Les Binuchards : Live Accoustique
Les paroles
1. ENCORE UN P'TIT VERRE PHILIPPE
[Chorus] :
Encore un p'tit verre Philippe, encore un p'tit verre,
Encore un p'tit verre Philippe, un p'tit verre de bière !
T'arrive à Bercloux, entre chien et loup,
T'as le gosier sec, c'est l'heure de la blonde,
C'est la bière de soif, qui se boit sans soif,
Vive la Bercloise, la bière de chez nous !
A l'heure de l'apéro, si t'aimes le whisky,
T'en auras aussi, il est fait ici !
Dans les vieilles futailles, il a bien vieilli,
C'est une trouvaille de Philippe Laclie !
Faut faire de la place, il faut évacuer,
Pour goûter la blanche, vaut mieux être étanche.
Il y a la spéciale, pour les p'tits gourmands,
Et la bière ambrée, qu'on boit goulûment !
La fête de la bière, il a mis le paquet,
Y'en a pour tout le monde, c'est plein à craquer !
Y'a Gérard qui chante, et qui met le feu,
Et on fournit plus à changer les fûts !
2. LES CONS
Des cons, y'en a partout, on peut pas les compter, oui mais comment savoir si on est concerné,
S'il y avait marquer con sur tous les fronts des cons, on les reconnaîtrait, on les contournerait, on les contournerait.
Il y a les convertis, trop content d'être cons, les inconditionnels de la connerie,
Ils se sont reconnus, ils se sont concentrés, et puis ils ont formé la confrérie des cons, la confrérie des cons.
Les cons se reproduisent et j'en suis consterné, car ils sont déjà cons bien avant d'être nés,
Autant de conviction dans la reproduction, ils ne seront jamais en voie de disparition, en voie de disparition.
Y'a le concubinage, inventé par un con, pour donner des complexes et faire des conjoints,
Pour faire du mariage, un conditionnement, dans la société de consommation, de consommation.
Cons de tous les pays, tenez vous donc la main, partez à la conquête du royaume des cons,
Vous n'aurez pas de mal à vous trouver un roi, il y a tant de cons qui veulent être sacré con, qui veulent être sacré con.
Puisqu'il y a tant de cons, il faut se consoler, oubliez ma chanson, oubliez d'être cons,
Car il est préférable confidentiellement, de passer pour un con plutôt que d'être con, plutôt que d'être con.
Je vais arrêter là ma complainte sur les cons, on pourrait porter plainte, y'a des cons qui le font,
Mais s'ils se reconnaissent à travers ma chanson, c'est la plus belle façon de prouver qu'ils sont cons,
de prouver qu'ils sont cons de prouver qu'ils sont cons.
3. LES BAIGNASSOUT'S
Les as tu vu, les baignassout's, du mois de juillet et du mois d'août,
Y z'arrivant tout plein d'argent, j'les attendons pendant un an.
Quand y s'ammenant, y sont tout blanc , comme les plumes d'un goéland,
Et y r'partant la pia tannée, on dirait des poissons panés !
Et y z'en faisant des manières, pour manger des moules marinières,
Si y'a des crabes, y'n'en v'lant pas, faut des serviettes et des rince-doigts !
Les as tu vu, les baignassout's, dans l'île Madame, à marée basse,
Y pataugeant dans la fagnasse, pour trois palourdes, deux bigorneaux !
Y z'oubliant de r'garder leurs montres, pendant c'temps là, la marée monte,
Et y gueulant comme des perdus, v'nez nous chercher, on va niger !
Les as tu vu, les baignassout's, en train d'ouvrir une douzaine d'huîtres,
Y s'y mettant à sept ou huit, y'a des moqueuilles dans les coqueuilles !
Y v'lant tout voir, tout visiter, y prenant pas l'temps de s'reposer,
Y'en a qu'allant au cimetière de Jarnac, pour porter une rose à tonton !
Moi j'leur fait croire aux baignassout's, que nous autres pour casser la croûte,
Je mangeons dau foie gras d'piballes, et du boudin de ragondin !
Faut pas s'moquer des baignassout's, grâce à eux je gagnons notre croûte,
D'ailleurs nous autres, les culs salés, à Paris j'sont toujours paumés !
Les as tu vu, les baignassout's, quand les vacances tirent à leur fin,
Y z'avant pu beaucoup d'pognon, alors y mangeant des lavagnons !
Y r'passant l'pont de l'île d'Oléron, y s'en retournant gagner des ronds,
Mais y sont bronzés, y sont contents, alors à l'an prochain les baignassout's, j'vous attendrons !
Les as tu vu, les baignassout's, du mois de juillet et du mois d'août,
Y z'arrivant tout plein d'argent, j'les attendons pendant un an.
4. LE GORTET A TITI
Quand on a voulu tuer, le goret à Titi, ynous échappé, le goret à Titi,
Trois jours et puis trois nuits, j'avons mis les cheuns après lui,
Enfant d'garce de chéti.......le goret à Titi.
Quand j'lavons rattrapé, le goret à Titi, ys'était encassé, le goret à Titi,
Dans les marais de Champagnolles, de la vase jusqu'aux oumerolles,
Ô y'avait plein de sangsues...... qui étiant collées dessus.
Olla fallut chercher, le tracteur à Titi, pour le désencasser, le goret à Titi,
Y s'était accouplé avec une fumelle de sanglier,
Qu'était boune gens collée......sous l'goret à Titi.
Olla fallut ramener, le goret chez Titi, il avait tant teurpé, l'était plus bien chéti,
Il était sec comme un cent d'ail, vous parlez d'une belle goraille
J'l'avons mangé sur le tail.....le goret à Titi.
Qu'est ô qu' j'avons mangé, sur le goret à Titi, les oreilles et la queue, ô vous mets pas en appétit,
Les jambons, les saucisses, sentait tout le fraîchin,
Les côtelettes et la tête......j'l'avons donné au chien.
J'avons mis l'sanglier, à la place du goret, la fumelle était pleine, çà j'peux vous l'assurer,
L'an prochain c'est promis, que nous a dit Titi, je fermerais mon portail,
Pour pas qu'le goret s'en aille, si je suis pas abrami,
On fera de bias rotis, et puis à la Toussaint........j'mangerons d'au marcassin.........
5. SOURIEZ !
Faites-vous plaisir, offrez-vous un sourire,
Et vous verrez les visages s'entrouvrir,
Se rapprocher de vous et s'épanouir,
Allez, allez, souriez, souriez ! Souriez !
Les gens qui font la gueule, se retrouvent tout seuls,
Alors qu'un p'tit bonjour avec un grand sourire,
C'est une journée qui commence bien,
C'est une caresse qui fait du bien, Souriez !
Qui êtes-vous cher monsieur, pour me saluer ainsi,
Je ne vous connais pas, mais je vous remercie,
Ce matin au levé, ça n'allait pas très bien,
Votre petit sourire m'a fait le plus grand bien, Souriez !
Un p'tit sourire, généreux et sincère,
A rendre heureux, voilà à quoi ça sert,
Quand on a la banane jusqu'aux deux oreilles,
Ça fout la pêche, la patate au réveil, Souriez !
Un beau sourire avec un peu d'humour,
C'est plus facile pour rencontrer l'amour,
Il vous attire comme un aimant,
Même si t'es moche, ça sera dans la poche, Souriez !
Si tu ne veux pas, mourir un jour,
Tâche de sourire, vingt fois par jour,
C'est le secret de la vie éternelle,
Mais pourquoi pas, mais pourquoi pas, mais pourquoi pas…
Mourir de rire
6. MON AIX
Quand le hasard me guide au bord de l'océan,
Des trois que j'aperçois quand le temps est clément,
Tu es ma préférée, sans bruit et sans autos,
Et pour aller te voir, je prendrais le bateau.
C'est pourquoi ce matin, j'embarque dans la navette,
Au milieu des pêcheurs, sous le vol des mouettes,
En voyant au lointain ton profil verdoyant,
Où j'irais tout à l'heure, tranquille et nonchalant.
Traversant le village et ses roses trémières,
Qui bordent les maisons entourées par la mer,
Bercées par le murmure des vagues qui grignotent,
Un peu plus chaque jour, ton rocher qu'elles emportent.
Je rejoins le sous-bois, les chênes et les pins,
Qui arrêtent le vent où montent les parfums,
Et le sentier m'emmène au bord de la falaise,
Où s'ouvre un coin de sable, de silence et de rêve.
Mais le soleil décline, il faut s'en retourner,
Et prendre encore le temps, sur la plage ombragée,
De déguster les moules arrosées de blanc frais,
Jusqu'au coup de sirène qui me ramène au quai.
C'est en quittant le port, triste mais rassasié,
Je ne peux m'empêcher d'avoir une pensée,
Que vont-ils faire de toi, mais je suis bien tranquille,
Tu es bien trop petite, tu resteras mon île...
Tu es bien trop petite, tu resteras mon île...
7. L'HERMIONE
Adieu le port de Rochefort, demain je mets les voiles,
Et si le vent souffle assez fort, nous prendrons de la toile,
Après quinze années de chantier, bravo les charpentiers,
Adieu le port de Rochefort, demain je mets les voiles,
Ce sont les vieilles forêts de France, qui m'ont donné leurs chênes,
On a pris les plus belles planches, pour le pont, la carène,
Les mats sont en pin d'Oregon, misaines et artimons,
Adieu le port de Rochefort, demain je mets les voiles,
Regardez bien ce bâtiment, comme il est beau et fier,
Qui nous ramène fidèlement deux cent ans en arrière,
Petite sœur de l'Hermione, vois comme je suis mignonne,
Adieu le port de Rochefort, demain je mets les voiles,
Nous glisserons sur la Charente, acclamés par la foule,
Nous hisserons les voiles blanches, pour fendre la houle,
Et en passant nous saluerons, les îles de Ré, Aix, Oléron.
Adieu le port de Rochefort, demain je mets les voiles,
Nous entrerons dans l'océan, pour faire la grande traversée,
Qu'importe d'où vienne le vent, il y en aura toujours assez,
En doublant le phare de Chassiron, nous donnerons du canon !
Adieu le port de Rochefort, demain je mets les voiles,
Nous traverserons l'Atlantique, en trente huit jours peut-être,
Nous piquerons sur l'Amérique, comme l'a fait La Fayette,
Une frégate de douze cent tonnes, fera voile pour Boston,
Adieu le port de Rochefort, demain je mets les voiles,
8. QUEL EST LE SANG ?
S'il existe un endroit dépourvu de mensonge, où les hommes sont droits et ressemblent à des anges,
S'il existe un endroit où l'on se dit bonjour, demain, où que ce soit, j'irais finir mes jours.
[Chorus] :
Ô, ô, quel est le sang, celui qui coule dans nos veines (bis)
S'il existe un endroit, qui ressemble au bonheur, où l'amour fait la loi et pas les dictateurs,
S'il existe un endroit où rien ne vous dérange, je veux avoir le choix, je veux savoir ce que je mange.
Et c'est le cœur léger, que je prendrais la route, pour aller m'allonger, sans remords et sans doute,
Effaçant derrière moi, la trace de mes pas, que personne ne sache ce qu'il y a là-bas.
Je demande aux puissants, à ceux qui nous gouvernent, mais quel est donc le sang qui coule dans vos veines ?
Vous prenez chaque jour dans nos cœurs révoltés, un peu de notre amour, de notre liberté.
J'ai trouvé cet endroit, ce rêve merveilleux, il est autour de moi, il me crève les yeux,
J'ai écouté mon cœur, il m'a dit de le suivre, va pas chercher ailleurs, c'est ainsi qu'il faut vivre.
Le bonheur arrêté, juste devant sa porte, quand on a la santé et encore ses vieux potes,
Surtout gardons bien d'un plus bel héritage, surtout gardons nous bien, d'en vouloir davantage.
9. ENTRE BRETAGNE ET PYRENEES
Entre Bretagne et Pyrénées, y'a le pays où je suis né,
Entre la Loire et la Gironde, là où je suis venu au monde.
Entre les vignes et l'océan, bercé aux chants des goélands,
Cà sent le Cognac à plein nez dans le pays où je suis né.
J'ai essayé de vivre ailleurs, sur d'autres terres, des jours meilleurs,
Oui, j'ai enragé de ne pas être né, en Bretagne ou en Pyrénées.
Mais mes racines m'ont rappelé, que je suis né dans un carrelet,
Cà sent le Pineau à plein nez dans le pays où je suis né.
Entre l'Aunis et la Saintonge,vois mon pays comme il s'allonge,
Le cul posé sur les raisins, les bras tendus vers les marins.
Il caresse du bout du pied, la Dordogne et le bordelais,
Cà sent les cagouilles à plein nez dans le pays où je suis né.
Si tu passes un jour par ici, viens dire bonjour à mon pays,
Entre La Rochelle et Bordeaux, tu auras mes îles en cadeau.
Y'a pas besoin d'être une fine goule, pour les langoustines et les moules,
Et çà sent les huîtres à plein nez dans le pays où je suis né.
Entre Bretagne et Pyrénées, y'a le pays où je suis né,
Entre la Loire et la Gironde, là où je suis venu au monde.
10. Ô L'A BUFFÉ !
[Chorus] :
Ô l'a buffé, crois tu qu'ô l'a buffé,
Toutes les cornes des cocus sont tombées !
Ô l'a tout arraché, ô l'a tout ébouillé, partout les peupliers sont tombés par milliers,
La météo disait " vent faible à modéré ", j'ai r'trouvé mon goret à l'aut' bout de l'île de Ré
Puis ô d'vait arriver, le courant a coupé, et j'avions plus d'chauffage, plus d'électricité,
O faut courir partout après des bouts de chandelles, mais où sont les bougies, l'frigo qui décongèle
Et ch'au congélateur qu'était plein à craquer, je venions justement de tuer tous les canets,
Va falloir tout manger, ô va être gavanié, faut faire cuire les rôtis et les tomates farcies !
Et puis au bout d'trois jours, ca y est c'est la panique, pour une baguette de pain, ô s'bat dans les boutiques,
Ô l'est chacun pour soi, allons mourir de faim, pouvons nous pas rester trois jours sans manger d'pain !
On avait tout prévu pour fêter l'an 2000, Pis la tempête est venue, ca c'était pas prévu,
Va falloir replanter, mais faut pas s'inquiéter,les cornes auront r'poussées avant les peupliers !
11. SAMEDI SOIR
C'est samedi soir, j'étais au bal, je suis saoulé comme un grand cochon, dimanche matin, j'étais tout misère malade,
Dimanche matin, j'étais tout misère malade, donnez moi un grand verre de limonade !
C'est samedi soir, j'étais au bal, je suis saoulé comme un grand cochon, dimanche matin, j'étais tout misère malade,
Dimanche matin, j'étais tout misère malade, donnez moi un grand verre de limonade !
J'aime bien mon père, j'aime bien ma mère, mais j'préfère la cuisinière,
J'aime bien mon père, j'aime bien ma mère, mais j'préfère boire un coup de bière,
C'est samedi soir, j'étais au bal, je suis saoulé comme un grand cochon, dimanche matin, j'étais tout misère malade,
Dimanche matin, j'étais tout misère malade, donnez moi un grand verre de limonade !
J'peux pas dormir, j'peux pas dormir, j'peux pas dormir quand j'suis tout seul à la maison !
J'peux pas dormir, j'peux pas dormir, j'peux pas dormir quand j'suis tout seul à la maison !
C'est comme une cheminée sans feu, comme une bouteille vide sous mes yeux,
Comme un hiver trop rigoureux, on a moins froid quand on est deux !
J'peux pas dormir, j'peux pas dormir, j'peux pas dormir quand j'suis tout seul à la maison !
J'peux pas dormir, j'peux pas dormir, j'peux pas dormir quand j'suis tout seul à la maison !
Il y a tous les parfums du monde, qui flottent dans mon lit,
Mais c'est sa chevelure blonde, qui les a mis, qui les a mis !
J'peux pas dormir, j'peux pas dormir, j'peux pas dormir quand j'suis tout seul à la maison !
J'peux pas dormir, j'peux pas dormir, j'peux pas dormir quand j'suis tout seul à la maison !
C'est comme une cheminée sans feu, comme une bouteille vide sous mes yeux,
Comme un hiver trop rigoureux, on a moins froid quand on est deux !
12. LA TREMBLADE
Et s'il me prend l'envie de partir en ballade,
De passer le grand pont qui mène à la Tremblade
Remonter le canal jusqu'au port de la grève,
Regarder le chenal qui descend ou se lève, à la Tremblade.
On y voit des cabanes de toutes les couleurs,
Des petits restaurants où j'irai tout à l'heure,
Chez le " Capitaine Flash " pour les moules du Noroit,
Où bien au " Naufrageurs " pour un plateau de roi, à la Tremblade.
A l'heure du Ricard, arrivent les vieux briscards,
Certains viennent de Marennes, du port de la Cayenne,
Ils ont pris une branlée au Pertuis d'Maumusson,
Pour cinq à six mulets, trois kilos de poissons, à la Tremblade.
Et s'il me prend l'envie de partir en ballade,
Pour voir les baignassout's déguster une éclade,
Ils ont les doigts tout nègue, la gueule pleine de charbon,
Les moules de " Bouchots ", y z'ou trouvant si bon, à la Tremblade.
Assis à la terrasse avec mon verre de blanc,
Je regarde les pêcheurs qui ramènent le chaland,
Ils remontent la Seudre, ils accostent aux pontons,
Ils iront dans les claires balancer les pochons, à la Tremblade.
Au loin, le chalutier promène son filet,
Il y aura de la sole demain sur le marché,
Bientôt de la Saint Jacques, des palourdes et du crabe,
Tous les fruits de la mer que l'on trouve aux cabanes, à la Tremblade.
13. LE CHARENTAIS
Regardez-le le charentais, sur la berne il s'est arrêté,
Pour laisser passer une cagouille, ô manquerais plus que ça qu'il l'ébouille,
Car c'est l'ami des escargots, y'en a pleins sous son tas de fagots,
De La Rochelle jusqu'à Rouillac, c'est lui le roi des cagouillards.
[Chorus] :
Une douzaine d'huîtres, un verre de blanc, et le charentais est content !
Regardez-le le charentais, lui faut dix ans pour dire bonjour,
C'est pas de la mauvaise volonté, il est comme ça depuis toujours,
Il est méfiant comme le gibier, y vous r'garde de la tête aux pieds,
Mais quand il vous ouvre sa porte, on en sort plus que l'diable l'emporte.
Regardez-le le charentais, le v'la encore en train de bader,
Le nez en l'air, tout ebobé, à regarder les oies passer,
Ô va toujours comme ô l'est m'né, lui faut du temps pour s'émougher,
On va chap'tit, mais on va loin, à St Palais de Phiolin.
Regardez-le ce vieux gaulois, toujours à moitié hors la loi,
Y connait pas le changement d'horaires, y marche encore à l'heure solaire,
Y prends son temps pour embaucher, faut pas longtemps pour l'débaucher,
C'est le quart d'heure charentais, qui peut durer toute une journée.
Regardez-le le charentais, y faut qu'il mange tous les matins,
Et quand les poules aviant l'cul gelés, y'a le pâté de ragondin.
Y'a les mojhettes de Pont l'Abbé, tous les ans y fait sa goraille,
Il a son jambon au pendail, mais il est sec comme un cent d'ail.
Il est malin le charentais, lui, pour rester en bonne santé,
Au lieu d'aller prier à Lourdes, y mange une douzaine de palourdes,
Du mois de janvier au mois de décembre, olé d'même, faut toujours l'attendre,
Mais ô serait pas un charentais, ch'ô gars que je viens d'vous chanter.
14. LE TABAC
C'est la meilleure de la journée, celle que je fume après le café,
Pourtant je suis bien décidé, et demain j'arrête de fumer.
[Chorus] :
Le tabac, c'est tabou, on en viendra tous à bout
Tous les jours, je fume 3 paquets, mes petites blondes, mes préférées,
J'ai les doigts jaunes jusqu'aux poignets, les poumons noirs, bien goudronnés.
J'ai essayé toutes les astuces, le patch et puis l'eucalyptus,
La cigarette électronique pour oublier la nicotine.
Quand je pense à ce beau voyage, qui part en fumée, quel dommage,
Je suis jamais sorti de mon trou, c'est le tabac qui me bouffe tout.
Mais si j'arrête de fumer, il va bien falloir compenser,
Est-ce que je vais me mettre à boire, et rentrer bourré tous les soirs ?
C'est la dernière de la journée, celle que je fume après souper,
Pourtant je suis bien décidé, demain je continue de fumer…
15. MA VIGNE
C'est dans les vignes que je suis né, sous un cep de cabernet ,
Ma mère qui ne m'attendait pas, s'est allongé pour mettre bas,
Mon père, en fier vigneron, au sécateur, coupa le cordon,
C'est dans la hotte d'un vendangeur que j'ai passé mes premières heures.
En attendant de prendre le sein, y m'avant donné d'ô raisin,
Et comme le vin c'est du bon sang, y m'avant baptisé Vincent,
J'avais à peine l'âge de cinq ans quand j'ai fait mes premières vendanges,
C'est dans les vignes que j'ai passé les plus belles années de mon enfance.
J'ai appris à aimer la vigne, tous les cépages, les rouges, les blancs,
Et je suis toujours resté digne de l'héritage de mes parents.
C'est dans les vignes que j'ai trouvé ma femme en train de vendanger,
C'est dans les vignes que j'avons fait tous nos drôles quand ô nous prenait.
C'est ainsi que j'ai passé ma vie à faire du vin et de l'eau de vie,
A renifler le cul des barriques, à dormir près des alambics,
A tailler, à tirer les bois, qu'ô mouille, qu'ô vente ou qu'ô fasse froid,
A jharper du matin au soir, entre les fûts et le vieux pressoir.
Quand je pourrais plus chausser ma vigne, quand je pourrais plus courber l'échine,
Quand je pourrais plus porter de baquets, quand je pourrais plus vendanger,
Avec des douelles de barriques, les drôles m'installeront une boutique,
Et je vendrais aux baignassout's, du pineau au bord de la route.
Quand j'aurais bu mon dernier verre, quand je serais plus bon à rien faire,
Je me traînerais sur la colline, j'irais m'allonger dans ma vigne,
Sous le cep de cabernet, ce vieux souchot où je suis né,
Je ferais de l'engrais à ma vigne, à ma vigne qui m'a tout donné,
Je ferais de l'engrais à ma vigne, à ma vigne qui m'a tout donné.
16. J'AIME LA BRETAGNE
Quand je passe la Loire et La Roche-Bernard, c'est la terre bénite, l'ardoise et le granit,
Que ce soit en Cornouailles, ou bien à Pontivy, j'embrasse la Bretagne qui m'a sauvé la vie.
[Chorus] :
C'est pour tout ça que j'aime la Bretagne, c'est pour tout ça que j'aime les Bretons.
Pour l'île de Berder aux huitres de belon, pour la ville de Quimper ou St Pol de Léon,
Pour le joli calvaire au détour du chemin, pour aller boire un verre au pays Bigouden,
Et pour l'île de Groix où nous irons demain, pour voir le " Ti-Beudeff ", dix-huit verres dans une main,
C'est le bar des marins des quatre coins du monde, c'est pour l'île de Groix et ses pêcheurs de thons,
Pour avoir allumé le grand phare d'Ouessant, pour ces noirs moutons et des fous de bassan,
Entendre le biniou et sonner la bombarde, le fest-noz est pour nous et vive le bagad !
Je n'ai rien oublié des folles nuits Brestoises, ni les matins brumeux sur la mer d'Iroise,
Je n'ai rien oublié, l'ivresse, la délivrance, quand on allait mouiller la nuit à Recouvrance,
Malgré le temps qui passe, les souvenirs restent, je t'aime et je t'embrasse mon étoile de Brest,
Vive la Bretagne libre, au revoir, à bientôt, kenavo, kenavo et Breiz Atao !!!
17. LES VENTAS
Quand j'étais jeune, on allait en Espagne,
C'était le pays de Cocagne.
C'était pas cher, on faisait bonne chère,
Des tortillas et des tapas.
On apprenait quelques mots d'espagnol,
" Un basso de vino por favor ".
Avant de revenir en France,
On achetait des souvenirs de vacances.
[Chorus] :
Les bouteilles de Porto, les paquets de'Marlboro,
Les boîtes de cigares, les bouteilles de Ricard.
La 2CV était pleine à craquer,
De cigarettes, d'alcool détaxé.
On dépassait le quota autorisé,
Dessous les sièges y fallait tout planquer.
Maman ouvrait un peu son chemisier,
Pour endormir les douaniers.
A la frontière, on était pas très fiers
Car sous nos fesses on avait entassé
Mais aujourd'hui, il n'y a plus de frontières
Avec l'Europe, bonjour le prix des clopes,
Heureusement il nous reste l'Espagne
Pour le tabac, l'apéro, on y gagne.
Adios, adios les pesetas,
Mais on va toujours aux ventas,
Une fois par mois, pour se ravitailler,
Chercher à boire et puis de quoi fumer.
Les bouteilles de Porto, les paquets de'Marlboro,
Les boîtes de cigares, les bouteilles de Ricard.
Et puis du Martini et aussi du Whisky,
Et puis le plein d'essence, pour revenir en France.
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