore à ces lumières,
Et même si je m'enterre,
Comment sait-on le bord?
Et même si je t'aime
À m'en vider les sangs,
Comment sait-on la reine?
Comment tuer l'amant?
J'ai la mémoire à vendre
À mes amours d'un soir
Et mes passions qu'attendent
Des yeux pour te voir!
Et même si je mens
Quand j'entends tes prières,
Et même si je tends
Mes mains dans l'univers,
Et même si ton ombre
Prétend que je la ruine,
Je maudirai le nombre
Des amants d'Amandine!
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