"Je suis époustouflé par la qualité des enregistrements de ce disque. Le solo de Paul Guerin sur "The
Journey" est, par exemple, l'un des meilleurs que j'ai entendu. Quant à Joe ces chansons conviennent parfaitement à sa voix. Il nous montre un tout autre visage de sa personnalité. Bien évidemment, ce projet a mon entière approbation.""
Librement traduis d'après une déclaration de
Ian Hunter (Mott the Hoople...)
Il va sans dire qu'avoir le plein assentiment de celui qui fut l'un des acteurs principal du groupe initial duquel ces natifs de la perfide
Albion s'inspire aujourd'hui est une consécration ultime qui n'aura, sans aucun doute, pas manqué de réjouir Joe Elliott et ses camarades.
Toujours encore formé par nos six trublions essentiellement adeptes des travaux de jadis de
Mott The Hoople et de Mott dont il revisite les albums en des relectures plus modernes,
Down'n'Outz sort donc en cette année 2014 un nouvel opus baptisé The Further Adventures of....
Une fois encore, cette facette très Rock, très immédiate et délicieuse, que l'on pouvait entendre sur le premier disque de ce groupe, et formidablement mise en exergue aussi par ces pianos boogie égrenant parfois ces chansons, sera présente ici. Citons, afin d'illustrer cette efficacité et cette simplicité, les excellents Rock and Roll
Queen (
Mott The Hoople - Mott the Hoople (1969)), One of the Boyz (
Mott The Hoople - All the Young Dudes (1972)), Drivin' Sister (
Mott The Hoople - Mott (1973)) ou encore, par exemple, Crash Street Kidds (
Mott The Hoople - The Hoople (1974)).
Tout comme d'ailleurs cette théâtralité propre au Glam Rock, à l'Angleterre et aux formations telles que
Queen ou, toutes proportions gardées,
Meat Loaf, qui sera, elle aussi, encore une fois, de rigueur ici. Des titres comme Stiff Upper Lip (Mott - Drive On (1975)), un Marionnette étonnant à la construction plus complexe (
Mott The Hoople - The Hoople (1974)), mais aussi, dans une moindre mesure cependant, un
Broadside Outcasts (Mott - Shouting And Pointing (1976)), un peu trop mélodique et un peu moins séduisants, en sont le parfait témoignage.
Pour revenir un instant sur l'aspect très direct de ce plaidoyer, même s'il nous ravit pleinement, il nous laisse forcément aussi quelques regrets quant aux formations respectives (
Def Leppard et The Quireboys pour ne pas les nommer) dont sont issus ces musiciens et qui ne parviennent plus totalement à l'exploiter aujourd'hui s'enfermant dans une créativité un peu (et insistons sur le "un peu") stérile parfois.
En outre, bien évidemment, il conviendra d'insister encore et encore sur le fait que ce Further Adventures of ... nous propose une musique aux propos très ancrés dans les années 70 et très empreinte de Rock. Tant parfois que même les contrées Hard, auxquelles pourtant cette formation emprunte l'âpreté de riff en des versions ici, souvent, bien plus électriques que certaines de celles composées autrefois par
Ian Hunter et ses acolytes, semblent lointaines.
The Further Adventures of... est donc un album aux subtils arômes de Rock, de Glam, d'Angleterre, de
Queen et de cette musicalité très british qui conviendra parfaitement à ceux qui auront apprécié le premier effort de ce collectif.
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