Considéré comme étant un des meilleurs albums de tous les temps,
Aftermath (1966) annonce un changement d’époque pour les Stones. En effet, ce quatrième album britannique est le premier disque du groupe anglais à bénéficier entièrement de la créativité Jagger/Richards. Les Stones sortent de leur statut de groupe de blues aux multiples reprises pour endosser le costume de groupe novateur et créatif.
Aftermath, c’est la variété. Des classiques, un son parfait et des écrits acérés. Chacun des membres y apporte son écot et son talent, de nouveaux instruments sont expérimentés.
Aftermath, ce sont des morceaux monstrueux qui ont une continuité comme Mother’s Little Helper,
Lady Jane (mélodie médiévale), Out of Time (trois chefs d’œuvre), Stupid Girl, un soul Rythm & Blues, Under My Thumb (toujours à l’affiche dans les concerts des Stones 40 ans après !), I Am Waiting, It’s Not Easy (aux riffs incroyables), High and Dry (blues acoustique), et surtout ce groove épique qu’est Going Home et ses 11 minutes qui virent sur la fin vers un acid rock.
Aftermath est donc riche et intéressant mais il est surtout indispensable, même si on n’est pas un inconditionnel des Stones.
Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire