Merzhin : Adrénaline
Teksty
1. MAXIMUM
Je me donne du mal je fais le maximum
J'en fais des tas, j'en abats des tonnes
Je me donne du mal je fais le maximum
Pour trouver ma voie, y mettre les formes
Je casse, fracasse sans m'écrouler sous la masse
Je construis, détruis mais jamais ne me lasse
J'n'ai pas peur des erreurs, elles me façonnent
Mais un jour pouvoir se dire
Je renie, répudie, j'abjure et je conjure
Je ne suis pas aux normes, je ne suis pas aphone
Je hurle, je brûle, fume et me consume
Quand je monte, démonte sans jamais rendre de comptes
Je me donne du mal, je fais le maximum
J'en fais des tas, j'en abats des tonnes
Je me donne du mal, je fais le maximum
Et un jour pouvoir se dire
Que ça décolle, je pousse les choses au maximum
Que ça décolle, aucune pause ni ultimatum
Je guette, j'épie, observe et décortique
Autant de temps passé quand me vient le déclic
Je passe, repasse, je file et se défilent
Toutes ces choses si possibles et ces mots si faciles
Je me donne du mal, je fais le maximum
J'en fais des tas, j'en abats des tonnes
Je me donne du mal, je fais le maximum
Et un jour pouvoir me dire
2. MA LAS VEGAS PARANO
Je donne mon sésame
Je rentre dans la trame
Je carbonise à tout va
J'annonce et ça m'enflamme
Rien n'est trop beau, je relance, je flambe, je crame
Tout est si chaud mais non rien ne me désarme
Je casque et je craque, le jackpot est mon frère d'âme
Rien à y faire, tout est si clair, la mise est ma sœur d'arme
L'adrénaline au cerveau
Ma Las Vegas parano
Ça roule tout feu tout flamme
Dans le jeu pas d'états d'âme
Je caramélise à tout va
Tout m'éclate je ris aux larmes
Rien n'est trop beau, je relance, je flambe, je crame
Tout est si chaud mais non rien ne me désarme
Je casque et je raque, le jackpot est mon frère d'âme
Rien à y faire, tout va de pair, la mise est ma sœur d'arme
Le rouge ou le noir
Je joue demande à voir
Je carbonise à tout va
Le choix est au hasard
Je donne mon sésame
Je rentre dans la trame
Je caramélise à tout va
J'encaisse et ça m'enflamme
3. ET TOI ET MOI
Une nuit bien calme on bavardait gentiment
Le vent soufflait très fort on se comprenait moyennement
Tu m'as dit des trucs, je t'écoutais patiemment
J'ai regardé dehors, la tête ailleurs un moment
Le jour s'est levé, t'étais encore en train de parler
J'écoutais même plus, tes conneries ça me fatiguait
Je t'ai dit, il serait peut être l'heure d'aller se coucher
Repose ta mâchoire, arrête un peu de causer
Et toi et moi, je n'avais pas vu ça comme ça
Et toi et moi, faudrait y penser la prochaine fois
Maintenant tu fais la gueule, on est bien avancé
Si tu crois que ça m'emmerde, eh tu t'es bien gourée
Le bruit du vent tu sais j'ai toujours adoré
Je prends du bon temps par ce silence mérité
J'en ai fini avec toi, je suis seul à présent
Je repense à tout cela, Est-ce comme ça que vivent les gens
Le remord parfois me prend, je revois tous ces faux-semblants
Que tu aimais si fort, que je haïssais cordialement
Tout de même ça me manque ton blablablabla
Je suis un peu nostalgique de ton blablablabla
S'il te plaît, refais moi un peu de blablablabla
Et ne m'en veux pas
4. MAILLOT JAUNE
Un petit jaune pour démarrer, l'objectif est déclaré
C'est la couleur du premier, le prix de la plus grande virée
C'est la couleur du premier, par conséquent ma préférée
Appuyé au comptoir, je ne me lasserai de croire que l'alcool
Donne l'espoir d'oublier mes déboires
Le contre la montre est ma spécialité, car à une heure tout est fermé
J'continue donc sur ma lancée, mets dans mon col dans la montée
J'continue donc sur ma lancée, ou j'finirai dans le fossé
Au coucher du soleil non rien ne me résiste, je suis le maillot jaune de la piste
Quand d'autres sommeillent et se désistent, finir ce dernier verre et repartir en piste
La cloche sonne la dernière tournée, dans le peloton on reste groupé
Pour réussir y a pas de secrets, à l'apéro on est dopé
Pour réussir, y a pas de secrets, l'éthylotest est détraqué
Le classement par pintes est disputé, j'engrange les gourdes sans m'arrêter
Faut éviter d'être le dernier sinon c'est la voiture balai
Faut éviter d'être le dernier et remettre ça à chaque soirée
La caravane passe je suis lanterne rouge, je passe au pinard il faut que ça bouge
Enfin l'œil vitreux et le visage pâle
J'me vois décoré de la gerbe finale
5. BANDIT
Si tu crois que je n'ai rien à te dire
Si parfois les gens se quittent plus vite pour en finir
Je ne sais plus si l'ami tu vas me manquer
Je n'ai plus l'envie mon cœur est fatigué
Si tu le crois ne laisse pas
Tous ces guignols, ces fiers à bras, ces couilles molles dire de moi
Bandit, vaurien tu m'as traité de tous les noms
De tête de mort, de fils de rien
Tu m'as laissé là comme un...
Bandit, vaurien tu m'as traité de tous ces noms
Tu m'as jeté et dans le fond
Tu avais bien raison
Si tu crois que le monde est tout à toi
Qu'il te suffit de séduire au plus vite pour réussir
Du moment qu'on est riche qu'on en a plein les poches
Du moment qu'on affiche de belles idées à gauche
Et quand tu te fâches, que tu n'es plus en veine
Tu me traite de lâche, ça me fait de la peine
Alors dis moi et ne ris pas
Tu étais si fier de toi, le jour où tu m'as dit BASTA
Moi tu le vois, j'étais bien maladroit
Je croyais que le monde sans moi n'existait pas
Un siècle, une seconde être le fou, le roi
Un siècle, une seconde, pour une première fois
Tu me l'as dit d'un air ravi
Salut guignol j'ai ton costard
On s'reverra au bout du bar
6. BETTI
Je sens la honte des promesses salies
Lorsque je te regarde, oh ma Betti
Tu ne dis rien tout le monde s'en fout
Tu ne dis rien tout le monde c'est pas nous
Ta richesse attirant les sympathies
C'est bien par elle que tu dépéris
J'ai conscience encore de notre dénature
Nous sommes les coupables de ce nouveau monde
Ici et là, je distingue l'engrenage
2 fois 3 fois la beauté des rouages
Je ne dis rien, je contemple ton sort
Je ne vois rien, les yeux fermés je dors
Je ne peux pas faire grand chose
Je tombe le voile sur mes yeux qui s'embrument
Lorsque je pense à toi, oh ma Betti
Tu ne dis rien, tout le monde s'en fout
Tu ne dis rien, tout le monde c'est pas nous
Je vois tes gens, la violence des tyrans
Le son des larmes et l'odeur du sang
Je ne sens rien, je suis froid, indolore
Je n'entends rien, tu n'cries pas assez fort
Je réveille en douceur mon esprit
Je frotte le noir de mes yeux
Je vois ton drame, mon silence me trahit
Parler de toi je ferai de mon mieux
7. POURSUITE
La frontière n'est plus très loin je marche seul dans la lande sauvage
Seul survivant mes compagnons d'arme sont damnés pour leur dernier voyage
Les hurlements dans la nuit tombante me rappellent que j'approche du but
Je suis poursuivi par des démons, ils aspirent nos âmes brutes
'Zo un abafet a den, hanter varo, Dezhañ d'evesaad mad d'e ene
'Zo un abafet a den, hanter varo, Ludu war e vizaj, gwad e gleze
N'eus ket a c'hwarez neblec'h
Je me dois de hâter le pas
Evesaad va ene
Ne pas regarder derrière moi
'Zo un abafet a den a voug alan, A-drezañ, o youc'hal chas kounnaret,
'Zo un abafet a den a voug alan, Setur ar mirc'hi dir, glav ha luc'hed
'Zo un abafet a den, e spi emañ, Tanvenez e galon, gwaz tan e tuf,
'Zo un abafet a den, e spi emañ, Rohell e gigennoù c'hwezenn a lufr
Vent et pluie me giflent le visage, j'entends qu'on s'approche devant moi
Un homme de haute stature me fait face, au poing une hache de poids
Sur mes gardes, le regard acéré, il me dit de combattre mon effroi
Ce guerrier à mes côtés, j'ai affronté une meute enragée
'Zo un abafet a den, a-dal al laz, O welet, diwar an noz, tres an ivern
'Zo un abafet a den, a-dal al laz, N'eus a c'hwarez neblec'h, an douar a gren
Tous deux nous avons succombés, sous le nombre et le désarroi
Unis au hasard dans cette contrée, y laissant nos entrailles déchirées
8. L'ARCHE
Nous aussi un jour avons pu y accéder
Sa réputation, ses atouts nous avaient guidés
Ensemble, dans la bonne humeur on a travaillé
Seulement, à l'arche, Noé a tiré sa révérence
Le temps et la mort ne s'embarrassent pas avec la chance
Un début, une fin, aucune date, à chacun sa distance
Il suffit de garder en mémoire tous ces moments
Comme un rêve qui se voudrait récurrent
Ce qu'il me reste ici, nul ne me le prend
Que reste-t-il maintenant de ce navire sans patron
Du chagrin, des regrets, des souvenirs mais à quoi bon ?
Tous nous devons descendre, tourner la page, faire grincer les gonds
Soyons heureux d'y avoir un jour imprégné nos émotions
Et je vois le temps qui passe devant moi
L'arche vire au nord
Plus personne à son bord
Les notes résonnent et s'y perdent
Elles s'endorment
9. FAITS DIVERS
Jusqu'où peut-on aller pour réussir à m'énerver
S'immiscer, s'infiltrer et s'inviter à discuter
Faire claquer son ratelier, pour cracher sur le monde entier
Je crois bien que là les bornes sont légèrement dépassées
Tu me tapes sur les nerfs
Tu vas rejoindre les faits divers
Je n'en peux plus, la moutarde me monte au nez
J'me contrôle plus, j'ai les plombs qui vont sauter
Jusqu'où peut-on aller pour s'acharner à me gonfler
Sans arrêt gesticuler le ridicule de ses idées
D'un coup de coude bien placé et c'est mon verre que je vois valser
Je crois bien que cette goutte de trop va me faire déborder
Tes délires donnent la nausée, mais attention faut pas pousser
T'as gagné, joli succès, pour ton matricule ça va barder
Je crois bien que là les bornes sont largement dépassées
10. MERZHIN
(Instrumental)
11. LE PETIT MANAGER
Cet oiseau là faut l'avoir à l'œil y a du danger
Toujours smart, attaché-case, le contrat et puis le chéquier
Il arrive sans soucis, sourire en coin, décontracté
Les phrases sans queues ni têtes sont le jargon du métier
Voici l'histoire du petit manager
Un poil dans la main le sourire accrocheur
Voilà pourquoi c'est le meilleur
Quand tu le sonnes il est toujours ailleurs
Voici l'histoire du petit manager
Sans aucun doute le roi des glandeurs
Chope promise chope bue il arrose l'assemblée
De langue de bois en gueule de bois ça déteint sur son chéquier
Comme l'abus de pots de vin non jamais de l'écœure
Au panthéon des arnaques il sort toujours vainqueur
Même pour les coups fumants l'argent n'a pas d'odeur
Il scrute le marché d'un air froid et front penseur
Car dans le petit monde des affaires c'est lui la terreur
"Attention promotion exceptionnelle" racoleur
Maintenant parlons un petit de ses amis
Aux premières places, badges au cou, tous des VIP
Avec leurs grands airs pas de mystère c'est la frime-party
C'est une équipe de flambeurs dopés aux royalties
12. L'ECHAPPEE
Un soleil nouveau me frappe le visage,
Je distingue au loin le bruit de l'eau ruisselant sur les rivages
L'excitation dans tout mon être me traverse les sens
Après tant et tant d'années d'exil je recouvre enfin ma liberté
Vien à moi le temps de la redécouverte comme une naissance,
L'inexpérience en moins, la connaissance en plus
Je me réinvente une aventure que j'avais gâchée
Par mes appétits de luxure et d'expansion
Je regrette oui mais...
Je ne peux pas me l'expliquer, je ne peux que regretter
Je ne peux pas me l'expliquer, je ne peux que regarder
Tout n'est pas gagné, je rentre dans l'eau sombre plus froide
Que jamais je n'aurais pu me l'imaginer
Je m'efforce de garder les idées claires,
De ne point perdre ma ligne de mire, sans cesser de penser à ce dont je rêvais
Je m'évade, se desserre l'emprise de mes barreaux
Je dois me violenter, il me faut avancer, rejoindre l'autre côté
Tandis que s'éloigne mon malheur, j'emporte avec moi les clefs de mon pardon,
Je le sais oui mais...
Regardez ça je me demande bien pourquoi
Regardez ça je me demande toujours pourquoi
Je m'en vais demandez-vous comment
Je m'en vais j'ai percé le ciment
Je m'en vais et je ne sais pas comment
Refaire surface être libre comme avant
13. AMNESIE
Je m'éveille, blême et torturé
Les choses se brouillent autour de moi
Que m'a-t-on fait, qu'est-il arrivé
La mémoire se joue de moi
Je sais , je sais qu'il me manque le lien
Déphasé, destructuré, je disparais dans les mystères
Dépassé, déconnecté, amnésique cloué à terre
Les sens m'entraînent à la déraison
L'esprit se noie au gré d'étranges visions
Mon identité
Je suis le fil de la vérité
J'explose de rage, je nourris mes pulsions
J'ai perdu le maillon
J'angoisse les neurones électrisés
Non, personne ici pour me renseigner
Je dois trouver la parcelle cachée
Le ciment qui fixera mon être entier
Démasquer l'entrée, me rappeler
Je cherche le chaînon
Je me donne du mal je fais le maximum
J'en fais des tas, j'en abats des tonnes
Je me donne du mal je fais le maximum
Pour trouver ma voie, y mettre les formes
Je casse, fracasse sans m'écrouler sous la masse
Je construis, détruis mais jamais ne me lasse
J'n'ai pas peur des erreurs, elles me façonnent
Mais un jour pouvoir se dire
Je renie, répudie, j'abjure et je conjure
Je ne suis pas aux normes, je ne suis pas aphone
Je hurle, je brûle, fume et me consume
Quand je monte, démonte sans jamais rendre de comptes
Je me donne du mal, je fais le maximum
J'en fais des tas, j'en abats des tonnes
Je me donne du mal, je fais le maximum
Et un jour pouvoir se dire
Que ça décolle, je pousse les choses au maximum
Que ça décolle, aucune pause ni ultimatum
Je guette, j'épie, observe et décortique
Autant de temps passé quand me vient le déclic
Je passe, repasse, je file et se défilent
Toutes ces choses si possibles et ces mots si faciles
Je me donne du mal, je fais le maximum
J'en fais des tas, j'en abats des tonnes
Je me donne du mal, je fais le maximum
Et un jour pouvoir me dire
2. MA LAS VEGAS PARANO
Je donne mon sésame
Je rentre dans la trame
Je carbonise à tout va
J'annonce et ça m'enflamme
Rien n'est trop beau, je relance, je flambe, je crame
Tout est si chaud mais non rien ne me désarme
Je casque et je craque, le jackpot est mon frère d'âme
Rien à y faire, tout est si clair, la mise est ma sœur d'arme
L'adrénaline au cerveau
Ma Las Vegas parano
Ça roule tout feu tout flamme
Dans le jeu pas d'états d'âme
Je caramélise à tout va
Tout m'éclate je ris aux larmes
Rien n'est trop beau, je relance, je flambe, je crame
Tout est si chaud mais non rien ne me désarme
Je casque et je raque, le jackpot est mon frère d'âme
Rien à y faire, tout va de pair, la mise est ma sœur d'arme
Le rouge ou le noir
Je joue demande à voir
Je carbonise à tout va
Le choix est au hasard
Je donne mon sésame
Je rentre dans la trame
Je caramélise à tout va
J'encaisse et ça m'enflamme
3. ET TOI ET MOI
Une nuit bien calme on bavardait gentiment
Le vent soufflait très fort on se comprenait moyennement
Tu m'as dit des trucs, je t'écoutais patiemment
J'ai regardé dehors, la tête ailleurs un moment
Le jour s'est levé, t'étais encore en train de parler
J'écoutais même plus, tes conneries ça me fatiguait
Je t'ai dit, il serait peut être l'heure d'aller se coucher
Repose ta mâchoire, arrête un peu de causer
Et toi et moi, je n'avais pas vu ça comme ça
Et toi et moi, faudrait y penser la prochaine fois
Maintenant tu fais la gueule, on est bien avancé
Si tu crois que ça m'emmerde, eh tu t'es bien gourée
Le bruit du vent tu sais j'ai toujours adoré
Je prends du bon temps par ce silence mérité
J'en ai fini avec toi, je suis seul à présent
Je repense à tout cela, Est-ce comme ça que vivent les gens
Le remord parfois me prend, je revois tous ces faux-semblants
Que tu aimais si fort, que je haïssais cordialement
Tout de même ça me manque ton blablablabla
Je suis un peu nostalgique de ton blablablabla
S'il te plaît, refais moi un peu de blablablabla
Et ne m'en veux pas
4. MAILLOT JAUNE
Un petit jaune pour démarrer, l'objectif est déclaré
C'est la couleur du premier, le prix de la plus grande virée
C'est la couleur du premier, par conséquent ma préférée
Appuyé au comptoir, je ne me lasserai de croire que l'alcool
Donne l'espoir d'oublier mes déboires
Le contre la montre est ma spécialité, car à une heure tout est fermé
J'continue donc sur ma lancée, mets dans mon col dans la montée
J'continue donc sur ma lancée, ou j'finirai dans le fossé
Au coucher du soleil non rien ne me résiste, je suis le maillot jaune de la piste
Quand d'autres sommeillent et se désistent, finir ce dernier verre et repartir en piste
La cloche sonne la dernière tournée, dans le peloton on reste groupé
Pour réussir y a pas de secrets, à l'apéro on est dopé
Pour réussir, y a pas de secrets, l'éthylotest est détraqué
Le classement par pintes est disputé, j'engrange les gourdes sans m'arrêter
Faut éviter d'être le dernier sinon c'est la voiture balai
Faut éviter d'être le dernier et remettre ça à chaque soirée
La caravane passe je suis lanterne rouge, je passe au pinard il faut que ça bouge
Enfin l'œil vitreux et le visage pâle
J'me vois décoré de la gerbe finale
5. BANDIT
Si tu crois que je n'ai rien à te dire
Si parfois les gens se quittent plus vite pour en finir
Je ne sais plus si l'ami tu vas me manquer
Je n'ai plus l'envie mon cœur est fatigué
Si tu le crois ne laisse pas
Tous ces guignols, ces fiers à bras, ces couilles molles dire de moi
Bandit, vaurien tu m'as traité de tous les noms
De tête de mort, de fils de rien
Tu m'as laissé là comme un...
Bandit, vaurien tu m'as traité de tous ces noms
Tu m'as jeté et dans le fond
Tu avais bien raison
Si tu crois que le monde est tout à toi
Qu'il te suffit de séduire au plus vite pour réussir
Du moment qu'on est riche qu'on en a plein les poches
Du moment qu'on affiche de belles idées à gauche
Et quand tu te fâches, que tu n'es plus en veine
Tu me traite de lâche, ça me fait de la peine
Alors dis moi et ne ris pas
Tu étais si fier de toi, le jour où tu m'as dit BASTA
Moi tu le vois, j'étais bien maladroit
Je croyais que le monde sans moi n'existait pas
Un siècle, une seconde être le fou, le roi
Un siècle, une seconde, pour une première fois
Tu me l'as dit d'un air ravi
Salut guignol j'ai ton costard
On s'reverra au bout du bar
6. BETTI
Je sens la honte des promesses salies
Lorsque je te regarde, oh ma Betti
Tu ne dis rien tout le monde s'en fout
Tu ne dis rien tout le monde c'est pas nous
Ta richesse attirant les sympathies
C'est bien par elle que tu dépéris
J'ai conscience encore de notre dénature
Nous sommes les coupables de ce nouveau monde
Ici et là, je distingue l'engrenage
2 fois 3 fois la beauté des rouages
Je ne dis rien, je contemple ton sort
Je ne vois rien, les yeux fermés je dors
Je ne peux pas faire grand chose
Je tombe le voile sur mes yeux qui s'embrument
Lorsque je pense à toi, oh ma Betti
Tu ne dis rien, tout le monde s'en fout
Tu ne dis rien, tout le monde c'est pas nous
Je vois tes gens, la violence des tyrans
Le son des larmes et l'odeur du sang
Je ne sens rien, je suis froid, indolore
Je n'entends rien, tu n'cries pas assez fort
Je réveille en douceur mon esprit
Je frotte le noir de mes yeux
Je vois ton drame, mon silence me trahit
Parler de toi je ferai de mon mieux
7. POURSUITE
La frontière n'est plus très loin je marche seul dans la lande sauvage
Seul survivant mes compagnons d'arme sont damnés pour leur dernier voyage
Les hurlements dans la nuit tombante me rappellent que j'approche du but
Je suis poursuivi par des démons, ils aspirent nos âmes brutes
'Zo un abafet a den, hanter varo, Dezhañ d'evesaad mad d'e ene
'Zo un abafet a den, hanter varo, Ludu war e vizaj, gwad e gleze
N'eus ket a c'hwarez neblec'h
Je me dois de hâter le pas
Evesaad va ene
Ne pas regarder derrière moi
'Zo un abafet a den a voug alan, A-drezañ, o youc'hal chas kounnaret,
'Zo un abafet a den a voug alan, Setur ar mirc'hi dir, glav ha luc'hed
'Zo un abafet a den, e spi emañ, Tanvenez e galon, gwaz tan e tuf,
'Zo un abafet a den, e spi emañ, Rohell e gigennoù c'hwezenn a lufr
Vent et pluie me giflent le visage, j'entends qu'on s'approche devant moi
Un homme de haute stature me fait face, au poing une hache de poids
Sur mes gardes, le regard acéré, il me dit de combattre mon effroi
Ce guerrier à mes côtés, j'ai affronté une meute enragée
'Zo un abafet a den, a-dal al laz, O welet, diwar an noz, tres an ivern
'Zo un abafet a den, a-dal al laz, N'eus a c'hwarez neblec'h, an douar a gren
Tous deux nous avons succombés, sous le nombre et le désarroi
Unis au hasard dans cette contrée, y laissant nos entrailles déchirées
8. L'ARCHE
Nous aussi un jour avons pu y accéder
Sa réputation, ses atouts nous avaient guidés
Ensemble, dans la bonne humeur on a travaillé
Seulement, à l'arche, Noé a tiré sa révérence
Le temps et la mort ne s'embarrassent pas avec la chance
Un début, une fin, aucune date, à chacun sa distance
Il suffit de garder en mémoire tous ces moments
Comme un rêve qui se voudrait récurrent
Ce qu'il me reste ici, nul ne me le prend
Que reste-t-il maintenant de ce navire sans patron
Du chagrin, des regrets, des souvenirs mais à quoi bon ?
Tous nous devons descendre, tourner la page, faire grincer les gonds
Soyons heureux d'y avoir un jour imprégné nos émotions
Et je vois le temps qui passe devant moi
L'arche vire au nord
Plus personne à son bord
Les notes résonnent et s'y perdent
Elles s'endorment
9. FAITS DIVERS
Jusqu'où peut-on aller pour réussir à m'énerver
S'immiscer, s'infiltrer et s'inviter à discuter
Faire claquer son ratelier, pour cracher sur le monde entier
Je crois bien que là les bornes sont légèrement dépassées
Tu me tapes sur les nerfs
Tu vas rejoindre les faits divers
Je n'en peux plus, la moutarde me monte au nez
J'me contrôle plus, j'ai les plombs qui vont sauter
Jusqu'où peut-on aller pour s'acharner à me gonfler
Sans arrêt gesticuler le ridicule de ses idées
D'un coup de coude bien placé et c'est mon verre que je vois valser
Je crois bien que cette goutte de trop va me faire déborder
Tes délires donnent la nausée, mais attention faut pas pousser
T'as gagné, joli succès, pour ton matricule ça va barder
Je crois bien que là les bornes sont largement dépassées
10. MERZHIN
(Instrumental)
11. LE PETIT MANAGER
Cet oiseau là faut l'avoir à l'œil y a du danger
Toujours smart, attaché-case, le contrat et puis le chéquier
Il arrive sans soucis, sourire en coin, décontracté
Les phrases sans queues ni têtes sont le jargon du métier
Voici l'histoire du petit manager
Un poil dans la main le sourire accrocheur
Voilà pourquoi c'est le meilleur
Quand tu le sonnes il est toujours ailleurs
Voici l'histoire du petit manager
Sans aucun doute le roi des glandeurs
Chope promise chope bue il arrose l'assemblée
De langue de bois en gueule de bois ça déteint sur son chéquier
Comme l'abus de pots de vin non jamais de l'écœure
Au panthéon des arnaques il sort toujours vainqueur
Même pour les coups fumants l'argent n'a pas d'odeur
Il scrute le marché d'un air froid et front penseur
Car dans le petit monde des affaires c'est lui la terreur
"Attention promotion exceptionnelle" racoleur
Maintenant parlons un petit de ses amis
Aux premières places, badges au cou, tous des VIP
Avec leurs grands airs pas de mystère c'est la frime-party
C'est une équipe de flambeurs dopés aux royalties
12. L'ECHAPPEE
Un soleil nouveau me frappe le visage,
Je distingue au loin le bruit de l'eau ruisselant sur les rivages
L'excitation dans tout mon être me traverse les sens
Après tant et tant d'années d'exil je recouvre enfin ma liberté
Vien à moi le temps de la redécouverte comme une naissance,
L'inexpérience en moins, la connaissance en plus
Je me réinvente une aventure que j'avais gâchée
Par mes appétits de luxure et d'expansion
Je regrette oui mais...
Je ne peux pas me l'expliquer, je ne peux que regretter
Je ne peux pas me l'expliquer, je ne peux que regarder
Tout n'est pas gagné, je rentre dans l'eau sombre plus froide
Que jamais je n'aurais pu me l'imaginer
Je m'efforce de garder les idées claires,
De ne point perdre ma ligne de mire, sans cesser de penser à ce dont je rêvais
Je m'évade, se desserre l'emprise de mes barreaux
Je dois me violenter, il me faut avancer, rejoindre l'autre côté
Tandis que s'éloigne mon malheur, j'emporte avec moi les clefs de mon pardon,
Je le sais oui mais...
Regardez ça je me demande bien pourquoi
Regardez ça je me demande toujours pourquoi
Je m'en vais demandez-vous comment
Je m'en vais j'ai percé le ciment
Je m'en vais et je ne sais pas comment
Refaire surface être libre comme avant
13. AMNESIE
Je m'éveille, blême et torturé
Les choses se brouillent autour de moi
Que m'a-t-on fait, qu'est-il arrivé
La mémoire se joue de moi
Je sais , je sais qu'il me manque le lien
Déphasé, destructuré, je disparais dans les mystères
Dépassé, déconnecté, amnésique cloué à terre
Les sens m'entraînent à la déraison
L'esprit se noie au gré d'étranges visions
Mon identité
Je suis le fil de la vérité
J'explose de rage, je nourris mes pulsions
J'ai perdu le maillon
J'angoisse les neurones électrisés
Non, personne ici pour me renseigner
Je dois trouver la parcelle cachée
Le ciment qui fixera mon être entier
Démasquer l'entrée, me rappeler
Je cherche le chaînon
teksty dodane przez kevinzik - Edytuj teksty