American Idiot

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
17/20
Nom du groupe Green Day
Nom de l'album American Idiot
Type Album
Date de parution 20 Septembre 2004
Style MusicalPunk-Rock
Membres possèdant cet album284

Tracklist

1.
 American Idiot
 02:54
2.
 Jesus of Suburbia
 09:08
3.
 Holiday
 03:52
4.
 Boulevard of Broken Dreams
 04:22
5.
 Are We the Waiting
 02:42
6.
 St. Jimmy
 02:56
7.
 Give Me Novacaine
 03:25
8.
 She's a Rebel
 02:00
9.
 Extraordinary Girl
 03:33
10.
 Letterbomb
 04:05
11.
 Wake Me Up When September Ends
 04:45
12.
 Homecoming
 09:18
13.
 Whatsername
 04:14

Durée totale : 57:14

Acheter cet album

 $15.23  49,43 €  24,99 €  £3.99  $10.18  29,25 €  50,05 €
Spirit of Rock est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Green Day


Chronique @ megalex1986

05 Octobre 2011
Green Day, groupe ayant connu la gloire avant de sombrer dans l'oubli total. Dookie fut une bombe, 15 millions d'albums vendus, l'opus de punk le plus vendu au monde, la popularisation d'un style à la base underground. Une nouvelle ère allait pouvoir commencer dans un monde bouleversé par la mort du grunge, mais cela ne devait durer éternellement. Car cette nouvelle vague Punk allait engendrer un genre nouveau, décrié par les puristes par son accès commercial : le pop-punk popularisé par Blink-182 et Sum 41. Green Day était dépassé. Après 3 albums au succès moindre que Dookie, le groupe californien s'éteignait petit à petit...

Dix ans après Dookie, American Idiot sort et explose : 1er place au Bilboard, 250 000 exemplaires vendus en une semaines pour ensuite arriver au total faramineux de 15 millions d’albums vendus. L’exploit n’avait plus jamais été réitéré depuis Dookie, et pourtant l’album n’a quasi plus rien à voir avec ce dernier.

Le secret ? Un « opéra-rock » dont les Who avait inventé le concept. L’histoire de Jesus of Suburbia qui entreprend de partir en ville sans en connaitre les dangers. Il y rencontrera St Jimmy, son compagnon d’infortune qui mourra, ou alors Wharsername qui retournera dans sa ville natale à New York. Ses périples l’amèneront face à la drogue, la solitude, le sexe et l’intolérance, pour ensuite revenir dans sa banlieue. Tout cela sous le régime de Bush auquel Green Day est farouchement opposé.

La rébellion est le maitre-mot de cet album, la pochette le confirme parfaitement. Le point levé, grenade en forme de cœur, le tout taché de sang sur fond noir, changement par rapport à celle des précédents opus (dont celle de Dookie vraiment hilarante).

Passons à la musique et de suite avec mon morceau préféré et la pièce maitresse de l’album : le terrible « Jesus of Suburbia ». Véritable hymne, ce titre se démarque par ce léger côté prog dû à ses variations de tempo, sa durée extraordinaire, le morceau est divisé en 5 parties… Une première pour un groupe dont les morceaux se terminaient après 3 minutes dans les albums antérieurs à celui-ci ! Ce piano aidant les guitares et le chant à partir de 2 minutes, cette superbe composition qui pourtant tient toujours l’auditeur en haleine malgré cette longueur incroyable. Mais ne croyez pas que cette chanson est la seule de cet acabit car « Homecoming » se structure de la même manière avec son interlude en chœur pour ensuite repartir en trombe avec la seule vocation de tout défoncer ! Le tout parsemé d’instruments à vent et d’un solo beaucoup trop court (3 secondes, faut pas pousser !). Et cette fin à reprendre en chœur avec tous ses potes, inoubliable !

Mais la grande particularité de cet opus, c’est l’influence pop-rock/rock en laissant quasiment tomber le coté punk. Certains morceaux tels qu’ « Holyday », « American Idiot » et « St Jimmy » (dont la rythmique se compose des mêmes accords que celle de la chansons « Blitzkrieg Bop » des Ramones) possèdent encore cette énergie punk couplée à des paroles vindicatives (on est pas pour autant dans le punk hardcore).

Mais malgré tout cela, un album de rock n’en serait pas sans ses ballades, et là, pour ainsi dire, Green Day nous a gâtés avec « Are We the Waiting » et « Give Me Novacaine » qui, sans être indispensables, savent s’écouter avec plaisir, ainsi que l’antépénultième titre : « Wake Me Up When September Ends », bien mieux construite que les précédentes (et possédant un solo un peu plus long que 3 secondes !).

Alors oui, oubliée la musique adolescente des débuts, l’album de la maturité est bien là et le talent des musiciens aussi. Mais l’oscar revient indubitablement à Tré Cool qui, avec sa batterie, apporte cette frappe qu’il manque souvent aux groupes de pop-rock. Mike Dirnt assure toujours autant ses lignes de basse malgré une légère mise en retrait (oublié « Longview »), Billie Joe possède maintenant une voix plus posée, bien loin de ce qu’il a pu chanter dans le passé.

Green Day donc réalise là son album le plus abouti musicalement mais perd immanquablement cette énergie punk du groupe qui instaurera malheureusement une cassure chez les fans. Certains jugeront cet album trop commercial. En tous cas, il faut voir maintenant, n’en déplaise aux fans, Green Day comme un groupe pop-rock…

14 Commentaires

5 J'aime

Partager

OVERKILL77 - 04 Décembre 2012: Des années 2000 ne veut pas dire de tous les temps...



Pink Floyd (Dark Side of the Moon), Led Zep (IV), Meat Loaf (Bat Out of Hell), Fleetwood Mac (Rumours), Les Beatles (Sergent Pepper) entre autres ont tous été vendus à plus de 30 millions d'exemplaires.
U2, Queen, Eagles et tant d'autres groupes "rock" ont quand même eus un plus grand succès !!! Je ne te parle même de Back in Black et de ses 40 ou 50 millions d'exemplaires vendus



Alors venir me dire que Green Day, c'est le plus gros succès rock de tous les temps, me fait bien sourire...



Même Alanis Morissette a vendus de son "Jagged Little Pill" en 95.



Et ça, c''est bien moi qui le dit ! ;-)
hadsonners - 04 Décembre 2012: :) Tu ma bien fait sourire !! Ne tkt pas, je n'oublie pas ces classiques, j'ai été biberonné a ces groupes !!

Cependant n'oublie pas de prendre une choses importantes en compte : L'époque, a cette époque, celle de Led Zep par exemple, des Beatles ect il n'y avait tout simplement pas Internet, quand un Cd sortait tout le monde prenait sont petit porte money et allé acheté le nouveau skeud "officiellement" en magasin, Je pense que pour tout les gros succès actuel, ou qui ont une dizaine d'année tu peux rajouter au moins la moitié des ventes qui correspond au téléchargement ^^ :)

Vendre 15 millions d'albums en l'an 2000 c'est un tour de force assez monstrueux !
hadsonners - 04 Décembre 2012: Enfin bon après de toutes manière ce n'est pas les ventes qui font un bon Album !

Ce que je veux dire c'est que tu aime ou pas, American Idiot a été un disque qui a eu un grand succès et qui a été reconnu par les critiques, medias musicaux comme un grand disques.

Mozabi649 - 01 Septembre 2013: Cet album est gééééééééénial. Sérieusement, c'est vrai que Green Day est un groupe dont les chansons sont reconnaissables tout de suite mais bon... je ne m'en lasse pas surtout de celui-là
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire