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Biography : Paris'Click

Que de chemin parcouru depuis que, dans une configuration acoustique, PARIS'CLICK fit sa première apparition publique au Théâtre du Rond Point en mettant en musique et en scène des poèmes de Fernando Arrabal. C'était en avril 2011.

Deux ans plus tard, le duo fondateur - Ophélia Grimm et Jérémy Lecoq - à présent entouré de Kired O. Dongala à la guitare et Kevin Bedejus à la batterie, sortait "Reset" leur premier album. L'objet lui-même (33t vinyle + CD + livret illustré) en disait long sur la créativité et le souci de perfection du groupe. Il s'agit d'une autoproduction peuplée de morceaux d'âmes explorant chacun un territoire insolite se jouant des frontières et des conventions.

Bien au-delà de simples instruments promotionnels, mais plutôt réels prolongements artistiques de leur musique, PARIS'CLICK a déjà produit quelques clips particulièrement soignés qui illustrent et complètent leurs oeuvres (Genesis, The Cold Song, Trash Me).

Forgé et éprouvé sur scène (au Réservoir, à la Dame de Canton, aux Voûtes, au Petit Théâtre du Bonheur, au 60Adada, à la Halle Saint-Pierre, etc.) le répertoire du groupe s'affine, se peaufine et laisse présager le meilleur pour un second opus "Assassine logique" en cours de finalisation...

L’UNIVERS

Paris’Click, c’est tout d’abord un univers imaginé par le duo Ophélia Grimm et Jérémy Lecoq, qui se sont emparés du joystick quotidien pour jouer avec les morceaux éclatés de notre monde. Dans une quête constante d’absolu, ils cherchent à dépasser les normes artistiques en vigueur pour développer un Art libéré de toutes entraves. Vecteur de justice, de paix, d’humanisme, et de culture, en rupture constante avec les normes actuelles, le groupe dépasse les frontières musicales et artistiques sans compromis aucun. Il jette l’ancre dans les profondeurs du son – composant une musique particulièrement organique – et son encre dans un corps à corps brûlant avec le réel qui l’entoure. Du rock, il garde l’esprit : indépendant, démesuré, et toujours libre. De la musique classique, il garde une exigence constante de qualité et de travail. Enfin, du théâtre, il garde la voix parlée, venant interrompre le chant, mais aussi le mouvement des corps mis en scène. Portant depuis plusieurs années à bout de bras un univers hybride où le violoncelle et la harpe côtoient la monstruosité dionysiaque des instruments électriques (guitare, basse, batterie), Paris’Click compose ainsi la partition d’un nouveau monde, celle qui se poursuit jusqu’au fond de leur être.

LE NOM

Paris’Click est un nom qui leur a été donné par le célèbre dramaturge et poète Fernando Arrabal. Pour lui, Paris est la plus belle ville du monde, à la fois capitale culturelle et lieu de toutes les expérimentations. Paris a vu naitre les grandes Avant-Gardes du siècle passé : le Surréalisme, Dada, Panique, mais aussi la ‘pataphysique dont la célèbre virgule orne le nom du groupe. La doxa veut que le mot « click » renvoie quant à lui directement au virtuel, puisqu’aujourd’hui nous cliquons frénétiquement toute la journée, des milliers de fois sur nos claviers et téléphones, performant le réel sur le web. Cependant écrit comme “click”, le mot devient la contraction de “clit” et “cock” (en anglais, les sexes féminin et masculin).

LES MUSICIENS

- Ophélia Grimm (Parolière, chanteuse, harpiste)

Plongée depuis l’enfance dans un univers artistique, elle commence très tôt le violon, puis quelques années plus tard se passionne pour la harpe. Elle entre dans la classe de Catherine Michèle – à l’époque 1ère harpiste de l’Opéra de Paris – puis dans celle d’Isabelle Perrin – 1ère harpiste de l’Orchestre de Radio France – où elle obtient son prix de perfectionnement au Conservatoire National Supérieur de Paris. Parallèlement, elle poursuit des études universitaires de Lettres Modernes et de Théâtre à la Sorbonne Nouvelle, et se produit dans des spectacles de poésie et de théâtre, en tant que comédienne ou harpiste. Ainsi, elle rencontre et travaille avec des auteurs et des musiciens comme Octavio Paz, Fernando Arrabal, Alain Jouffroy, Jean-Clarence Lambert, Jean-Loup Philippe, et Jean-Yves Bosseur. Elle travaille aussi pour la radio, la voice over, et le doublage.
Comme le poème de Rimbault dont elle porte le nom, Ophélia flotte comme un grand lys sur l’onde pure de la musique et des mots. Elle monte sur scène dans des rôles de femmes enfant ou d’amazone avec une présence déconcertante, et intègre en 2009 le collectif des Dévoreurs sous la direction de Laurence Imbert. Elle y obtient le premier rôle dans la pièce Le Nouvel Art d’Aimer. Depuis, on a pu la voir incarner les premiers rôles de Sartre (Andromaque, Les Troyennes), Strindberg (Thérèse, Devant la mort) et Giraudoux (Judith). C’est après avoir exploré la voie classique de l’orchestre symphonique – 1ère harpe solo dans Les Concerts d’Athalie – et des concerts solistes qu’elle commence à écrire sur la musique de Jérémy qui l’inspire. S’ouvre un voyage où le réel et l’imaginaire s’interpénètrent dans une poésie engagée : les mots deviennent paroles, et la musique… image. Elle joue avec, comme sur une scène de théâtre, et chante, nous enivrant avec sa belle voix grave soutenue par des notes de harpe cristallines.

- Jérémy Lecoq (Compositeur, chanteur, bassiste, violoncelliste)

Jérémy commence le violoncelle au conservatoire à l’âge de cinq ans. Très vite, il intègre l’Orchestre du Lycée David d’Angers (direction : Jean-Jo Roux), qui lui permet à 12 ans seulement de partir en tournées internationales : États-Unis / Québec (1997), Chine (1998), République Tchèque / Allemagne (1999). Il participe aux Eurochestries 2000 en Pologne et 2001 en France avec l’orchestre Divertimento (direction Zahia Zihouani). Après ces nombreux voyages, il décide changer de cap, vers la musique actuelle, en choisissant la basse électrique. Il entre ainsi dans la classe de Pascal Mulot, et obtient en 2008 un 1er prix d’excellence à l’unanimité au CNSM de Paris, en partenariat avec la Confédération Musicale de France.
Il recherche avant tout une totale liberté d’expression et de ressenti, et commence le chant en 2009. La même année, Laurence Imbert lui confie la création musicale du Nouvel Art d’Aimer : au delà des mots, l’effet est immédiat, et les critiques particulièrement encourageantes. Par la suite, de nombreux projets s’offrent à lui, parmis lesquels une composition originale pour la pièce De l’Autre Côté de Jean-Loup Philippe, une mise en musique des Fragments de Marylin Monroe en duo avec Irène Jacob (joué à Paris et à Sarajevo), une composition sur une lecture de Jean-Clarence Lambert, une mise en musique du poème Nombril de Fernando Arrabal, et plus récemment la composition de la pièce Le Magicien d’Oz par la compagnie Underground Sugar… Du violoncelle à la basse, sa musique nous touche par sa sensibilité à fleur de peau, incrustée dans des rythmes sauvages. Son style est unique, empruntant à la musique classique, et au rock, il hybride les sonorités qui deviennent palpitantes de modernité. Réutilisant la harpe, retournant son violoncelle, et faisant enfin de la basse un instrument soliste, il bouleverse les mentalités et nous fait découvrir une nouvelle dimension.

- Kired Olivier Dongala (Guitariste)

Guitariste tout terrain, Kired a commencé à étudier la guitare au conservatoire de musique dans sa jeunesse. Fort de ses bases classiques, il décide d’explorer de nouveaux horizons musicaux : musique brésiliennne, funk, pop anglaise et américaine, jazz, soul, black music en général. Ses différentes collaborations lui ont permis d’appréhender divers univers tels que Singuila, Laure Milan, Lynnsha en Rnb, soul, Kaysha en zouk, Meiway et Samba Ngo dans les musiques africaines, Brendan Croskerry en pop, et une tournée “Tribute to Bob Marley » en 2008… On le retrouve également dans le cadre de projets plus personnels comme Shaman Vibes (”ethno hip hop ») ou Tsefanyah (« jazz gospel »). Enfin ses faits d’armes se sont effectuées sur les plateaux de télévision, notamment dans l’émission « O rendez vous » sur la chaine France O, comme guitariste de plateau, ou encore exceptionnellement pour l’émission d’Ardisson au sein des Greements de Fortune.

- Kevin Bedejus (Batteur)

Initié à la musique dès son plus jeune âge, Kévin réalise très vite qu’il souhaite en faire son métier. Il étudie donc au Conservatoire et en faculté de Musicologie avant de réaliser l’un de ses rêves : partir aux Etats-Unis et étudier au Berklee College of Music de Boston. Bénéficiant du savoir et de l’expérience de ses nombreux professeurs, incluant Terri Lyne Carrington, Dave DiCenso, Mike Mangini et Rod Morgenstein, il concentre son jeu sur le groove, tout en y incluant finesse et sensibilité musicale, s’adaptant aisément à de nombreux styles musicaux et configurations de groupe. Désormais installé en région parisienne afin de poursuivre sa carrière de musicien professionnel, il met ses compétences et son expérience au service de différents artistes, pour leurs différents lives ou sessions studio.
Source : http://www.parisclick.fr et intro T. François