The Spinning Top

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17/20
Nom du groupe Graham Coxon
Nom de l'album The Spinning Top
Type Album
Date de parution 11 Mai 2009
Style MusicalRock indépendant
Membres possèdant cet album2

Tracklist

1. Look Into The Light 3:18
2. This House 2:54
3. In The Morning 8:26
4. If You Want Me 5:43
5. Perfect Love 2:51
6. Brave The Storm 5:19
7. Dead Bees 3:25
8. Sorrow's Army 4:20
9. Caspian Sea 4:54
10. Home 4:21
11. Humble Man 3:43
12. Feel Alright 4:37
13. Far From Everything 4:09
14. Tripping Over 4:52
15. November 5:40

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Graham Coxon


Chronique @ recycler

11 Août 2009
Voici le dernier album solo de Graham Coxon, guitariste de Blur, lequel ayant déserté le groupe pour des différents musicaux lors de Think Tank puis rejoint en ces débuts d'année officiellement depuis quelques concerts. Ce nouvel opus intitulé The Spinning Top voit sa médiatisation diminuer au profit de la reformation du groupe, et quel dommage, puisqu'en l'entendant, on se rend compte que l'on à affaire à l'un des projets solo les plus réussis depuis longtemps, aux côtés de Syd Barret ou encore John Lennon.

The Spinning Top prouve aussi l'éclectisme du bonhomme puisqu'il est en grande partie acoustique, contrastant ainsi avec Think Tank et son image de fan de rock US et de riffs énervés. Puisqu'il n'y a pas de puissance, tout est misé sur la pureté du son et des mélodies, et là, il sait y faire. Dès le début, Graham nous emporte dans une ballade légère et on ne peut plus apaisante. Son travail sur le dernier album de Pete Doherty lui a peut-être redonné goût à ce style de musique, la voix est elle aussi mise en avant, preuve d'une prise de confiance. Côté électrique, une excellente compo se cache derrière « Humble Man Â», la guitare acoustique se mêlant parfaitement à la seconde électrique, baignant dans un effet phazer très seventies, le refrain est quant à lui très Pete Doherty ; ne reste que la voix.

Oscillant entre ballade et folk, Beatles et Velvet Underground, l'album s'avère être un voyage personnel baladant l'auditeur entre ses propres souvenirs et les ambiances que les chansons créent d'elles-mêmes. Ceci vient en partie du fait que l'album est construit de façon à raconter l'histoire d'un homme de sa naissance à sa mort. Ainsi « November Â», qui clôture l'album, est particulièrement sombre. Des cÅ“urs très graves d'hommes se mélangent à de longues notes d'accordéon créant ainsi une ambiance des plus solennelles que l'on imagine bien raisonner dans l'écho d'une église. Plutôt que de proposer à l'auditeur des chansons sur son histoire, ou parler ouvertement du monde d'aujourd'hui, Graham Coxon préfère donc toucher la personnalité de chacun en restant très subjectif. Il le dit d'ailleurs lui même : « Cet album est principalement un voyage acoustique, bien qu'il y ait bien entendu quelques interventions de guitares explosives. Je voulais montrer à quel point les instruments non-amplifiés peuvent être excitants : ils peuvent sonner de manières dynamique, riche et crue, assez monumentales, et j'avais à cÅ“ur de faire entendre cela à une époque où l'on qualifie trop souvent l'acoustique de mièvre ou de soporifique. J'ai évidemment été influencé par Martin Carthy, le travail le plus récent de Davey Graham, et le fantastique John Martyn. Â»

The Spinning Top est donc particulièrement réussi, montrant ainsi la technique musicale dont est capable l'auteur. Le seul bémol revenant à certaines chansons trop linéaires de part l'instrumentation ou la voix. Mais au final, ce n'est pas grand chose face au reste des quinze chansons qui composent l'opus, lequel se prêtant particulièrement à une écoute à domicile, seul ou à deux, les yeux fermés ou bien encore en musique d'ambiance tamisée.  

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