Trente ans de vie commune avec ce groupe, un 17iéme album d’exception. Des musiciens qui sont retournés puiser dans leur passé...
Je ne me suis offert que la simple sortie chez les revendeurs traditionnels alors que, une fois encore - marketing oblige - un double cd-dvd (documentaire sur la réalisation de l'album) a été mis en vente sur le site du groupe. Mais mais mais quelle envie à ce jour de ce procurer ce supplément !...
Sounds That Can't Be Made est un bel album de
Marillion, complexe à écouter et à ré-écouter calmement, posé et serein. Des ambiances à la tonne, un enregistrement et une production comparable à un film de
James Cameron tant il y a de la grandeur... Une seule pensée me vient à l'esprit à chacune des notes de cet opus, celle d’un retour en arrière de vingt-cinq ans. La voix de Fisch pourrait écorcher et réchauffer chacun des morceaux simplement parce que
Marillion a ré-édité un bel exploit. Je vais finir par le dire : cet album est à mes oreille dans la lignée de
Clutching at Straws.
La guitare, les breaks, la voix (il manque quand même ce rythme qui imprimait
Clutching at Straws), la construction des morceaux, l'ambiance dans un enchaînement impeccable, des arrangements d'une finesse extrême qui, sans dénaturer les instruments, viennent ajouter aux ambiances. Le morceau éponyme "Sound That
Can't Be Made"... un inédit tombé de Cutching at Straws : les sonorités, le chant libéré et des musiciens qui se lâchent !
Que dire de "Gaza" ? Un monument placé en ouverture d'album et au texte très engagé qui offre un panel hétéroclite et dispersé d'ambiances changeantes composé sur 17 minutes en un triptyque déconcertant. Le premier mouvement dégage une agressivité rare chez
Marillion tant par la voix que par les riffs de guitare de Steve, un solo acerbe et tranchant, sûrement le plus agressif qu'ait jamais composé Mr Rhotery. Le second mouvement, très balançant, un rien militaire comme un soldat droit et fière qui devrait assurer seul la descente des Champs Elysées un 14 Juillet. Le troisième mouvement vient de tomber, inquiétant, aussi éloigné du second que du premier ; tout cela a-t-il un sens ? Pour l'heure je ne me suis pas réellement penché sur les paroles, laissant les ambiances et les émotions m'envahir. Il y a largement de quoi, je vois un film sans paroles, j'imagine au travers d'images défraichies l'histoire, le drame qui se déroule, là , entre mes deux oreilles. Un frisson géant, la guitare éclate comme par le passé, un solo d'une autre époque. Hogarth donne encore une fois le plus beau de tous les timbres de voix qu'il m'ait été donné d'entendre. Incroyable, ce morceau commencé il y a une dizaine de minutes va finir il y a 25 ans !
"The Sky Above the Rain... un instant magistral, orchestré au possible avec un clavier incroyable. On se croirait dans un film tant l’émotion dégagée est palpable et vous remue les tripes. Il est 4h du matin, j’ai remis ce morceau en sourdine et le ressentit est le même. Quels que soient l'heure et le lieu où j’ai écouté cet album, le plaisir a été le même. La musique s’impose et ouvre l’esprit et ce "Sky Above the Rain" nous emmène loin, très loin au dessus des nuages... un rien Floydien ce piano.
Marillion signe véritablement un très bon album avec de belles envolées, une connivence synthé-guitare renaissante et avec cet esprit passé qui s'était dilué dans une pop controversée que peu distiller le groupe. Ca en devient éreintant tellement c'est bon, et ce malgré le chant de mister Hogarth qui tire un peu en longueur sur certaines parties. Un bémol qui risque de rendre certains morceaux un peu longuets en concert. Qu'importe ! Ce jour, du feu sacré, est sorti un nouvel enfant qui va grandir et dans les prochaines années s’épanouir.
C'est un ressenti, un humble et petit avis, une première impression après une vingtaine d'écoutes, au départ avec peu d'entrain tant il était difficile d'en extirper quelques chose. Mais après une pause d'une semaine j’étais quand même impatient de le ré-écouter, preuve qu'inconsciemment il m'avait déjà travaillé cet album. Le double effet
Marillion ou peut-être la nostalgie d'une époque révolue, une empreinte, une résonance d'instants perdus transposés sur cet album ; et cela lui aurait donné une majesté qu'il n'aurait pas....? N’en serait-ce pas le but ultime ?
Réjouissez-vous, voici un bel album de
Marillion. Ecoutez-le, écoutez-les et ils vous diront ceux-ci : ‘Trying to see the blue sky above the rain. Remembering the blue sky above the pouring rain. ‘ On en a bien besoin en ces temps difficiles
"Sounds That
Can't Be ? : 77 minutes de bonheur, d'espoirs et de plaisir retrouvés.
J'attendrai une année avant de réviser ma note .Ce dont je suis sûre après encore de nombreuses écoutes c'est que je le place dans les trois premiers Clutching, Marbles,Sound that can't be .
J’avais souhaité que ces lignes passe juste en commentaire c'était une première écoute ,je devrai refaire une deuxième cro parce qu’il y a beaucoup à dire sur chacun des morceaux,et l'ensemble .
Lovemedo laisse toi tenter,Marillion promet de beau voyage à ceux qui entrent dans leur monde.
Et MR 444 comment dire,...Tiens imagine ou c'est le cas ,tu es marié,une femme magnifique de beaux enfants une belle villa et chaque anniversaire ton pote de toujours vient prés de la piscine ou tu skouate te glisser à l'oreille depuis 25 ans ....vous alliez bien ensemble avec cette super nana d'il y a 25 ans ....Dommage celle là je l'aime moins lol .Et dieu c'est si je conçois ce premier amour,il était si beau si neuf si naîf.
Merci pour les remerciements et commentaires.
Sinon merci beaucoup pour ta chro !
.Après une année je n'en démord pas l'album est trés bon ,et le morceau "gaza" de 17 minutes reste d'actualité sur le conflit Israelo palestinien..
.C'est un engagement total de H a un niveau politique en effet la totalité du texte est tiré de parole d'enfants que le chanteur a questionné sur ce qu'ils" vivaient" vivent en Palestine...C'est ....bref c'est fort en émotion.La traduction existe sur le site fan club si cela vous intéresse.
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