Luke : La Vie Presque
Тексты песен
1. SE TAIRE
On est peut-être à court de haine
On est peut-être en bout de soi
Oublie que l'on est fiers
Admets la fin du combat
Pour tout ce qu'il y a de déjà mort
Pour tout ce qu'il y a eu de trop
Récupérons nos bouts de tords
Récupérons nos bouts de peau
On devrait pouvoir en rire
On devrait pouvoir se taire
On devrait pouvoir en rire
Recoller les bouts de chair
On est peut-être à court de sang
On est peut-être en fin d'artère
Les couteaux je te les rends
Je te laisse mes faux airs
Regarde-toi en avant
Regardons-nous en arrière
Si l'on avait été moins amants
On n'en serait que plus frères
On devrait pouvoir en rire
On devrait pouvoir se taire
On devrait pouvoir en rire
On n'en serait que plus frères
On devrait pouvoir en rire
On devrait pouvoir se taire
On devrait pouvoir en rire
Recoller les bouts de chair
On devrait pouvoir en rire
On devrait pouvoir se taire
On devrait pouvoir en rire
Recoller les bouts de chair
2. LA COUR DES GRANDS
Dans la cour il n'y a plus rien
Plus ces balles un peu molles
Qu'on écrasait sur des murs mitoyens
A des grands-mères presque mortes
Criant à qui voulait l'entendre
Fourrées dans de mauvais destins
Que la vie que l'on tient par la main
Ça déborde... sans avoir digéré le festin
Dans la cour il n'y a plus rien
Plus ces jeux sans fracas
Plus ces rires de vauriens
Il n'y a que des bâtisseurs de remords
De la chair à emploi
Déjà soucieux de leur sort
On égorge
On égorge
Car il faudra bien courir ces dames
Il faudra bien s'ouvrir les veines
Pour dire les mots qui vous tannent
En oubliant les parents qui vous aiment
Il faudra bien se construire
Sans oublier de penser à terme
Et puis se serrer la ceinture
Puisqu'il faut arrêter les bretelles
On apprendra des phrases assassines qu'on sortira les soirs de malaise
Et puis se noyer dans l'estime
De gens qui vous saignent
Dans tous les cas on en fera des ratures
Et là on sera grand
Il n'y a plus ces maîtresses bien en chair
Et leurs lèvres pédagogues
Qui nous apprennent comment faire
Avec nos mains d'enfants
Pour oublier nos mères
Toujours un peu trop aimantes
Et qui savent pourtant très bien
Mieux vaut ne pas jouer dans la cour des grands
Car il faudra bien courir ces dames
Il faudra bien s'ouvrir les veines
Pour dire les mots qui vous tannent
En oubliant les parents qui vous aiment
Il faudra bien se construire
Sans oublier de penser à terme
Et puis se serrer la ceinture
Puisqu'il faut arrêter les bretelles
On apprendra des phrases assassines qu'on sortira les soirs de malaise
Et puis se noyer dans l'estime
De gens qui vous saignent
Dans tous les cas on en fera des ratures
Et là on sera grand
3. COMME UN GANT
Se cacher derrière les rires
en se croyant toujours au centre
mettre de l'eau dans sa vie
quand les amis le recommandent
ne jamais accépter les trèves
ne pas aimer attendre
toujours se montrer à l'aise
pendant que les mains tremblent
je n'arrive pas à me refaire
je n'arrive pas à me refaire
mettre ses crises en dentelles
sourciller de temps en temps
faire un peu de zèle
attaquer aux balles à blanc
avoir des projets de milliardaire
applaudir au bon moment
se recouvrir de Rimmel
pour ne pas finir en sang
A...
Je me vais comme un gant
je me parle comme un frère
même si de temps en temps
tu me connais un peu moins fier
Je me vais comme un gant
je me parle comme un frère
même si de temps en temps
tu me connais un peu moins fier
A....
Ne jamais peser ses mots
de peur qu'ils soient trop lourds
ne jamais exposer sa peau
de peur d'être trop court
oublier les conséquences
le nez dans les remèdes
même se crever la panse
à trop se gorger de sève
Je me vais comme un gant
je me parle comme un frère
même si de temps en temps
tu me connais un peu moins fier
Je me vais comme un gant
je me parle comme un frère
même si de temps en temps
tu me connais un peu moins fier
je n'arrive pas à me refaire
je n'arrive pas à me refaire
je n'arrive pas à me refaire
Je me vais comme un gant
je me parle comme un frère
même si de temps en temps
tu me connais un peu moins fier
Je me vais comme un gant
je me parle comme un frère
même si de temps en temps
tu me connais un peu moins fier
Je me vais comme un gant
je me parle comme un frère
Je me vais comme un gant
je me parle comme un frère...
4. ENCORE UNE FOIS
On n'est pas les seuls maîtres à bords
On n'est pas ce que tu crois
Au jeu de l'ignorance le benêt est roi
Le rêve en alternance, la spirale à coups de bois
Nourris à la méfiance, on n'est pas fait pour toi
On n'est pas fait pour toi
De la vertu à l'insouciance il y a un pas que je ne franchis pas
Les sourires de romance lorsque le coeur n'y est pas
Crier fort aux petites absences, se taire pour les grands froids
J'aurais aimé je pense t'expliquer encore une fois
T'expliquer encore une fois
Avec mon manque de présence et mes remarques du bout des doigts
Je n'ai pas de mots d'absence, laisse-moi t'expliquer encore une fois
Te dire que la méfiance c'est comme les chèques en bois
Ça paye sur le moment et puis après on voit
Laisse-moi t'expliquer encore une fois
Laisse-moi t'expliquer encore une fois
Laisse-moi t'expliquer encore une fois
Encore une fois...
... te dire qu'il est temps de signer la défaite
Laisse-moi t'expliquer encore une fois
Qu'on est pas fait pour toi
Laisse-moi t'expliquer encore une fois
Qu'il est temps de signer la retraite
Laisse-moi t'expliquer encore une fois
Qu'on est pas fait pour toi..
5. LA VIE D'EN FACE
Comme il faut se réécrire
Comme il faut se ravoir
J'ai voulu me séduire
J'ai changé de mémoire
Pour tout ce que j'ai laissé derrière
Ces contretemps sans avenir
J'ai trop trempé dans mes rêves
Pour un jour en revenir
A ces doigts qui ne savaient plus me toucher
A ces mains qui ne savaient plus me retenir
Il valait mieux se lancer
Que d'en rire
Que d'en rire
Je n'ai plus le temps de descendre te voir
Je n'ai plus le temps de descendre te haïr
Et se remettre dans ma mémoire
A trop mater les brunes
On finit par en souffrir
Les gens on les remplace par d'autres commissures
Au bord des lèvres la bave reste la même
Quand on rêve d'une autre monture
On ne voit que sa crinière
J'ai même pensé me lester
Pour ne jamais en ressortir
A trop aimer le ciel tu sais
La terre nous le fait sentir
Pour la vie que l'on sécrète
Celle-là que l'on essuie
De détours en défaites
A la vie qui se réduit
A la vie qui se réduit
Je n'ai plus le temps de descendre te voir
Je n'ai plus le temps de descendre te haïr
Et se remettre dans ma mémoire
A trop mater la lune
On finit par en souffrir
Peut-être même que je voudrais foutre le camp
Peut-être que de rêver ça nous rassure
A croire que j'aime te voir pleurer
Quand tu me vois partir
Je n'ai plus le temps de descendre te voir
Je n'ai plus le temps de descendre te haïr
Et se remettre dans ma mémoire
A trop mater les brunes
On finit par en souffrir
Les gens on les remplace par d'autres commissures
Au bord des lèvres la bave reste la même
Quand on rêve d'une autre monture
On ne voit que sa crinière
6. J'AURAIS AIME TE PLAIRE
J'aurais aimé te plaire
Avoir un corps un peu plus vendeur
Je sais ce que j'aurais aimé défaire
D'abord la vie puis sa lueur
J'aurais aimé te plaire
Avoir des techniques de prédateur
Avec volupté et sans réserve
Nettoyer les organes de l'éventreur
Que J'aurais aimé te plaire
Que J'aurais aimé te plaire
7. A NOS AMIS
A mes amis, à cette rancune qui ne nous fait plus boire les mêmes bières
A mes amis, à cette enclume qui nous rattache aux mêmes pierres
Aux souvenirs mal maîtrisés, aux souvenirs mal répandus
Peut-être exagérés voire même jamais vécus
Voire même jamais vécus
Même en étant un peu amer, même en étant un peu odieux
Tu me le disais déjà mon frère, on est fait pour être vieux
Aux amis sans commentaires, aux amis peu coléreux
Qui me chantaient de jolis airs en crachant tout de même un peu
A nos amis de même rivière qui se sont noyés peu à peu
Pourquoi se voir pendant les trèves
On ne se voit plus au fond des yeux
Aux souvenirs un peu amers, aux souvenirs un peu odieux
On a voulu être droits et fiers, on se retourne peu à peu
On se retourne peu à peu
A ces amis de passage, à ces amis sans préavis
Qui veulent vous ramener sur le rivage, vous soustraire à la nuit
A ceux que l'on appelle l'hiver, que l'on écoute quand on a froid
On préfère toujours se taire
De toute façon personne n'y croit
De toute façon personne n'y croit
Un peu aride, un peu faux frère
En tout cas de moins en moins merveilleux
A la vie qui se resserre
On rêve de moins en moins lumineux
A mes coups bas, à mes revers
A vos pardons, à mes travers, en tout cas de plus en plus ennuyeux
A trop vouloir oublier ses frères
On s'oublie toujours un peu
Aux sourires de remords, après le accolades de traitres
Comme avant, comme hier
Comme avant, comme hier
Comme avant, comme hier
8. DIMANCHE DE VOTE
Si un jour tu pointes ton nez vers l'extrême
N'oublie pas que les hommes sont fous
D'elle comme une cigarette
La république ça se roule sans filtre
C'est tout
Elle se consume sans en avoir l'air
On ne crie pas sa douleur chez nous
Tu sais la république a ses valeurs
On ne peut les apprendre d'un coup
Alors si tu pointes ton nez vers l'extrême
S'il te plaît rejoue
Exister c'est déjà un morceau de bravoure
Mais choisir c'est bien plus grand
Que j'aime ces dimanches de vote sans retour d'un vent violent
Qu'une fois le calme des discours
Ne m'apaise pas vraiment
Finalement peut-être que ces abrutis
N'ont rien d'autre à se foutre sous la dent
Si un jour tu pointes ton nez vers l'extrême
N'oublie pas que les hommes sont fous
D'elle comme une cigarette
La république ça se roule sans filtre
A ces idées de mauvaise mère
A ces dimanches de mauvais jours
Les urnes devraient se taire
Quand les bras se lèvent sans détour
Alors si tu pointes ton nez vers l'extrême
S'il te plaît rejoue
9. JE N’ÉCLAIRE QUE MOI
J'ai peur à l'avance de crier ma foi
J'ai peur je pense de crier ma joie
Car quand on crie sa joie
On crie trop fort je crois
Ne les réveille pas
Tu sais les hommes ont leurs tempêtes
Des tempêtes sans fenêtres
Qu'ils ouvrent comme des vannes
Comme ça les soirs de fête
Je n'éclaire que moi
Je n'éclaire que moi
Je n'ose pas me taire
Sauf pour me servir à boire
En vidant les verres
Ceux que tu laisses
A trop vouloir y croire
Mes idées mes lumières
Tu sais les hommes ont leurs tempêtes
Des tempêtes sans fenêtres
Qu'ils ouvrent comme des vannes
Comme ça les soirs de fête
Je n'éclaire que moi
Je n'éclaire que moi
Je n'éclaire que moi
10. XOLDO
(Instrumental)
11. LA DÉRIVE
Si un jour je te rappelle
Ne me dis pas que cela ne sert à rien
Peut-être qu'au bout du fil
Je saurai te parler enfin
Il est drôle de voir qu'à la dérive
On se sent vraiment humain
Qu'au fond du précipice
On a envie de tendre la main
Si un jour je te retiens
Sous un ciel de mauvais signe
Regarde mes yeux qui ne regardent pas les tiens
Comme quoi vraiment on est unanime
C'est quand on vient de se classer sans suite
Qu'on a envie de reprendre la main
C'est toujours en bout de piste
Qu'on a envie de décoller enfin...
Je n'ai jamais eu le goût du risque
Je ne me satisfais vraiment de rien
Mon discours est-il un peu triste
Tu me demandes de répondre au tien
Comme quoi les mots sont difficiles à écrire
Même s'ils baignent au creux de nos mains
Parce qu'elles ont peut-être trop connu l'esquive
Parce qu'elles ont peut-être trop levé le poing
Il est drôle de voir qu'à la dérive
On se sent vraiment humain
Qu'au fond du précipice
On a envie de parler enfin
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