Nous sommes en 1995. Le dernier album d'ACDC, The Razor's Edge est sorti 5 ans plus tot. Et on n'avait rien eu depuis du groupe, si ce n'est un somptueux
Live At Donnington.
Le retour est donc, comme pour chaque album, attendu comme le messie. Ce qui est encore plus vrai maintenant.
Le livret, fait relativement important, contient des dessins de la maison d'édition Marvel.
L'album s'ouvre sur un morceau résolument porté sur le sexe.
Hard As a Rock. Nul besoin de vous faire un dessin sur le sujet de la chanson. Au pire, le clip vous éclairera. Toujours est-il que ce morceau assoit la qualité de l'album. Après les albums qui sont sortis ( Flick On The Switch,
Fly on the Wall ) qui sont loin de faire parti des albums incontournable du combo. Pour revenir sur le titre, il sonne très bien, il donne envie de danser enfin du ACDC quoi.
Cover You in Oil est dans la même lignée. Les riffs sont plus travaillés que précédemment. Ca sonne très bien, et les refrains sont entrainants et simples à retenir. On sent que le groupe a retenus quels ont été les élément qui ont fait que la machine ACDC a si bien fonctionner et les ressorts pour cet album.
The Furor est dans la même veine. Une intro qui fait un peu penser, de loin, à un certain
Love Song ( chanson paru sur l'album australien
High Voltage ). Le titre est un peu plus rock, toujours du ACDC, du ACDC qui traverse le temps sans vieillir, se servant d'éléments marchant selon les décennies et les utilisant à sa sauce. Le titre pourrait paraitre un peu inquiétant. Les paroles mêmes ne parlent plus forcément de sexe, alcool, rock and roll, mais de fait plus ancrés dans la réalité de tous. Ceci dit, la chanson est très bonne pour autant. Elle donne toujours autant envie de bouger.
S'ensuit alors Boogie
Man. Un titre résolument bluesy. Les australiens n'oublient pas leurs influences. Et on peut voir toute l'ampleur de la voix de Brian, même si plus fatiguée, elle n'en perds pas en saveur. Cependant la chanson peut présenter certaines longueur. La qualité est là, mais le riff un peu trop répétitif. Cela en casse un peu la saveur. Pourtant l'album partait sur les chapeaux de roues avec ses trois précédentes chansons.
The Honey Roll Semble être sur la même lignée que le morceau précédent. Un tempo assez lent et quelque peu "lourd" pour du AC/DC. Le refrain vient pourtant remonter le niveau de la chanson. Ce qui fait bouger pas trop mal. Mais pas un incontournable pour autant.
Burnin' A
Live laisse présager que du bon. Et d'ailleurs le morceau l'est. Le refrain est accrocheur, et le morceau laisse place à une guitare rythmée bine sympathique. Les breaks relancent le morceau sans pour autant être trop longs. Le solo est tout simplement bien senti. Bref un bon petit morceau.
La dessus s'enchaine
Hail Caesar, un morceau tout aussi bon. Morceau qui relance aussi l'album. d'ailleurs on peut entendre la voix d'Angus sur le refrain. Reconnaissable entre milles. Le morceau est très simple mais diablement efficace. Pas un incontournable, mais un très bon morceau quand même.
Avec le morceau suivant on rentre pleinement dans les années 90.
Love Bomb a une intro très heavy rock qui se fait beaucoup dans cette décennie et des riffs très accrocheurs. Le titre est plus dans la lignée des ACDC d'antant. On y parle de...vous le savez déjà. Bref un morceau qui balance et qui est beaucoup plus léger que ce qui a été entendu précédemment. Il fait en quelques sortes écho à
Hard As a Rock.
Et la machine continue de se mettre en route avec Caught With your Pants Down. Morceau qui tout de suite donne la patate. On se surprend à headbanger et les syncope, les soupirs, le tout est très bien orchestré pour tout mettre en place de façon très légère.
Whiskey On The Rocks reste encore dans cette lignée beaucou plus légère et sympathique. Le morceau peut sembler bizarre de par la mise en place. On pourrait croire que chaque instrument à voulu jouer quelque chose de différent et que la voix tente de se greffer par dessus, et c'est cette étrangeté qui rend le morceau si sympathique.
Ballbreaker Est l'apothéose de l'album. Un démarrage léger, mais le tempo de la basse laisse entendre un morceau bien rythmé. On y coupe pas. Le refrain avec son "
Ballbreaker" quasiment hurlé par Brian et repris en choeur par le groupe est très entrainant. Le morceau est donc très bien choisi pour cloturer cet album fort sympathique malgré quelques morceaux en dessous de ce que l'on pourrait attendre d'un groupe comme ACDC. Mais peut être que l'on l'en leur demande un peu trop, ô fan exigeant que nous sommes.
Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire