Les Binuchards : La Part des Anges
Lyrics
1. ENTRE BRETAGNE ET PYRÉNÉES
Entre Bretagne et Pyrénées,
Y'a le pays où je suis né,
Entre la Loire et la Gironde,
Là où je suis venu au monde.
Entre les vignes et l'océan,
Bercé aux chants des goélands,
Cà sent le Cognac à plein nez
Dans le pays où je suis né.
J'ai essayé de vivre ailleurs,
Sur d'autres terres, des jours meilleurs,
Oui, j'ai enragé de ne pas être né,
En Bretagne ou en Pyrénées.
Mais mes racines m'ont rappelé,
Que j'étais né dans un carrelet,
Cà sent le Pineau à plein nez
Dans le pays où je suis né.
Entre l'Aunis et la Saintonge,
Vois mon pays comme il s'allonge,
Le cul posé sur les raisins,
Les bras tendus vers les marins.
Il caresse du bout du pied,
La Dordogne et le bordelais,
Cà sent les cagouilles à plein nez
Dans le pays où je suis né.
Si tu passes un jour par ici,
Viens dire bonjour à mon pays,
Entre La Rochelle et Bordeaux,
Tu auras mes îles en cadeau.
Y'a pas besoin d'être une fine goule,
Pour les langoustines et les moules,
Et çà sent les huîtres à plein nez
Dans le pays où je suis né.
Entre Bretagne et Pyrénées,
Y'a le pays où je suis né,
Entre la Loire et la Gironde,
Là où je suis venu au monde.
2. WANADOO, JE T'AIME
Les yeux rivés sur mon écran, je suis branché sur Internet,
Maintenant, j'ai des copains partout, aux 4 coins de la planète.
Et j'ai vendu ma plus belle vache pour acheter cet ordinateur
J'passe mes journées sur mon tracteur et puis la nuit quand tout l'monde dort,
Je vais surfer sur Internet.
C'est vrai je suis un peu crevé, mais maintenant y'a des gens qui m'aime,
J'ai ton .com t'as mon .con, w Wanadoo, je t'aime.
Et j'ai des frissons sur l'échine quand je clique avec ma souris,
Et j'ai des amis jusqu'en Chine, je vois l'avenir qui me sourit,
Quand j'vais surfer sur Internet.
L'autre jour, je suis tombé en panne, on m'avait refilé un virus,
Et pour moi c'était un vrai drame, çà c'est encore un coup des russes,
Et comme il n'y a pas de docteur, pour soigner mon ordinateur,
J'ai fait venir un spécialiste, çà m'a coûté une belle génisse,
Et j'vais surfer sur Internet.
Depuis que j'suis sur Internet, j'ai changé 3 fois d'paires de lunettes,
Alors comme c'est pas remboursé, l'a bien fallu vendre la blanchette,
Si y faut, on vendra l'taureau, le cheun et tout l'troupeau,
Y faut bien faire des sacrifices et aujourd'hui pour s'en sortir
Il faut surfer sur Internet.
Je clique, je clique avec ma p'tite souris, 2 clics à gauche 2 clics à droite,
J'ai ton .com, t'as mon .con, ollé tout con, ollé tout comme.
Wanadoo, Wanadoo, je t'aime,
Et j'ai bien reçu ton e-mail, t'auras bientôt de mes nouvelles,
Mais je tombe de sommeil, Je vais tout mettre à la corbeille.
Les yeux débranchés de l'écran, rien ne va plus, je suis ailleurs,
En ce moment je suis à cran, je prends des anti-dépresseurs,
A force de jouer à la souris, j'ai perdu mes meilleurs amis,
Et depuis qu'ma femme est partie, j'me suis r'mis à pisser au lit,
Que l'diable t'emporte cet Internet.
J'croyais qu'ma vie allait changer, que j'étais à la pointe du progrès,
Et j'ai failli m'faire interner par la faute de cet Internet,
Je vais revendre tout ce drigail, dimanche à St Simon de Pellouaille,
Cà m'remboursera pas ma belle vache,
Cà m'remboursera pas ma génisse,
Cà m'remboursera pas ma blanchette... tant pis...
J'irais teurper sur la Ginette !
3. LE FOU DU ROI
Salut les filles, salut les gars,
Salut à toi que je ne connais pas,
Je suis venu te voir ou bien t'apercevoir,
Je suis venu donner et recevoir
Trois minutes pour séduire,
J'ai passé ma chanson à la brosse à reluire,
J'y ai mis de l'amour, trois minutes pour séduire,
Cà ne va pas suffire pour dire tout c'que j'veux dire,
Ca sera bien trop court...
J'ai des chansons à boire, d'autres qui se dansent,
Je raconte des histoires de temps en temps quand j'y pense,
Dans l'avion qui m'emmène, le taxi qui m'ramène
Je suis le troubadour des temps modernes.
Une heure pour séduire, c'est juste ce qu'il me faut,
Pour chauffer la machine à grands coups de feeling,
Une heure pour séduire, mais ce n'est pas de trop,
Les soirs de chaudes ambiances, les soirs où çà balance.
Je suis le troubadour de l'an 2000,
Je chante pour la terre, je chante pour la ville,
Je dors dans les trains et un peu n'importe où,
La vie de musicien, c'est une histoire de fou...
Deux heures pour séduire, c'est plus qu'il n'en faut,
Cà devrait te suffire, pour avoir ma peau,
Deux heures pour séduire, et tu en veux encore,
J'en crève de plaisir, mais tu voudrais ma mort.
Je ne tiens pas en place, c'est mon tempérament,
Je pars avec de l'audace, une poignée de chansons,
Je suis un intermittent des quatre saisons,
Je ne me sens pas vraiment menacé d'extinction,
Enfin, protégez le...protégez moi...
Protégez le...protégez moi...
Protégez le...protégez moi...
Protégez le...le fou du roi...
4. AUX CHANTS DES PEUPLIERS
Aux chants des peupliers, je remonte la Charente,
J'ai traversé la mer et aujourd'hui je rentre,
Je n'ai rien oublié, de ma région de France,
Aux chants des peupliers, je rentre.
J'apporte des nouvelles de nos lointains cousins,
Partis de La Rochelle, chassés par la faim,
C'est bien triste misère que de quitter sa terre,
Aux chants des peupliers, je rentre.
Je passe l'île Madame, Port-des-barques et Rochefort,
Le vieux pont transbordeur, dans un dernier effort,
Ce soir je dormirais au creux de mes Charentes,
Aux chants des peupliers, je rentre.
Je laisse la Boutonne dormir dans son lit,
A la saison d'automne, que le fleuve est joli.
Ouvrez les éclusiers, je n'en peux plus d'attendre,
Aux chants des peupliers, je rentre.
Je croise les gabarres, venues du Limousin,
Salue les vignerons penchés sous le raisin,
Qu'il est doux de rentrer un soir de septembre,
Aux chants des peupliers, je rentre.
Chantez les peupliers, que mon père a planté,
Et j'ai les yeux mouillés de revoir mon clocher,
Il est vrai que chez moi, les gens ont le cœur tendre,
Aux chants des peupliers, je rentre...
5. MON AIX
Quand le hasard me guide au bord de l'océan,
De celles que j'aperçois quand le temps est clément,
Tu es ma préférée, sans bruit et sans autos,
Et pour aller te voir, je prendrais le bateau.
C'est pourquoi ce matin, j'embarque dans la navette,
Au milieu des pêcheurs, sous le vol des mouettes,
Et voyant au lointain ton profil verdoyant,
Où j'irais tout à l'heure, tranquille et nonchalant.
Traversant le village et ses roses trémières,
Qui bordent les maisons toutes blanches en lumière,
Bercées par le murmure des vagues qui emportent,
Un peu plus chaque jour, ton rocher qu'elles grignotent.
Je rejoins le sous-bois, les chênes et les pins,
Qui arrêtent le vent où montent les parfums,
Que le sentier m'emmène au bord de la falaise,
Où s'ouvre un coin de sable, de silence et de rêve.
Mais le soleil décline, il faut s'en retourner,
Et prendre encore le temps, sur la plage ombragée,
De déguster les moules arrosées de blanc frais,
Jusqu'au coup de sirène qui me ramène au quai.
C'est en quittant le port, triste mais rassasié,
Je ne peux m'empêcher d'avoir une pensée,
Que vont-ils faire de toi, mais je suis bien tranquille,
Tu es bien trop petite, tu resteras mon île...
Tu es bien trop petite, tu resteras mon île...
Tu es bien trop petite, tu resteras mon île...
Tu es bien trop petite, tu resteras mon île...
6. CHEZ MOUÉ
C'est un verre de Pineau, le jus de nos souchauts
Qu'on boit à l'apéro, chez moué
C'est un verre de Cognac, un X-O de fin bois,
Que l'on boit au digeo, chez moué.
[Chorus]
Chez moué..........chez moué
Chez moué..........chez moué
Et tous ces vieux carrelets, qu'on dirait des girafes,
Les pattes dans la fagnasse, chez moué,
En avant-y pêchés, des meuils et des mulets,
Tous ces jolis carrelets, chez moué.
C'est l'éclade de moules aux aiguilles de pins,
Que l'on mange à pleine goule, chez moué,
En voulez-vous des huîtres, bien affinées en claire,
En été, en hiver, chez moué.
Quand ô tombe un bouillard, on voit les cagouillards,
Chercher les petits gris, chez moué,
Des cagouilles au beurre d'ail, ou la sauce aux lumats,
En veux-tu, en voilà, chez moué.
C'est à la nuit tombée, quand la pêche est feurmée,
Qu'on va à la veurmée, chez moué,
Des anguilles grillées, salées et persillées,
Une bonne fricassée, chez moué.
Les drôles et les drôlesses, les charentais de pure race,
Allez voir d'au pays, allez.....
Vous reviendrez toujours, par la mer et la vigne,
Vous reviendrez un jour, chez moué.
7. LA PART DES ANGES
Toi qui est de passage sous le ciel charentais,
Va pas t'imaginer si tu entends chanter,
Que tu es devenu fou ou bien paranoïaque,
Il y a des gens là-haut qui respirent le Cognac
Celui qui s'évapore vendange après vendange
Et qu'on a baptisé si bien "la part des anges".
Ha ! les petits gâtés qui sont au paradis,
Qui respirent nuit et jour les embruns de l'eau de vie,
Ca me rassure un peu, je suis moins attristé
De savoir qu'il n'est pas perdu pour tout le monde
Le Cognac qui s'échappe au travers de la bonde.
23 millions de bouteilles qui s'en vont tous les ans,
Pour rejoindre le soleil, sans l'aide d'un palan,
De toutes les distilleries qui parcourent la campagne,
Et jusqu'à Segonzac qui fait la Grande Champagne,
Que ce soit chez Otard, Martell ou bien Prunier,
Les anges prennent leur part, personne n'est épargné.
Et quand je partirais pour la dernière vendange,
Que mon corps embaumé monte jusqu'aux archanges,
Que mon âme s'envole dans un parfum céleste
Juste au dessus des chais pour continuer l'ivresse,
Pour rejoindre les ancêtres et chanter les louanges
Du Cognac qui donne chaque jour sa part aux anges.
8. PEUPLE DE FRANCE
Mais sous les cendres du malheur,
Couvent les braises, faibles lueurs,
Mais que le vent de la révolte
Réveillera encore plus forte,
Oui, encore plus forte.
Alors le feu s'allumera,
Et l'on verra encore une fois
Les hommes puis les femmes,
Descendre dans les rues
Et hurler à leur dignité.
Peuple de France, réveille toi,
Tes enfants seront fiers de toi,
Peuple de France, relève toi,
Tes enfants seront fiers de toi.
Pour tous les milliers d'innocents,
A ceux qui ont versé leur sang,
Contre les loups et les vautours,
Pour que la flamme de l'amour,
Brille, brille toujours.
Alors le feu réchauffera,
On verra pour la première fois,
Des hommes et puis des femmes
Descendre dans les rues
Et chanter pour leur liberté, liberté...
9. LE TANGO DE MATIGNON
[Chorus]
La politique, c'est de la crotte de bique,
Pour moi tout çà, c'est du pipi de chat
Pipi de chat.
Y pouvant pas manger des mojhettes piates,
Faut pas peuter, quand on porte la cravate,
A l'Elysée, pourtant y s'gênant pas,
Y peutant tous dans la soie.
Pour s'consoler, on fait du travail nègue,
Y'a pas de raison, que j'buvions que du vinaigre,
Moi, je mettrais de l'eau dans mon vin,
Quand il n'y aura pas plus de pots de vin.
L'agriculture, ô va comme ollé m'né,
La France, pourtant, un pays de goules fines,
C'est l'Amérique, qui nous mène à coups de trique,
Du Mac Donald, au maïs transgénique.
Y n'en serrant, serrant, des poignées de mains,
Pendant qu'nous autres, j'nous serrons la ceinture,
Votez pour moi, olla ira mieux demain,
Moi je peux plus les voir en peinture.
C'est le tango, le tango de Matignon,
Ceux qui buvant du Dom Pérignon,
Un jour viendra, nous autre j'les inviterons,
Et j'leur ferons manger des lavagnons.
10. CORENTIN
La plage est jonchée de cadavres,
Au matin d'une nuit d'orage,
Mais le bateau qui a fait naufrage
Est tombé sur le mauvais phare.
[Chorus]
C'est Corentin, le naufrageur
Qui sème la mort et la peur.
Les cendres sont encore fumantes,
Mais elle est déjà loin la bande,
Des malandrins et leurs butins,
A leur tête va Corentin.
Demain, ils seront en Armor,
Pour allumer les feux de la mort,
Maudits soient ces pilleurs d'épaves,
Qui font noyer les équipages.
Bateau qui veut rentrer au port,
La nuit, quand le vent est trop fort,
Assure toi bien tout d'abord,
Que ce ne soit pas le phare de la mort.
Attention aux soirs de tempête,
Car il ne manque pas de bois sec,
Qui flambe pour tromper la vigie,
La bande à Corentin surgit.
Attention à toi Corentin
On va te pendre un beau matin,
Et elles viendront te voir de loin,
Les veuves pour te montrer du poing.
C'est avec le bois des épaves,
Que l'on brûlera ton cadavre,
Et les navires désormais,
Ils pourront naviguer en paix.
C'est avec le bois des épaves,
Que l'on brûlera ton cadavre,
Et les navires désormais,
Ils pourront naviguer en paix.
11. LE GORET À TITI
Quand on a voulu tuer, le goret à Titi,
Y nous échappé, le goret à Titi,
Trois jours et puis trois nuits,
J'avons mis les cheuns après lui,
Enfant d'garce de chéti.......le goret à Titi.
Quand j'lavons rattrapé, le goret à Titi,
Y s'était encassé, le goret à Titi,
Dans les marais de Champagnolles,
De la vase jusqu'aux oumerolles,
Ô y'avait plein de sangsues......
Qui étiant collées dessus.
Olla fallut chercher, le tracteur à Titi,
Pour le désencasser, le goret à Titi,
Y s'était accouplé avec une fumelle de sanglier,
Qu'était boune gens collée......
Sous l'goret à Titi.
Olla fallut ramener, le goret chez Titi,
Il avait tant teurpé, l'était plus bien chéti,
Il était sec comme un cent d'ail,
Vous parlez d'une belle goraille
J'l'avons mangé sur le tail.....le goret à Titi.
Qu'est ô qu' j'avons mangé, sur le goret à Titi,
Les oreilles et la queue, ô vous mets pas en appétit,
Les jambons, les saucisses, sentait tout le fraîchin,
Les côtelettes et la tête......j'l'avons donné au chien.
J'avons mis l'sanglier, à la place du goret,
La fumelle était pleine, çà j'peux vous l'assurer,
L'an prochain c'est promis, que nous a dit Titi,
Je fermerais mon portail,
Pour pas qu'le goret s'en aille,
Si je suis pas abrami,
On fera de bias rotis,
Et puis à la Toussaint........
Jmangerons d'au marcassin.........
12. QUAND J'ÉTAIS BABA COOL
Quand j'étais baba cool, on avait deux trois poules,
Une chèvre et un jardin, un four à pain,
On avait décidé de vivre en communauté,
Pour fuir la société et vive la liberté
On fumait l'herbe folle en riant tristement,
La récolte était bonne... puisque le seul légume,
Qui poussait au jardin, c'était du chanvre indien.
Quand j'étais baba cool, l'hiver pour se chauffer,
On bloquait les compteurs, branchait les radiateurs,
Des nuits à ruminer devant la cheminée,
Y'a du thé au jasmin, on verra bien demain,
Il venait dans nos lits des filles aux cheveux rouges,
Qui sentaient l'patchouli...quelques heures à s'aimer,
Nous faisaient oublier que l'on étaient paumés.
Quand j'étais baba cool, on ne tuait pas les poules,
On laissait les canards au renard,
De la soupe d'orties, riz complet, spaghettis,
Quand on veut pas bosser, on s'y fait,
Quand venait le printemps, on se faisait un mouton,
Braconné chez "cours vite"....que la fête était belle,
Marginale et charnelle dans un parfum rebelle.
Quand j'étais baba cool, comme on ne faisait rien,
Des voisins sympathiques nous envoyaient les flics,
Alors un beau matin, en ouvrant grands les yeux,
Ne voyant rien de bon, venir à l'horizon.
J'ai laissé les babas, et j'ai laissé les cools,
La chèvre et puis les poules....
Et je suis parti solitaire, guitare en bandoulière,
Cà me fut salutaire..........
13. LE CŒUR DANS UNE MAIN
Puisque la vie est faite de caresses,
Et de coups de poings dans la gueule,
Puisqu'elle est faite de mensonges et promesses,
Puisqu'il faut repartir seul.
[Chorus]
Le cœur dans une main, la confiance dans l'autre.
Le cœur dans une main, la confiance dans l'autre.
Car au milieu de ces riches qui trichent,
Et qui souvent nous empoisonnent,
Et que jamais, jamais on emprisonne,
Choisis ton camp, il te faut repartir.
Faut repartir, dans le vent de la vie,
Qui nous fera tomber, et puis nous relever,
Pour revenir sans doute un peu plus fort,
De nouveau repartir, pour repartir encore.
Arroser l'arbre de sa vie planté,
Avec des larmes, de la sueur et du sang,
Pour y cueillir, avant qu'il ne soit gâté,
Le fruit sucré de sa liberté.
Et puis un jour à force de patience,
A force de confiance, viens la reconnaissance,
Tu peux alors admirer sans vergogne,
Oui, tu peux savourer, ce sera ta besogne.
Alors un soir, à l'automne de ta vie,
Si le malheur t'a épargné,
Tu peux t'asseoir, savourer à l'envie,
Le dernier combat que tu auras gagné.
Pour que ta vie enfin......
Ne soit plus qu'une cascade de caresses,
Et de soleil......
Sur ta vieille gueule, sur ta vieille gueule,
Sur ta vieille gueule, sur ta vieille gueule,
Le cœur dans une main.
lyrics added by GANDALF78 - Modify this lyrics