Il m'est toujours difficile d'entendre parler en mal des
Stray Cats. C'est mon groupe préféré, et on ne touche pas au groupe préféré des gens sans risques de se faire envoyer bouler. Guitariste Rock, j'ai toujours eu comme modèle
Brian Setzer, qui est LE guitar-hero du Rockabilly moderne. Aussi, après une attente pour une fois pas trop longue depuis "Blast
Off", je salivais déjà à l'avance à l'heure d'écouter leur nouvelle production discographique. "Blast
Off" avait marqué un retour vers le Rockabilly pur et dur de grand-papa, et, même si les ventes n'avaient pas été extraordinaires, les fans avaient retrouvés avec bonheur nos 3 miauleurs, les concerts parisiens étaient archi-bondés, du Grand Rex au Zénith, et ils avaient fait chavirer le public de la Fête de l'Huma, après un show monumental, célébrant l'amour de la musique U.S., ce qui ne manquait pas de sel à cet endroit. On pensait donc que les Cats, sur leur lancée, allait nous offrir un festival Rockab' et faire revenir les Pompadours sur le devant de la scène.
Malheureusement, et c'est devenu une triste habitude chez eux, les Cats, après un bon album, ratent leur retour. Quand je dis "ratent", c'est un doux euphémisme. Le politiquement correct étant de mise, je ne dirai donc pas que cet album est à chier, qu'employer le nom de
Stray Cats pour publier un torchon pareil est une infamie et que les matous, à force de gonfler leur fans avec des albums nazes, courent un grand risque, celui de ne même plus avoir de monde à leurs concerts. Je doute que le moindre amateur de Rockabilly ne goutte d'avoir dépenser le moindre sou pour écouter un ratage aussi complet. Combien de bonnes chansons ? Franchement, en dehors d'une reprise correcte de "Town Without Pity" (qu'ils ont dû pomper dans la B.O. d'Elvira") et d'une paire d'autres "pas trop mal", il n'y a rien à sauver là-dedans. Certaines plages sont à peine écoutables jusqu'au bout.Et puis, toujours ce problème récurrent chez eux, ils ne savent pas s'entourer. Je n'ai rien contre Nile Rodgers (bassiste de Chic, vous savez, "Le Fric, c'est Chic"), qui doit certainement être un bon producer, mais en tout cas pas pour les
Stray Cats. Comme d'hab', après un album réussi, les Cats nous prennent à contre-pied et nous gratifient d'une daube sans nom. Donc, c'est bien simple, pour rester fan des Cats, achetez un album sur deux, celui où il est marqué "produit par
Dave Edmunds". Le reste est dispensable et celui-ci est inutile parce que ridicule...
Mais j'aime toujours pas qu'on dise du mal des
Stray Cats.(Je m'en charge...)
HotRodFrancky
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