Une première chronique pour le premier album d’un groupe disparu et qui n’a jamais annoncé son split, zéro fan sur le site, ce n'est pas gagné…
C'est en 1993 que nos canadiens de
Toronto, sortie de nul part, nous offrent l’album
Dig.
Le producteur de cet opus n’est autre que Mike Clink, on se souvient que son premier forfait n’est autre que l’excellent Appetite For
Destruction’ de Guns'n Roses. En sachant qu'il n'a produit, par la suite, que de super albums de monstres du métal et du rock ,on s'imagine d'ores et déjà qu’on tient là un produit sûr.
Quelques repères intéressants m'interpellent agréablement à l'écoute de ce disque. On y ressent une influence très proche de
Nirvana dans les voix, une émotion qui suinterai de
Pearl Jam, des refrains qui à certain moment nous font penser à Guns n roses (rain will fall ,levitate), et tout cela saupoudré d’esprit
Santana époque Woodstock.
Tout d'abords il faut noter l'excellent travail de Mike Clink, l’ensemble de l’album a, en effet, une production impeccable , je le répète bien fort une production incroyable de clarté, et de précision qui ravirait n'importe quel musicien.
Pour s'en persuader il suffit d'écouter le travail sur la caisse clair sur le break de The
Universe in you.
Lorsque la pédale woua woua se tait, on a droit à une guitare aux accents Gilmouriens , à une basse slapée à la
Suicidal Tendencies(Production, Basket Ball et sur du contretemps ça sentirait presque le jazz si l'on excepte la rapidité)et tout ça dans de très bonnes compositions.
De telle sorte qu'on peut se demander comment un tel album a-t-il pu passer aussi inaperçu?
Pour être honnête, à l’écouter depuis plus de 15 ans je dirais qu'ils manquent aux titres qui composent cet œuvre le côté accrocheur, des refrains que l'on retient. Malgré le talent et le travail évident des musiciens, le plaisir restent ici immédiat et instantané mais s'efface aussitôt que la musique s'arrête.
Pour résumé je dirai qu'IME dans ce premier album à montré de grande capacité techniques avec des chansons aux services des instruments, et même le chant nourrit cette alchimie et ce même si malheureusement les vocaux de notre bon chanteur Edwin avec son timbre au corps puissant, est plutôt monotone.
Un album essentiellement pour musiciens sans doute.
Pour finir je ne l’ai ni brûlé, ni revendu, ni jeté, ni offert, ni perdu, ni oublié et ses breaks, ses morceaux, ses musiciens me procurent toujours beaucoup de bonheur jouissif en 2008, alors qu’en penser?...
Un album qui augure de bonne chose pour la suite puisque IME sortira quatre autres disques.
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