Nous sommes en
1997, la Bretagne est enragée musicalement, les groupes punk hardcore de Saint-Brieuc et de Rennes ainsi que les hardcoreux du côté de Vannes pour ne citer qu'eux se produisent un peu partout avec un succès tel que Vincent, créateur du label Mass Productions à Rennes, se décide à réunir toute cette scène sur le premier volume de "Breizh
Disorder", premier d'une série de compilations de très bonne qualité.
Vincent contacte donc tous les musiciens de la scène underground qu'il a dans ces connaissances dont fait parti Jo, ancien guitariste chanteur de Abstraktion qui avait partagé un an auparavant la scène avec Mass Murderers, premier groupe produit par le label.
Jo venait d'intégrer, suite à une annonce, le groupe
Symphonie Urbaine de Châteaulin dans le Finistère où Titi, bassiste et Fred, batteur étaient au point mort faute de guitariste et de chanteur.
Le groupe, étant très enthousiaste par la sortie de cette compilation, se mit au travail et pris la direction du studio "Noise N'Distortion" à côté de Vannes en janvier 1998 pour l'enregistrement de ses 5 premiers titres avec aux commandes Gégé et Erwan (NDR: sur un magnétophone 8 pistes à bande) .
On a beaucoup reproché au groupe la facilité dans cette première démo surtout à l'écoute de D.D.E et Sang Pitié qui furent édités officielement sur le 45t split
Violence Urbaine.
Le morceau La Blonde (qui reste un des préférés des fans du groupe avec U.D.E) pris donc la direction de la compilation Breizh
Disorder volume 1 et se fit remarquer par son esprit punk-rock au milieu de formations hardcore et punkcore comme
Tagada Jones, Mass Murderers, Disruptive Element.
Cette démo est très peu connue car distribuée par le groupe lui même, le principal défaut du trio étant qu'il a envoyé les morceaux à droite, à gauche sur divers compilations mais n'a jamais enregistré de vrai album en une seule session studio.
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