Ce cinquième du nom de
Poco sort fin 1972. Pendant une quarantaine de minutes, ce LP qui sonne country-rock me fait m’interroger sur « pourquoi Eagles et pas
Poco ? ». Pourquoi Eagles a récolté les lauriers dans le même genre musical alors que
Poco a toujours été en retrait. C’est à s’y méprendre tant, à mon humble avis, les deux formations ont des similitudes.
Poco a toujours flirté avec le succès et la reconnaissance, sans jamais les embrasser. Si quelqu’un peut m’éclairer (N’est-ce pas Mr Guillet ?) là-dessus, je suis preneur. Toujours est-il que ce A Good Feelin’ to Know demeurera pour moi un mystère. « Peut mieux faire ». Voilà la seule réponse qui m’a été donnée. On leur reproche de ne pas en faire assez ? Putain, mais je les trouve bien sur cet album. Je ne vais pas lui filer 5 étoiles mais il se situe dans une bonne production de
Poco. Hormis un titre piqué vraisemblablement au Stephen Stills version
Buffalo (Go and Say Goodbye), le reste des compositions (excellentes au demeurant) est signé des autres membres du groupe (Furay, Cotton, Schmit). Il sonne bien et l’écoute de titres comme Ride the Country (Paul Cotton), I
Can See Everything (Timothy B. Schmit), And Down Settlin, Sweet Lovin’ et A Good Feelin’ to Know de Richie Furay est absolument recommandée. C’est plein de charme. Alors permettez-moi de ne pas comprendre pourquoi cet anonymat. Il serait grand temps de réhabiliter cette formation indissociable du mot rock.
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