Dans l’ombre des géants du Hard Rock et du Heavy Metal que sont Black Sabbath,
Led Zeppelin et
Deep Purple, se cache un groupe très créatif et qui n’atteint jamais le succès qu’il eut pourtant mérité, j’ai nommé….
Budgie !
Et pourtant ! Quand je dis qu’il eut mérité, il s’agit en réalité d’un euphémisme tant sa discographie toute entière mérite considération. Qui a dit que Metallica n’avait rien fait de bien depuis le Black Album ? C’est pourtant grâce à eux que j’ai découvert
Budgie, reprenant le fameux titre qui ouvre Never Turn You Back On A Friend : « Breadfan ».
Il suffit de l’écouter pour comprendre comment il a pu inspirer le thrash metal à nos fameux Horsemen. En effet, la rapidité du riff est impressionnante pour l’époque mais le titre, comme le reste de l’album, ne peut se résumer à cette seule qualité. Non, ce qui fait la qualité de
Budgie c’est en fait une multitude de qualités. Des titres longs et progressifs, des solos extravagants, des mélodies mémorables et une alternance entre partie « calme » batterie/basse avec la douce voix de Burke Shelley et des riffs dévastateurs, ornés de solos vivifiants.
La pièce maitresse de l’album est sans conteste « Parents », long de ses 10 minutes (dont aucune n’est de trop), de son solo génial, tantôt calme, tantôt enflammé, et qui se mêle aux hurlements déchirants des oiseaux, ces derniers étant l’emblème du groupe («
Budgie » signifiant « oiseau/perruche »).
Never Turn You Back On A Friend tient du génie et c’est peu dire, il vaut définitivement l’écoute. Aucun musicien n’est en retrait : que ce soit cette basse géniale, par exemple sur Baby Please Don't Go, reprise très personnelle du fameux titre de Big Joe Williams ou cette batterie toujours très inventive qui ouvre le troisième titre de l’album (You're The Biggest Thing Since Powdered Milk), sans oublier la magnifique voix de Burke Shelley et les riffs de guitare monstrueux de Tony Bourge.
Budgie n’a pas eu le succès de
Led Zeppelin et c’est un groupe quasiment inconnu du grand public mais croyez-moi, il mérite définitivement que l’on s’y attarde et cet album (qui est peut-être mon favoris) devrait vous convaincre aisément de vous penchez sur le reste de leur discographie, qui est jouissive et exemplaire.
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