Retropolis : Super Flux
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1. HYMNE À LA LUNE (PART 1)
Jamais nous ne dormirons !
Du fond de nos cratères,
Nous défendrons la Lune !
2. PAS L’OMBRE D’UN DOUTE
Dès que l’on se couche, elle s’enfuit.
Elle a sûrement peur de la nuit.
Ou de moi, je ne la retrouve jamais sous mes draps
Par contre le matin levé,
Elle me retrouve déjà.
Encore heureux qu’elle soit toujours avec moi,
Je me ferais du mauvais sang sans ça.
Je lui voue l’indifférence, mais je ne lui dis pas,
Jamais elle ne l’entendra.
Dès que l’on se couche, elle s’enfuit.
Elle a sûrement peur de la nuit.
Ou de moi, je ne la retrouve jamais sous mes draps.
Par contre le matin levé,
Elle me retrouve déjà.
Elle adore me toucher les pieds, mais je n’y fais pas trop attention,
Elle semble habituée.
Je ne l’entends jamais parler.
Pour tout vous dire, tout le monde s’en fout,
Quand elle ouvre son clapet.
Dès que l’on se couche, elle s’enfuit.
Elle a sûrement peur de la nuit.
Ou de moi, je ne la retrouve jamais sous mes draps.
Par contre le matin levé,
Elle me retrouve déjà.
Non pas l’ombre d’un doute,
Mais la mienne.
3. SUPER FLUX
L’englueur de pain m’asservit.
Lui qui avait tant voulu
Corriger mon poing en bon guide
Faire mourir le super flux
De grâces en vies
La nuit trépasse l’oubli
Et voit le guerrier assoupi
Subtil, ce vilain
Allaite une hypertrophie du rien
Sans craintes, il s’élance
Mes gammas copulent en silence
De grâces en vies
La nuit trépasse l’oubli
Et voit le guerrier assoupi
Gras s’il forme ovale
Le récipient porteur du mal
Le bras sied bien au poing
Fait briller sa lumière au loin.
4. PAS LA POMME
Pas la pomme, pas la poire,
Pas la pêche, pas la prune
Le voilà enfin face
À cette cruelle indécision
Révolu est le temps où il fut taciturne
Dos à ce monde scindé, doit-il soumettre à la question ?
Pour l’aider, lui pauvre homme qui harponne la Lune
Vous n’êtes que des simples et insuffisants taillons
L’heure est vaine pour songer à une défaite diurne
Personne ne peut trancher sans lame des quartiers de raison
Ni la pomme, ni la poire,
Ni la pêche, ni la prune
Ne semblent lui porter
La moindre cuillère de compassion
Les fibres s’amusent de le tourner en ridicule
Qu’il retourne plonger pour se montrer tuer le dragon
Si beau, si grand, ne savoir que mettre dans l’urne
Du coeur gastrique le choix est une fabulation
Il préfère un fruit aussi grand que des dunes
Promptement évincer, les pépins et le jus dit-on
Pas la pomme, pas la poire,
Pas la pêche, pas la prune
Le voilà parti pour
Nous faire chanter à l’unisson
Les louanges du fruit brillant de l’espace nocturne
Il ne l’avalera pas car bien avant nous le ferons
Il n’aura plus que la maigre peau de la prune
Il s’en retourne alors voir mère pleurer dans ses jupons
Mais il sait au fond de lui qu’un jour Saturne
Sera sienne et il ne mangera plus de poisson
Kim Jong Il, Super héros des fruits à pépins.
5. DES CRIS EN THÈME
Ils se mélangent,
Et glissent leurs langues sur ma peau
Leur cri rauque me crispera
Glaçant le silence
Ils nous traquent comme des proies
Et rient de nos tristes sorts
Imperceptiblement
Leurs griffes se referment sur nos écrins
Leurs dents acérées
Leurs dents acérées
Graveront dans nos chairs, lentement, leurs noirs sillons
Ivres d’absorber nos larmes
Leurs flots se gonflent
Leurs habits cousus de soie
Transpirent d’opulence
Passives oies muettes
Ils rient de nos tristes sorts
Imperceptiblement
Leurs griffes se referment sur nos écrins
Des chrysanthèmes
Germeront de nos entrailles
Des cris en thèmes
Jailliront de nos tombeaux
Silencieusement.
6. SAM LEUHT
Au loin un horizon se dessine
Suroît brumeux, voiles déchirées
Compagnons d’infortunes
Petites mines
Y a t-il encore des âmes sur le quai ?
Il n’y a plus d’eau
Sur quoi allons-nous voguer ?
À défaut d’avoir de l’eau
Nous nous efforcerons d’attiser
Toujours plus fort,
Gonfler ces grands manteaux,
Mais la mer est vide et rien n’y fait
Le bâtiment racle les bas fonds
Il faut descendre et le porter
Voyage à bout de bras
L’effort est physique
Mais le bateau doit avancer
Non loin le rivage se profile
Temps radieux et voiles réparées
Compagnons de bord
Faites grise mine
Il n’y a plus personne sur le quai.
7. AU VOLANT D’UNE TASSE À CAFÉ ROULANTE VENUE DE L’ESPACE
Histoire de dire
Histoire de faire vivre
Une seule histoire
Toute petite histoire de rien du tout.
Histoire de révéler ce qui n’est pas la vérité, qui sans préavis, est partie loin.
La vérité, qui sans préavis est partie très loin.
Il s’en va courir le danger.
Sa bien aimée, plutôt ronde et âgée, s’est fait rapter par des géants coupeurs de gruyère en tout petits morceaux.
Ils vont attaquer au volant d’une tasse à café roulante venue de l’espace.
8. MARVELOUS CHILDREN
Interior forces lead me down
I’m your puppet
Asleep in dark plastic woods
Please wake me up
A dreadful nightmare trapped me
And crashed my mind upon black walls
A terror inside won’t let me out
Will my silent prayers
Crawl through these walls
But now we’re marvelous children
Waiting in silence to die
But now we’re marvelous children
Waiting, waiting, in silence to die.
9. LE RETOUR DE LA TASSE
Revenant de l’espace
Un vaisseau récipient
Progressivement efface
La trace du néant
Il indispose les astres
Repeint le reste en blanc
Cette fin n’est qu’une préface
À une nuit d’un autre temps
Regarde autour de toi
Si c’est un paradis
Je crois qu’il te revient
Même s’il est trop tard
Je vous crache ces non-dits
Et je crois qu’il est opportun de dire
I belong to you it’s so well
But the time goes on demoiselle
and why haven’t you said it before ?
I belong to them this is strange
But the time is gone have you said
And why haven’t you opened me the door ?
Ils nous servent le thé
Sortent les petites cuillères
Ils avaient devancé
toutes mes bonnes manières
Une nappe en crochet,
Triste décor pour une guerre
Qui, comme une table,
Ayant été dressée la veille,
Ne semble pas si conviviale
Les voila qui s’approchent,
Proposent du sucre,
Nous ne sommes pas dupes,
Car nous allons bientôt connaître le goût amer de leurs macabres infusions
Regarde autour de toi
Si c’est un paradis
Je crois qu’il te revient
Même s’il est trop tard
Je vous crache ces non-dits
Et je crois qu’il est opportun de dire
I belong to you it’s so well
But the time goes on demoiselle
and why haven’t you said it before ?
I belong to them this is strange,
But the time is gone have you said
And why haven’t you opened
me the door ?
Des petites cuillères qui font très mal
Car elles brillent d’autant plus qu’elles sont lustrées,
Pour être très belles et nous soudoyer au préalable
C’est un cauchemar,
C’est un noir cauchemar enneigé
Je pense encore, encore trop à tout ça
Cette nuit blanche
N’est toujours pas tombée
Mon esprit est étranger à cela.
10. MONSIEUR V.
Monsieur V.
pénètre dans la grange
Il voit Monique,
Découvre son corsage
Monsieur V. est tellement volage
Que quelquefois il n’a pas assez
de phalanges
Je veux être enivré
Imbibé de ta chaleur
Monsieur V.
Monsieur V. a la langue bien pendue
Quand il vérifie que les cordes sont tendues
Monsieur V. est un salaud
Quand son corps est plus brûlant qu’un réchaud
Je veux être enivré
Imbibé de ta chaleur
Monsieur V.
11. BE QUIET
Please be quiet
Don’t go out after midnight
Don’t smoke in public places
Drink 1.5 liters per day
Don’t try to wash yourself in the washing machine
Don’t put the cat in the oven
You can avoid breast cancer by drinking oil
Now, you can be proud of you.
12. MIROIR DE LUNE
Le vent d’une illusion
Souffle dans le ciel
Quand je dors, je crois
Il fendra le vitrail
S’appropriera son coeur de verre
D’un sifflement cruel
La lune est si belle
Et elle crie nos espoirs
D’embrasser son gant de velours
La lune est si belle
Quand elle brise les miroirs
Nos images d’une vie sans détours
Il part au loin comme une silhouette
Se déchaîne dans un western
13. HYMNE À LA LUNE (PART 2)
Les réactions de fusion thermonucléaire dissimulent un peu l’acte d’amour des nuages interstellaires
Si la nature haït le vide, Ô Grand Æther,
Nous ne saurions que trop célébrer la grandeur de la lumière
Mon étoile est ta biosphère !
Brillent les relations hétéroplanétaires
Cela ne sait entacher le front de libération lunaire
Si l’astre est d’or
L’étoile n’est pas de Terre
Mais bien enluneillée
La perpétuelle expansion de l’univers est un scénario qui résolument ne peut rien satisfaire
De l’espace, la Lune est le muscle soléaire
Célestin rayonnera jusqu’à la ceinture intermédiaire
Ton étoile est ma biosphère !
Nous ne connaîtrons ni big rip ni l’enfer
Et que s’estompe le mystère
Combien le vide fait-il d’ampères ?
Si l’astre est d’or
L’étoile n’est pas de Terre
Mais bien enluneillée
Jamais nous ne dormirons !
Du fond de nos cratères,
Nous défendrons la Lune !
14. L'Organisation des Espaces
(instrumental)
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