Le nom du groupe inspire, la pochette aussi. Enfin... On sait surtout à quoi s'attendre... 11 ans après leur précédent album , les rennais se reforment et décident de renouveler leur expérience de la scène et leur culture gore'n'roll pour un nouvel opus attendu de tout les fadas qui ont connu leur première lancée.
Ils ont vieilli me direz vous... Ils se sont calmés.
Haha. Quelques secondes après avoir appuyé sur play, vous ravalerez votre salive.
A travers la puissance d'un chant aux textes incisifs, ce disque nous livre 13 titres de pur rock'n'roll sauvage. Une imagerie et des paroles (en français, anglais et espagnol) à base de culture horrifique (La valse des Damnés, Vade Rétro Banana...), d'autres textes revendiquent à leur manière le refus des normes et du conformisme (Don't dictate my way of life...).
Mélangeant habilement punk, métal, sexe et gore, ils enchaînent avec qualité leurs compos toujours en mettant en avant les lyrics sauvages de Ced 666 ( dont la voix n'est pas sans rappeler celle de Bernie Bonvoisin, le chanteur de
Trust ).
Naviguant entre accentuation des contretemps, et riffs appuyant le tempo effréné, la rapidité d'exécution donne l'envie de secouer la tête de tout les côtés, en tirant la langue et accessoirement en bavant. C'est assez surprenant.
Les
Banane Metalik entretiennent toutefois une atmosphère sombre, prônant le 666 et autres gâteries précheuses.
Une choses est sûre : ces mecs sont là pour s'éclater et foutre le boxon. On comprend mieux leur vision : la galette n'est qu'un prétexte à la mise en marche de la machine de la scène... Ils veulent s'éclater et tout bousculer. Les voir en concert c'est comme un petit détour par l'enfer... Le leur en l'occurrence. Celui du
Sex, Blood and Gore'n'Roll.
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