French Touch
Puta Madre :
Si autour de
vous, certains se prennent pour un gorille multicolore et pouffent des sons
étranges, ne paniquez pas. C’est tout simplement la preuve qu’ils ont assisté à
une représentation de
Shaka Ponk, groupe au genre musical très
particulier du « je mélange plein de sons en espérant que quelque chose de
viable sorte ». Après un premier album confidentiel réalisé à
Berlin, Loco
Con Da Frenchi Talkin, ils récidivent avec l’album de Paris : Bad
Porn Movie Trax. Tout un programme qui saura égayer vos folles nuits les
premiers samedi du mois sur la quatrième chaine.
Plus en
forme que jamais, les cinq énergumènes + Goz (gorille qui prend toutes les groupies pour lui après chaque
concert) entament les hostilités avec un « Twista Minda » sentant bon
la dynamite. Du gros son, du gros chant, du gros gorille : mais que
demande le peuple ?! De la douceur ? Intéressant. Malheureusement,
ici, ce n’est pas un endroit pour les sensibles. Bon allez, ils sont gentils,
il y a ça et là des chansons comme « Make it Mine » ou encore
« Alak'Okan » qui sont d’un calme somme toute relatif.
Cependant, à ceux qui cherchent une logique, un mot : FUYEZ !
« C’est en faisant n’importe quoi, qu’on devient n’importe qui »
n’est pas que l’apanage de Rémi Gaillard.
Shaka Ponk continue, avec Bad
Porn Movie Trax, de mélanger à peu
près tous les genres existants, et même le Hard Rock y passe dans
« Do ». RIEN NI PERSONNE NE
SERA EPARGNE !!!
Envie de vacances ?
Frah (voix), Mandris (basse), Ion (batterie), Steve (claviers) et CC –
prononcer « Sisi » – (guitare), vous emmènent, non pas dans un club
échangiste (quoi que certaines personnes de la rédaction ne diraient peut-être
pas non), mais dans la « French Touch Puta Madre » Agency, un lieu
magique où des riffs d’été se mêlent à une voix envoutante. Pour les routards,
prenez donc un petit air de Moyen Orient avec « Make it Mine ». Et si
vous n’êtes pas convaincu, restez donc dans la bonne vieille France en écoutant
« How We Kill Star » qui se moque des tars de la Real-Tv et du
phénomène « à peine connu, déjà disparu ».
Maintenant
que cette mise en bouche a été effectuée, vous comprendrez que la
rédaction adore
Shaka Ponk, car il faut bien l’admettre, ce combo, avec
Bad Porn Movie Trax, est d’une
grande fraîcheur. Une musique étrange, entêtante et originale, une voix –
plutôt des voix – variant des graves aux aigues et réciproquement dans chaque
morceau ; ajoutez à cela une production très soignée et vous avez un des
albums français de l’année. A noter que le groupe est actuellement en tournée
pour en mettre plein les yeux et les oreilles au public : à ne pas manquer,
bien entendu. Et à ceux qui n’aiment pas, on vous envoie le Gorille et vous
copierez 100 fois : « J’irai voir le prochain concert de
Shaka Ponk
dans ma ville ».
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