Ils ont plutôt de la veine les ptits d’jeunes de chez
Madina Lake. Ils gagnent un max d’argent en remportant une téléréalité, ils enregistrent une démo et bingo ils se retrouvent chez Roadrunner pour leur premier album. La classe. Sauf que l’on s’éloigne quelque peu de ce que le label nous offre d’habitude. Qu’a cela ne tienne, le label se diversifie tant mieux. Après un groupe de prog’, un groupe de stoner, voila un groupe de punk rock pas si dénué d’intérêt que ça.
C’est vrai que ce genre n’est vraiment pas ma tasse de thé. Mais cela ne m’a pas empêché de comprendre l’engouement qu’il pouvait y avoir autour de ce groupe. Pour commencer le concept même des paroles est assez excellent.
Madina Lake est une ville imaginaire des années 50 où disparaît une personne, Adalia. Le disque nous conte donc ce que ressentent les habitants de cette ville et rien que ça, on dirait du Silent Hill.
Pour mettre toute cette histoire en musique le groupe nous propose donc des titres très punk rock assez classiques pour les US, mais pas si répandus que ça chez nous. On ne va pas crier au génie mais le fait est que les riffs feront headbanger plus d’un d’jeunes et c’est tant mieux. Il faut se réhabituer à entendre de la guitare. Le refrain se fait mélodique et les rythmiques assez basiques. On sent des influences
Muse ou encore SUM 41. Cette partie est contrebalancée par une partie plus emo avec un chant plus hurlé et une rythmique plus pesante (notamment sur « In
Another Life »). Dommage que le chant soit parfois trop en retrait par rapport à la guitare mais bon. Tout ne peut pas être nickel chrome.
Avec un bon concept (ce
From Them, Through Us, to You est le premier volet d’une trilogie), une musique mélodique accrocheuse
Madina Lake a tous les atouts pour séduire un jeune public. Un bon début dans la vie musciale.
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