Pigalle : Dans la Salle du Bar-Tabac de la Rue des Martyrs (Single)
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1. DANS LA SALLE DU BAR-TABAC DE LA RUE DES MARTYRS
Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs
Y a des filles de nuit qu'attendent le jour en vendant du Plaisir
Y a des ivrognes qui s'épanchent au bar
Qui glissent lentement le long du comptoir par terre
Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs
Le patron a un flingue pour l'ingénu qu'en voudrait à la Tirelire
Dans les chiottes les mots gravés sur les murs
Parlent de sexes géants d'amours et d'ordures ensemble
Ici chacun douc'ment oublie l'ombre d'une vie passée d'une Femme de décombres
Dans ce cliché funèbre on cherche l'oubli d'un parfum d'une Voix
On éteint l'impact encore brûlant de lèvres entrouvertes
Humides et douces
Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs
Certains soirs tout à coup dans un coin on s'arrête de rire
Et quand brusquement les lames sortent tout l'monde dégage
Se jette sur la porte en verre
Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs
Y a des seringues vidées goulûment dans des bras sans av'nir
Ici la dope c'est à la poignée
Les p'tites cuillères servent que rar'ment pour le café
Ici chacun douc'ment oublie l'ombre d'une vie passée d'une Femme de décombres
Dans ce cliché funèbre on cherche l'oubli d'un parfum d'une Voix
On éteint l'impact encore brûlant de lèvres entrouvertes Humides et douces
Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs
Y a des vieux gars tatoués partout qui racontent leurs Souvenirs
Y a des voyageurs tristes pardessus et valises
Y a des bookmakers qui ramassent les mises la nuit
Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs
On peut tout ach'ter tout vendre le meilleur et le pire
Une vieille clocharde la gueule défoncée
Rentre avec sa poussette et se met à gueuler à boire
Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs ...
2. UNE NUIT
Tu n'as plus sur toi qu'un sous-pull vert
Et tu cherches ta clope qui est sous ton nez
Moi je suis sur le pieu nu comme un ver
A regarder ton sexe se déplacer
La lumière du salon éclaire ta chambre
La flamme du briquet allume tes yeux
Et tu souffles vers le ciel, tu te cambres
Tu es très belle et je me sens très vieux
Ta culotte, petite boule, traine au pied du lit
Pour fumer tu t'assieds sur les draps blancs
Je t'effleure just' le dos et tu souris
Un sourire de chaleur, tranquille et puissant
Tu t'relèves comme un r'ssort pour écraser ta clope
Tu lèves tes bras et ton sous-pull s'envole
Je vois tes seins de neige en kaléidoscope
Et ton nombril tendu demande son obole
J'ai chopé une cheville et je tire un bon coup
Tu t'étales sur moi en un rire de môme
Nous sommes têtes bêches, ta cuisse dans mon cou
J'ai ta fesse, la gauche, dans ma paume
Tu pivotes en silence et si doucement
Nos peaux s'échangent, se frottent, se croisent
J'ai maintenant ta langue qui force mes dents
Je la reçois ému, elle sent la framboise
Mes doigts courent dans ton dos, de ton cou à la raie
Je ne peux m'empêcher d'avoir le premier râle
Tu me regardes, heureuse et fière de ton effet
Je te serre à briser ta colonne vertébrale
Nous ne sommes qu'un être, aux souffles mélangés
T'as frémi d'une épaule et mon sexe a durci
Ta langue suit mon torse et je suis terrassé
Elle descend à mon ventre et je réponds d'un cri
Je te soulève d'un coup et te mets sur le dos
Je dévore tes seins comme un repas de fête
Tu soupires en cadence et c'est le crescendo
Ta main crispée a agrippé ma tête
Tu la pousses impatiente vers ton triangle d'or
Et mes mains sous tes cuisses, j'exhauce ton souhait
Dans les humiditées, je lèche et je mords
Ton sexe est comme une forge et ma bouche, un soufflet
Tu te redresses alors, m'entourant de tes bras
Et je sens tes chauveux qui frottent dans mon dos
Tu m'appelles doucement et tu me tires vers toi
Je te bouscule un peu et t'embrasse au kilo
Tu me pousses en douceur, je murmure "tu es belle"
Tu es au d'ssus de moi, tendue sur tes deux bras
Tu brilles dans l'ombre pâle et tu sens la canelle
Tes yeux me dévisagent et glissent vers le bas
Ils fixent mon piquet qui palpite impatient
Reptile, tu es dessus et ta bouche l'entoure
Mes mains agrippent tes cheveux en criant
Tes lèvres, entre deux tours, me disent des mots d'amour
Je ne veux pas tout d'suite et je te tire vers moi
Nos langues se rejoignent et nos mains sont fébriles
Tu t'accroches, naufragée, à ma paire de noix
Mon pouce joue, habile, de ton bouton fragile
Mon index en orbite autour de ton caractère
Tu t'accroupies sur moi, en gémissements sourds
Tu as chopé mon sexe qui demande la guerre
Et c'est toi qui l'enfiles et qui te fais l'amour
Je pilonne ton bassin comme un taureau furieux
Tu resseres tes jambes, rien ne te désarçonne
Et brusquement tout sort, tel un volcan en feu
Tu hurles ta victoire, moi aussi, je ronronne
Et nous restons tendus dans un film arrêté
Puis tout doucement nous glissons l'autre vers l'un
Nos coeurs spnt en rythme et nos mains accrochées
La mort pourrait venir ça ne serait rien
On se frotte la joue comme deux petits chatons
J'ai tes jambes dans les miennes bien au chaud
Je te demande, inquiet, si t'as trouvé ça bon
Tu souris sans répondre et je me sens idiot
Une bise sur le nez est le signe de la fin
Tu t'étires magnifique, te remets contre moi
Je cale une de mes mains sur l'un de tes seins
Il faut dormir maintenant, le matin est d'jà là... Nuit
Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs
Y a des filles de nuit qu'attendent le jour en vendant du Plaisir
Y a des ivrognes qui s'épanchent au bar
Qui glissent lentement le long du comptoir par terre
Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs
Le patron a un flingue pour l'ingénu qu'en voudrait à la Tirelire
Dans les chiottes les mots gravés sur les murs
Parlent de sexes géants d'amours et d'ordures ensemble
Ici chacun douc'ment oublie l'ombre d'une vie passée d'une Femme de décombres
Dans ce cliché funèbre on cherche l'oubli d'un parfum d'une Voix
On éteint l'impact encore brûlant de lèvres entrouvertes
Humides et douces
Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs
Certains soirs tout à coup dans un coin on s'arrête de rire
Et quand brusquement les lames sortent tout l'monde dégage
Se jette sur la porte en verre
Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs
Y a des seringues vidées goulûment dans des bras sans av'nir
Ici la dope c'est à la poignée
Les p'tites cuillères servent que rar'ment pour le café
Ici chacun douc'ment oublie l'ombre d'une vie passée d'une Femme de décombres
Dans ce cliché funèbre on cherche l'oubli d'un parfum d'une Voix
On éteint l'impact encore brûlant de lèvres entrouvertes Humides et douces
Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs
Y a des vieux gars tatoués partout qui racontent leurs Souvenirs
Y a des voyageurs tristes pardessus et valises
Y a des bookmakers qui ramassent les mises la nuit
Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs
On peut tout ach'ter tout vendre le meilleur et le pire
Une vieille clocharde la gueule défoncée
Rentre avec sa poussette et se met à gueuler à boire
Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs ...
2. UNE NUIT
Tu n'as plus sur toi qu'un sous-pull vert
Et tu cherches ta clope qui est sous ton nez
Moi je suis sur le pieu nu comme un ver
A regarder ton sexe se déplacer
La lumière du salon éclaire ta chambre
La flamme du briquet allume tes yeux
Et tu souffles vers le ciel, tu te cambres
Tu es très belle et je me sens très vieux
Ta culotte, petite boule, traine au pied du lit
Pour fumer tu t'assieds sur les draps blancs
Je t'effleure just' le dos et tu souris
Un sourire de chaleur, tranquille et puissant
Tu t'relèves comme un r'ssort pour écraser ta clope
Tu lèves tes bras et ton sous-pull s'envole
Je vois tes seins de neige en kaléidoscope
Et ton nombril tendu demande son obole
J'ai chopé une cheville et je tire un bon coup
Tu t'étales sur moi en un rire de môme
Nous sommes têtes bêches, ta cuisse dans mon cou
J'ai ta fesse, la gauche, dans ma paume
Tu pivotes en silence et si doucement
Nos peaux s'échangent, se frottent, se croisent
J'ai maintenant ta langue qui force mes dents
Je la reçois ému, elle sent la framboise
Mes doigts courent dans ton dos, de ton cou à la raie
Je ne peux m'empêcher d'avoir le premier râle
Tu me regardes, heureuse et fière de ton effet
Je te serre à briser ta colonne vertébrale
Nous ne sommes qu'un être, aux souffles mélangés
T'as frémi d'une épaule et mon sexe a durci
Ta langue suit mon torse et je suis terrassé
Elle descend à mon ventre et je réponds d'un cri
Je te soulève d'un coup et te mets sur le dos
Je dévore tes seins comme un repas de fête
Tu soupires en cadence et c'est le crescendo
Ta main crispée a agrippé ma tête
Tu la pousses impatiente vers ton triangle d'or
Et mes mains sous tes cuisses, j'exhauce ton souhait
Dans les humiditées, je lèche et je mords
Ton sexe est comme une forge et ma bouche, un soufflet
Tu te redresses alors, m'entourant de tes bras
Et je sens tes chauveux qui frottent dans mon dos
Tu m'appelles doucement et tu me tires vers toi
Je te bouscule un peu et t'embrasse au kilo
Tu me pousses en douceur, je murmure "tu es belle"
Tu es au d'ssus de moi, tendue sur tes deux bras
Tu brilles dans l'ombre pâle et tu sens la canelle
Tes yeux me dévisagent et glissent vers le bas
Ils fixent mon piquet qui palpite impatient
Reptile, tu es dessus et ta bouche l'entoure
Mes mains agrippent tes cheveux en criant
Tes lèvres, entre deux tours, me disent des mots d'amour
Je ne veux pas tout d'suite et je te tire vers moi
Nos langues se rejoignent et nos mains sont fébriles
Tu t'accroches, naufragée, à ma paire de noix
Mon pouce joue, habile, de ton bouton fragile
Mon index en orbite autour de ton caractère
Tu t'accroupies sur moi, en gémissements sourds
Tu as chopé mon sexe qui demande la guerre
Et c'est toi qui l'enfiles et qui te fais l'amour
Je pilonne ton bassin comme un taureau furieux
Tu resseres tes jambes, rien ne te désarçonne
Et brusquement tout sort, tel un volcan en feu
Tu hurles ta victoire, moi aussi, je ronronne
Et nous restons tendus dans un film arrêté
Puis tout doucement nous glissons l'autre vers l'un
Nos coeurs spnt en rythme et nos mains accrochées
La mort pourrait venir ça ne serait rien
On se frotte la joue comme deux petits chatons
J'ai tes jambes dans les miennes bien au chaud
Je te demande, inquiet, si t'as trouvé ça bon
Tu souris sans répondre et je me sens idiot
Une bise sur le nez est le signe de la fin
Tu t'étires magnifique, te remets contre moi
Je cale une de mes mains sur l'un de tes seins
Il faut dormir maintenant, le matin est d'jà là... Nuit
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